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Le Sahel N° 8865 du 26/1/2015

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Lancement officiel des activités de récupération de 150ha de terres dans la commune de Hamdallaye par le PGRC-DU : Réduire le phénomène des érosions éoliennes et hydriques
Publié le mercredi 22 avril 2015   |  Le Sahel




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C’est un défi de taille que le Projet de Gestion des Risques de Catastrophes et de Développement Urbain (PGRC-DU) veut relever dans la commune rurale de Hamdalaye, à travers la récupération de 150 ha de terres dégradées. Le premier coup de pioche de ces activités visant à restaurer ces terres dégradées a été donné jeudi dernier par le préfet du département de Kollo, sur un site situé à côté du village de Birni Koberi.

Le Projet de Gestion des Risques de Catastrophes et de Développement Urbain (PGRC-DU) a été initié par le Gouvernement de la République du Niger, avec l'appui financier de la Banque Mondiale et du Fonds pour l'Environnement Mondial, en réponse aux inondations qui ont causé beaucoup de dégâts dans les régions du fleuve Niger et de la Komadougou en 2012. Les travaux de récupération des terres dégradées dont le lancement a eu lieu dans la commune rurale de Hamdallaye, une des 63 communes concernées à travers quatre régions du Niger, entrent dans le cadre de la mise en œuvre du PGRC-DU.
C’est le collectif des ONG « Le Progrès » composé notamment de «Elevage Plus» et «MADI» qui va exécuter les travaux du traitement du site de Birni Koberi, en faisant travailler les populations locales qui vont confectionner les banquettes, avant le traitement biologique par des plantations d'espèces ligneuses et l'ensemencement avec des herbacés. Pour chacun de cet ouvrage anti érosif réalisé, il sera payé 20.800 FCFA. Ce qui devrait permettre l’infiltration des eaux de ruissellement et restaurer le site à vocation agro pastoral de Birni Koberi qui est dans un état de dégradation avancé et exposé aux phénomènes des érosions éoliennes et hydriques. Les travaux vont coûter un montant de 37.595.574 FCFA.

Le préfet du département de Kollo, M. Soumana Issaka, qui a donné le coup d’envoi des travaux, a évoqué leurs multiples avantages pour les populations. En effet, a-t-il relevé, pour chaque banquette, c’est un montant de 20.800 FCFA qui est payé. Et, à termes, les 150 ha de terres dégradées, devraient une fois traités, devenir cultivables, et donner aussi du pâturage pour les animaux. «Ce projet fait la fierté des populations de la commune rurale de Hamdallaye. C’est environ 15.500 personnes venant de sept villages situés aux alentours du site qui vont travailler sur ce site de 150 ha, ce qui va leur générer des ressources financières. Les avantages sont donc multiples, notamment la récupération des terres, la plantation des espèces d’arbres, herbacées, la création d’emploi », s’est réjoui le préfet du département de Kollo. Aussi, il s’est engagé à suivre le projet qui doit durer quatre mois, en vue de sa bonne exécution en collaboration avec les élus locaux et la chefferie coutumière.
Le maire de la commune rurale de Hamdallaye M. Abdou Hamani, s’est aussi réjoui du lancement de ce projet aux multiples retombées et a appelé les populations à s’impliquer pleinement pour sa réussite. La population composée surtout de femmes s’est fortement mobilisée sur le site du lancement des travaux. Le maire de la commune rurale de Hamdallaye a également insisté pour la bonne exécution du projet dans tous ses volets, de la phase de réalisation des banquettes, à la mise en place des plants forestiers avec des acacias Sénégal. Selon le secrétaire exécutif du consortium des ONG « Le Progrès » qui a en charge l’exécution du projet, les ressources provenant de la confection des banquettes vont permettre aux bénéficiaires de traverser la période de soudure sans beaucoup de difficultés.

Pour le représentant du PGRC-DU, M. Saadou Morou, « la mise en œuvre de ses activités vise à inverser les tendances de la dégradation des terres et la création d'emplois temporaires et contribuera à insuffler une dynamique à l'économie locale ». L’objectif du PGRC-DU, qui concerne les régions de Diffa, Dosso, Tillabéri et Niamey, est «d'améliorer la résilience du Niger grâce à un certain nombre d'interventions liées à la maîtrise des inondations et au renforcement des capacités du Gouvernement à répondre rapidement et efficacement en situation de crise ou d'urgence éligible », a rappelé M. Saadou Morou.


Souley Moutari, envoyé spécial

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