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Le Sahel N° 8865 du 26/1/2015

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Célébration, à Dosso, de l’An 4 de l’Investiture du Président de la République : Les Dossolais renouent avec la liesse populaire
Publié le samedi 18 avril 2015   |  Le Sahel


Fin
© Autre presse par DR
Fin de la 35ème édition du Sabre national de lutte traditionnelle : Yacouba Adamou de Niamey, champion national 2014


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D'aucuns pourraient penser qu'après la fête du 18 Décembre dernier, appelé ''Dosso Sogha'' qui a drainé un monde impressionnant dans la cité des Zarmakoye, et la victoire à l'issue du championnat national de lutte traditionnelle de mars dernier qui a vu le sacre d'un lutteur de cette région, les Dossolais allaient retomber dans la nonchalance de la vie quotidienne.
Eh bien non, le week-end dernier a été l'un des plus festifs de l'histoire de cette belle ville de Dosso. Le Samedi 11 avril dernier, très tôt le matin, femmes, hommes et enfants, amateurs de courses hippiques, ont pris d'assaut l'hippodrome de Dosso pour voir rivaliser des chevaux des différentes écuries du pays. Enfants en bas âges, dont certains torses nus, joviaux et peu soucieux des apparences, ont échappé au contrôle affectif de leurs parents pour venir envahir l'hippodrome.
Et comme pour tester la détermination des festivaliers, Dame nature a déversé sur cette région, et au-delà sur l'ensemble du pays, tout ce qu'elle a comme tempête de sable, envahissant tous les objets devenus difficilement identifiables, réduisant la visibilité presque à néant. C'était méconnaitre la détermination des enfants de la ville de Hawa Zalaï, et surtout celle du Commissariat chargé de l'Organisation des Grandes Evénements (COGE), à la tête duquel, un homme infatigable, Adamou Imirane Maïga, qui a décidé de régionaliser les festivités marquant le 4ème anniversaire de l'investiture du Président Issoufou Mahamadou.
Malgré le déluge de sable et de déchets dont Dame nature s'est rendue couple, la fête a été belle et très belle à l'hippodrome de Dosso. Les amateurs de course hippique étaient venus nombreux, chantant, dansant, applaudissant et se mettant spontanément debout, à l'arrivée de chacune de quatre courses qui ont mis au galop des étalons de race. Rarement une fête a été aussi belle, avec des chevaux dont l'âge moyen ne dépasse guère les quatre ans.

Le point d'orgue fut incontestablement la soirée culturelle tenue à l'Arène Salma Dan Rani. La cité des Zarmakoye s'est littéralement vidée de ses jeunes qui ont laissé derrière eux une ville éclairée à giorno, et ont pris d'assaut ce joyau culturel et sportif qui venait de renaitre dans le sillage de la fête de la République, dite ''Dosso Sogha''. Les milliers de places assises avaient chacune un ou plusieurs occupants. Mieux, des mélomanes venus en retard avaient pris place sur les toits et dans des branches des arbres, sous le regard vigilent des Forces de l'Ordre et des Sapeurs-Pompiers qui tenaient visiblement à ce que la fête se termine sans incident.
Rappelons que le lieu de la manifestation, l'Arène Salma Dan Rani, du nom de ce célèbre lutteur de cette région, avait été entièrement rénovée à la faveur de ''Dosso Sogha'', au point qu'elle est citée en exemple même au-delà des frontière nationales. Puis arrive le moment tant attendu par les mélomanes: l'orchestre Toubal renaissant monte sur le podium. C'est l'une de ses impressionnantes apparitions publiques depuis la disparition de son charismatique chef Dargné Gado, qui a entrainé la dislocation de l'orchestre. Son morceau intitulé ''Dosso Sogha'' a provoqué la joie des mélomanes.
Ali Achibili de Zinder est venu enfoncer le clou. Sa nouvelle chanson dédiée au Président de la République Issoufou Mahamadou lui a valu une pluie de liasses de billets de banque et des applaudissements.
Le passage du groupe Albichir de Tchiro a simplement réveillé l'hystérie des mélomanes, mais aussi des militants politiques les plus engagés. Ses morceaux fétiches, à savoir le train qui boude le Niger depuis 80 ans, l'hôpital de référence en construction à Niamey ou encore le Programme de Renaissance du Niger, n'ont pas manqué de faire hérisser les poils des plus convaincus.
Le point d'orgue sera incontestablement l'apparition sur scène de l'artiste militaire Mamane Sani Maigochi, en tenue de combat, flanqué de ses gardes du corps, avec ses chansons dédiées aux FDS et au G5 du Sahel. Les chérubins ont crié, chanté, dansé avec lui, à chacune de ses sérénades, jusqu'à une heure tardive de la soirée.
Le lendemain dimanche, la fête a continué de plus belle à Dosso, avec les mêmes décors, la même ferveur et la même liesse populaire.
Vive le COGE et son infatigable Imirane Maïga, l'initiateur de ce grand rendez-vous de Dosso.

Par Dalatou Malam Mamane, envoyé spécial de l'ANP

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