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MRN : après le départ de Hama, le mécontentement de Jackou et de Algabit Djemakoye, Cheffou et Cissé vont –ils laisser leurs partis mourir sous les bottes d’Issoufou?
Publié le vendredi 24 avril 2015   |  Nigerdiaspora


L’honorable
© Autre presse par DR
L’honorable Mohamed Ben OMAR, Quatrième Vice-président de l’Assemblée nationale du Niger


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C’est un sérieux coup que le parti du président de la République vient d’assener à l’allié RDP-Jama’a. Alors que cette formation politique a désigné son candidat à la 4ème vice-présidence du bureau de l’Assemblée nationale en la personne de Haoua Hambali, c’est le candidat du PNDS-Tarayya, Mohamed Ben Omar du RDP-Jama’a que la MRN a choisi.

47 voix pour l’une et 62 pour l’autre. A l’analyse de ce résultat aucun doute n’est possible : la majorité conduite par le PNDS-Tarayya a voté en faveur de Ben Omar. Toute l’opposition réunie ne fait que 45 députés donc les 2 voix supplémentaires viendraient probablement du groupe parlementaire Les démocrates. Mais à en croire le président du groupe PNDS « la consigne a été donnée de voter pour la candidate du RDP » mais les députés auraient choisi de faire autrement.

« Depuis quand les députés du PNDS-Tarayya refusent de suivre les consignes qu’on leur donne ? » s’étonne un commentateur de la télévision Tambara.

Pour sa part, le député Haoua Hambali estime que le parti au pouvoir a refusé de voter le candidat désigné par son parti qui est pourtant son allié. Ils ont voté l’autre candidat pour le rôle qu’il, a joué dans le combat contre Hama Amadou a-t-elle expliqué. « Nous allons aussi nous réunir pour décider de la suite à donner » a conclu la représentante du peuple.

Ce qui laisse penser que le RDP-Jama’a risque de quitter la Mouvance pour la renaissance du Niger (MRN), la majorité présidentielle. Depuis que Ben Omar, Secrétaire général du RDP est entré en rébellion contre le président de son parti Hamid Algabid, les relations entre ce dernier et le régime sont froissées. Avec ce soutien ouvert à Ben au détriment des choix du parti lui-même, ça risque fort bien de dégénérer entre les deux alliés. Et un éventuel départ du parti jaune de la mouvance présidentielle pourrait fort bien être un déclic qui montrera la voie à tous les mécontents silencieux de la MRN. Si on ajoute à cela le cas du PNA Aloumat de Sanoussi Tambari Jackou qui n’est plus en odeur de sainteté avec le pouvoir, il y a gros à parier que la MRN est au bord de l’éclatement et que le grand « boum » n’est plus qu’une question de temps.

Le cas ANDP Zaman Lahiya Moussa Moumouni Djermakoye Il faut rappeler que l’ANDP Zaman Lahiya est le premier parti à apporter son soutien ferme et indéfectible au candidat du PNDS Tarayya. Pourtant, ce parti n’a pas été épargné par le concassage des partis politiques entrepris par son allié PNDS Tarayya qui lui aurait même proposé de ne pas se présenter aux élections présidentielles de 2016 pour soutenir son candidat ce que refusent bien entendu les militants du parti du consensus. Selon certains analystes politiques, si jamais Moussa Moumouni Djermakoye accepte ce deal, son parti va purement et simplement disparaître de l’espace politique nigérien.

Le cas du RSD Gaskiya de Cheffou Amadou Ce parti est confronté à un réel problème dans son fief de Maradi. En effet, son ex-fidèle militant, Kassoum Moctar a été limogé puis arrêté et jeté en prison. De son ‘’trou’’, ayant compris que le RSD ne fera rien pour le défendre, frustré, il crée son propre parti et est en passe même à reprendre le fief de son désormais ex-parti, le RSD Gaskiya. On peut considérer d’ores et déjà que Cheffou Amadou est à la tête d’une ‘’coquille vide’’.

Si lui aussi accepte de continuer à lécher les bottes de Issoufou Mahamadou, il est évident qu’il prendra sa retraite politique de manière anticipée. Même être élu député dans son Maradi natal lui sera impossible ! Le cas de l’UDR-Tabbat de Amadou Boubacar Cissé, le grand ‘’endetteur’’ de la République C’est le cas le plus compliqué car non seulement il ne dispose d’aucun fief propre à lui mais même les députés de son parti ne lui appartiennent pas car il les a obtenus à la faveur du rejet des listes des grands partis notamment le CDS Rahama qui a demandé à ses militants de voter pour eux. En plus de ces constats, les guristes l’ont laissé gérer le ministère du plan dans le seul but de le voir se mettre la corde au cou ce qu’il n’a pas tardé à faire.

Selon certaines sources de son ministère, Cissé aurait fait des choses pas très catholiques. Il aurait fait cadeau de certains biens de son département ministériel à des parents et aurait attribué des marchés à d’autres, ce qui le condamne à rester avec le Guri quelque soit le traitement qu’on lui fera. Hassoumi Massaoudou peut l’insulter comme il veut, rien ne se passera. Aussitôt que ABC tentera d’aller voir ailleurs, il donnera l’occasion à Hassoumi de lui régler ses comptes de la plus belle manière car octroyer un marché à un proche parent même si c’est bien exécuté, tombe sous le coup du conflit d’intérêt et ne manquera pas des failles surtout avec le Guri System.

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