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Le Sahel N° 8865 du 26/1/2015

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Assemblée Nationale : Le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture, M. Maidagi Alambaye, répond à une interpellation relative aux résultats de la campagne agricole 2014-2015
Publié le lundi 20 avril 2015   |  Le Sahel


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© Autre presse par dr
Assemblée nationale / Adoption de la loi modifiant et complétant la loi n°2012-70 du 31 décembre 2012, portant création, organisation et fonctionnement de l`ARTP


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Le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture, M. Maidagi Alambaye, était samedi dernier à la tribune de l’Assemblée nationale pour répondre à l’interpellation du Député Seidou Bakary sur les résultats de la campagne agro-sylvo-pastorale 2014-2015. Nous vous proposons dans leur intégralité les questions du Député et les réponses du ministre d’Etat.

Suite aux réponses du ministre, un débat a été organisé avec un temps d’antenne équitable entre les différents groupes parlementaires. Mais les députés de l’Opposition, qui sont auteurs de l’interpellation, ont boycotté le débat sous le prétexte que l’interpellation était adressée au Premier ministre et non au ministre d’Etat à l’Agriculture. (Lire ci-dessous, dans leur intégrabilité, les questions posées par le député Seidou Bakari, et les éléments de réponse donnés par le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture).
Questions d’interpellation du député Seidou Bakari
« Monsieur le Premier ministre,
La campagne agricole 2014-2015 s’est achevée dans des conditions déconcertantes du point de vue de l’appréciation qui en a été faite par le Gouvernement quant aux résultats obtenus. En effet, intervenue aux forceps dans un contexte marqué par une longue grève des agents du développement rural, l’évaluation de ladite campagne agricole ne peut que susciter perplexité et doute quant à sa sincérité; ce qui, de toute évidence ne rassure personne sur la situation alimentaire et nutritionnelle de notre pays.
Lorsqu’on sait que notre pays abrite des milliers de réfugiés fuyant la guerre dans leur pays, lorsqu’on sait également qu’un bon nombre de nos compatriotes ont tout perdu du fait de l’agression terroriste dont ils font les frais, la problématique de la sécurité alimentaire et nutritionnelle prend alors des proportions inquiétantes telles qu’elle doit être considérée et traitée comme une urgence nationale.
Dans cette optique, il vous est demandé d’avoir l’obligeance d’apporter à la Représentation nationale les réponses aux questions suivantes :
1. Quel est le bilan du Gouvernement sur la campagne agricole écoulée ?
2. Quelle est la situation alimentaire et nutritionnelle exacte de notre pays à l’heure actuelle, tenant compte de l’impact des conflits dans les régions de Diffa et Tillabéri ainsi que le flux de réfugiés au Niger?
3. Quelles dispositions ont été prises pour faire face aux besoins alimentaires et nutritionnels de la période de soudure ?
4. Quelles mesures ont été prises par le Gouvernement pour faire face aux besoins alimentaires et nutritionnels de la période de soudure ?
5. Quelles mesures ont été prises par le Gouvernement pour résoudre les problèmes qui sont à la base des grèves récurrentes des agents du développement rural ?
Réponse du ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture
« Mesdames et Messieurs,
Chers invités ;
Avant de répondre aux questions spécifiques posées par l’honorable Député Seidou Bakari, permettez-moi de vous adresser mes vifs remerciements pour l’attention que votre auguste institution attache aux problèmes de la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations nigériennes.
Je rappelle qu’au Niger, chaque année, au moins 10 à 30% de la population est déficitaire en
céréales, source principale de la ration calorique des ménages. La période de soudure, allant de mai à septembre, est caractérisée par d’insuffisances alimentaires et constitue également un moment où la main d’œuvre est sollicitée pour les travaux champêtres.
Au Niger, les droits à une alimentation saine et suffisante et à l’eau potable font partie des droits fondamentaux de la personne humaine consacrés par la Constitution de notre pays. En effet, d’importantes ressources financières ont été investies dans le secteur agricole depuis l’indépendance par les différents gouvernements de notre pays avec l’appui de ses partenaires. Cependant, l’accès à l’alimentation n’est toujours pas assuré pour une frange de la population, parce qu’elle est soit située dans des zones de forte vulnérabilité à l’insécurité alimentaire, soit qu’elle fait partie des groupes sociaux les plus vulnérables ou alors que les politiques et stratégies mises en place pour assurer cette alimentation n’ont pas été suffisamment efficaces.
C’est fort de cette situation combien préoccupante que les autorités de la 7e République ont décidé d’utiliser des moyens appropriés pour juguler le phénomène. Ainsi, elles ont conçu et décidé de mettre en œuvre l’Initiative 3N «Les Nigériens Nourrissent les Nigériens» comme axe majeur du PDES et du Programme de Renaissance du Niger du Président de la République.
La mise en œuvre de cette initiative pour le Gouvernement, permet de contribuer entre autres, aux aspects suivants : la résorption du déficit céréalier à travers le développement de l’irrigation, la collecte des eaux de ruissellement et l’amélioration de la productivité des cultures pluviales, la promotion des productions alimentaires de substitution, la promotion des filières agricoles à haute valeur ajoutée, la valorisation des productions agricoles.

Excellence, Monsieur le Président
Pour revenir aux questions posées par l’honorable député Seidou Bakari, je m’en vais répondre ainsi qu’il suit :
Quel est le bilan du Gouvernement sur la campagne agricole écoulée ?
Comme vous le savez, au Niger on distingue deux campagnes agricoles : l’une pluviale appelée communément campagne d’hivernage et l’autre des cultures irriguées. Mes réponses seront axées sur trois volets de la campagne agricole à savoir volet agricole, volet pastoral et les activités génératrices de revenus.
Volet agricole
La campagne agro-sylvo-pastorale d’hivernage 2014 est marquée par une installation précoce et tardive des pluies dans toutes les régions du pays. Elle a été caractérisée par des précipitations faibles et irrégulières de mai à juin, une bonne répartition spatio-temporelle des pluies de juillet à août et une mauvaise répartition des pluies dans le temps et dans l’espace durant le mois de septembre.
La campagne agro-sylvo-pastorale 2014 s’est ainsi achevée sur une note plus ou moins satisfaisante selon les localités du pays.
Notons tout d’abord que dans le cadre des préparatifs de cette campagne agricole d’hivernage, l’Etat et ses partenaires (AFD, UE, PAO, BM, FIDA, BID, BAD, GIZ, ONG internationales, etc.) ont apporté les appuis suivants en intrants aux producteurs: 10247 tonnes de semences sélectionnées au profit des producteurs des zones vulnérables ; 40 000 tonnes d’engrais réparties au niveau de 280 points de vente à travers tout le pays; 600 tracteurs mis en vente aux communes, à l’ONAHA et aux privés; 9 500 unités de cultures attelées (DCA) comme élément de la maison du paysan en cours de préparation; 59 987 litres de produits phytosanitaires ; 2 440 appareils de traitements ; 100 kg de Bio pesticide Green Muscle; 2 317 litres de solvants Green Muscle; 3 avions de traitement en bon état ;
A la fin de la campagne agricole, les productions céréalières brutes (mil, sorgho, maïs, fonio, riz et blé) sont de 4.873.166 tonnes. La production nette disponible est de 4.119.577 tonnes pour un besoin alimentaire des populations de 4.349.652 tonnes soit un bilan céréalier brut déficitaire de 230.075 tonnes. Ce déficit s’explique par des retards des semis, des séquences de sécheresse allant jusqu’à 50 jours dans certaines régions du pays, des inondations, des vents violents, des attaques des ennemis de cultures et l’arrêt précoce des pluies.
Le déficit céréalier enregistré au plan national concerne 4480 villages pour une population de 4 734 407 habitants. Sur les huit (8) régions du pays, trois (Dosso, Maradi, Tahoua) sont excédentaires et les cinq (5) autres déficitaires (Agadez, Diffa,
Tillabéry, Zinder et Niamey).
Sur instruction de Son Excellence El Hadj ISSOUFOU MAHAMADOU, Président de la République, Chef de l’Etat, le Gouvernement a par anticipation élaboré, adopté et mis en œuvre un programme des cultures irriguées dont le lancement officiel a eu lieu le 1er Octobre 2014 à Bazaga, département de Konni. L’objectif de ce programme est la mise en valeur de 130000 ha pour une production attendue de 500000 tonnes d’équivalent céréalier.
Volet pastoral
Le bilan fourrager global fait ressortir un déficit de l’ordre de 8 436 709 Tonnes de Matières Sèches soit un équivalent de 37% des besoins en UBT du cheptel séjournant au Niger. Il faut noter qu’au niveau inter régional, toutes les régions sont déficitaires avec des valeurs extrêmes notamment à Tahoua (-2297279 TMS), léger à Agadez (-110445
TMS). Par ailleurs, plusieurs cas de feux de brousses ont été signalés, représentant 63 835 ha des parcours brûlés. Comme on peut le constater, la campagne pastorale 2014-2015 s’est achevée sur une note d’inquiétude car toutes les régions connaissent globalement des déficits fourragers.
2. Quelle est la situation alimentaire et nutritionnelle exacte de notre pays à l’heure actuelle, tenant compte de l’impact des conflits dans les régions de Diffa et Tillabéri ainsi que le flux de réfugiés au Niger ?
La situation alimentaire du pays reste stable, la disponibilité des céréales est satisfaisante sur la quasi-totalité des marché suivis; toutefois, les résultats de l’enquête sur la vulnérabilité des ménages à l’insécurité alimentaire conduite par le SAP en décembre 2014, ressort que 15,7 % de la population rurale soit 2 588 128 personnes sont dans une situation d’insécurité alimentaire dont 410 297 personnes sont en insécurité sévère et à ces personnes il faut ajouter celles induites des conflits divers.
En effet, on enregistre également près de 50.000 réfugiés Maliens, 150.000 retournés et réfugiés dans la région de Diffa et environ 20.000 rapatriés des autres pays (Nigeria, Algérie, Lybie, Centrafrique..). Cette situation impacte négativement la situation alimentaire dans les régions de Tillabéri et Diffa.
La situation nutritionnelle, reste préoccupante au plan national le taux de malnutrition aiguë globale (MAG) s’élève à 14,8% et est supérieur au seuil d’alerte de 10% fixé par l’OMS. Environ 1.038.858 enfants malnutris aigus dont 24.761 enfants des migrants du Nigeria et des camps de réfugiés maliens sont Identifiés pour être pris en charge.
3. Quelles dispositions ont été prises pour faire face aux besoins alimentaires et nutritionnels de la période de soudure ?
Volet agricole
Les dispositions prises pour faire face aux besoins alimentaires et nutritionnels pendant la période de soudure sont les suivantes : la vente des céréales à prix modéré 90 000 tonnes ; la distribution gratuite ciblée pour 9000 tonnes ; le renforcement des activités de cash transfert 3 432 460 000 francs CFA ; le renforcement des activités cash for work 18 454 524 286 francs CFA ; le Food for Works 15 161 825 714 francs CFA ; la création et le renforcement des banques céréalières ; les cultures irriguées (Aménagements, intrants, produits phyto etc.) ; le renforcement de la lutte contre la malnutrition aiguë ; banques aliments bétail ; plus de 7 milliards mobilisés entre décembre 2014 et mars 2015 pour la réponse à la crise humanitaire de Diffa ; de mars 2015 à décembre 2015 un plan humanitaire de plus de 44 milliards a été élaboré ; élaboration et mise en œuvre d’un plan de soutien aux populations vulnérables.
Volet pastoral
De manière plus spécifique il s’agit de :
- améliorer l’alimentation du bétail par l’approvisionnement régulier du pays en aliments du bétail. Le programme prévoit la mise en place de 40000 tonnes d’aliments bétail au niveau des zones déficitaires. Les processus de mise en place de 6 000 tonnes est déjà engagé;
- améliorer le disponible fourrager à travers le développement des cultures fourragères dans les zones favorables et la valorisation des résidus de cultures. Il est prévu à cet effet d’emblaver 500 ha (301,5) de cultures fourragères et la mise en place de 24 (158) broyeurs de résidus de cultures en zone
agricole.;
- améliorer l’abreuvement du bétail et le maillage en points d’eau pastoraux par la réalisation et la réhabilitation des points dans les zones pourvues de pâturages. Le programme envisage la réhabilitation de 35 points d’eau et le fonçage de 20 nouveaux ;
- protéger les troupeaux des éleveurs et agro-éleveurs vulnérables affectés par les interventions de protection zoo-sanitaires. Le programme envisage l’acquisition de vaccins, d’anti parasitaires et de complexes vitaminés ;
- protéger les pâturages par la réalisation de bandes de pare-feu. Le programme conduit par le Ministère en charge de l’environnement prévoit un montant de 2 500 000 000 FCFA ;
- sensibiliser et faciliter la transhumance extraterritoriale. Le programme utilise les rencontres des éleveurs (cure salée, Hotoungo, etc.) pour faire passer les messages de sécurisation des pâturages existants ;
- sécuriser l’économie pastorale en minimisant les pertes d’animaux au cours de la période de soudure. Le Programme prévoit des actions de déstockage stratégique en cas de crise aiguë.
Le budget global du programme d’appui à la campagne pastorale 2014-2015 s’élève à 15. 337.900.000FCFA. Dans la loi des Finances 2015, un montant de 3 000 000 000 FCFA a été inscrit au titre du financement du Programme, soit un gap à rechercher de 11.377.900.000 FCFA auprès des partenaires et sur prélèvement du Fonds de Sécurisation de l’Elevage (FOSEL).
Aussi, pour assurer le relèvement des populations des zones vulnérables, dans le cadre du Plan d’accélération de Pi3N la mise en place des kits ménages se poursuit chaque année. Ainsi, il est prévu ; de mettre en place les Kits petit élevage familial et/ ou « unité d’embouche ovine ou bovine», 5 200 kits d’un montant de
520 000 000 FCFA ; Action de relèvement pour les familles vulnérables 7 262 PR, recapitalisation 40818 PR, Elevage naisseur 1204 ovins, prévus par les partenaires, 22 925 volailles (Pintades Galor et volaille locale) ; de mettre en œuvre le Programme Habbanayé à travers la mise en place des 1 400 génisses et 680 chamelles.
Volet AGR : Activités génératrices de revenus (AGR)
Embouche ovine : 11 512 têtes ;
Embouche bovine : 740 têtes ;
Le Ministère en charge de l’Environnement et de la Salubrité Publique mène des activités génératrices de revenus qui viennent en appui aux populations vulnérables. Il s’agit globalement de :
- bandes pare feux : II s’agit pour cette opération non seulement de protéger les pâturages, mais également de procurer des revenus monétaires aux populations vulnérables, afin qu’elles puissent accéder aux produits alimentaires. Le coût de cette opération est de 2 500 000 000 FCFA.
- La restauration des terres : Tout la réalisation des bandes pare feux, il s’agit pour cette opération non seulement de restaurer les terres dégradées à des fins agricoles et /ou pastorales, mais également de procurer des revenus monétaires aux populations vulnérables, afin qu’elles puissent accéder aux produits alimentaires. Le coût de cette opération est de 15 000 000 000 FCFA.
- La fixation des dunes: Toutes les opérations précédentes, il s’agit pour cette opération également non seulement de lutter contre l’ensablement, mais également de procurer des revenus monétaires aux populations vulnérables, afin qu’elles puissent accéder aux produits alimentaires. Le coût de cette opération est de 4 000 000 000 FCFA.
- La production et la plantation des plants : 1 420 000 000 FCFA
- Faucardages : 500 000 000 FCFA
- La lutte contre les plantes envahissantes aquatiques et terrestres :
90 000 000 FCFA
- L’empoissonnement des mares :
238 000 000 FCFA
- L’ensemencement des parcours :
4 750 000 FCFA
- La salubrité urbaine : 600 000 000 FCFA
Le coût global de ces opérations s’élève à 38 965 680 000 FCFA dont
9 676 500 000 FCFA sur le budget national. Le montant global à distribuer aux populations est de l’ordre de
20 000 000 000 FCFA, correspondant à 7 012 500 HJ, représentant, soit 53125 emplois temporaires de
6 mois.
4. Quelles mesures ont été prises par le Gouvernement pour faire face aux besoins alimentaires et nutritionnels de la période de soudure ?
Mesures d’atténuations prises :
En plus des actions de résilience évoquées ci haut, les interventions ont été axées sur la mise en place des intrants et l’appui à la mise en valeur des terres aménagées.
Semences toutes spéculations confondues (pomme de terre, céréales, légumineuses, semences potagères etc..) pour 2 498 tonnes ont été placées dans les Régions;
Protection des cultures irriguées:
7 023 litres de pesticides, 260 appareils ULV, 30 appareils motorisés, 40 appareils à pression entretenue 16 litres, 60 appareils à pression préalable 8 litres
Appui à la mise en valeur des terres aménagées: La mise en place de 2 400 kits forages motopompes pour la mise en valeur d’une superficie de 600 ha sur l’ensemble du pays.
L’appui à la mise en valeur de quatre périmètres totalisant une superficie de 750 ha :
Kéhéhé (220 ha), Djirataoua extension (400 ha), Kassama (83 ha) et Kakibaré (50 ha) ;
La réception et la mise en valeur de
1 200 ha à Kandadji ;
La finalisation des travaux du périmètre de Kirtachi (100 ha) en vue de sa mise en valeur ;
Le coût de toutes ces interventions est chiffré à plus de 10 milliards de FCFA dont 5 milliards sur Budget national.

5. Quelles mesures ont été prises par le Gouvernement pour résoudre les problèmes qui sont à la base des grèves récurrentes des agents du développement rural ?
Les revendications des agents du développement rural sont à caractères indemnitaires. Les primes et indemnités à caractère général ont été accordées à tous les agents. Pour les primes et indemnités à caractère spécifique, un répertoire des emplois à la fonction publique a été élaboré par un comité ad hoc et adopté par le Gouvernement. Les syndicats du développement rural ont participé au processus de l’élaboration du répertoire et contribué à sa validation technique. Un atelier a été organisé par le Ministère de l’Agriculture pour valider le projet des statuts particuliers révisés des agents de l’Agriculture. II reste à déterminer la nature et les montants des indemnités spécifiques à attribuer aux agents concernés.
On peut dire donc que les négociations évoluent sans difficultés majeures. Voilà en substance, Excellence Monsieur le Président, Honorables Députés, les premières informations que j’ai voulu partager avec vous. Je me tiens à votre disposition pour d’éventuelles questions complémentaires. Je voudrais saisir cette occasion pour adresser, au nom du Gouvernement et du Peuple nigérien, mes sincères remerciements à l’ensemble des partenaires qui apportent leur appui au développement de l’Agriculture dans notre pays.
Je vous remercie de votre aimable attention.

Onep

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