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Hassoumi Massaoudou sur Labari TV : « Pour les opposants, je suis la bête noire »
Publié le dimanche 26 avril 2015   |  ActuNiger


Hassoumi
© Autre presse par DR
Hassoumi Massaoudou,ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique


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La semaine dernière, le Secrétaire Général du Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS-Tarayya) était l’invité de l’Emission ‘‘Entretien’’ du Groupe de presse LABARI. Plusieurs points ont été évoqués lors de cette interview, à savoir : la sécurité, le bilan de 4 ans du programme de la renaissance, la MRN, l’affaire des bébés importés, l’affaire MNSD, les futures élections, les visites du président du PNDS à l’intérieur du pays. Nous vous proposons l’intégralité de cet entretien :

Bonjour Monsieur le SG, l’actualité, c’est le bilan de quatre ans de mise en oeuvre du programme de la renaissance. Ce bilan a été adressé d’abord par le Président de la République et ensuite par le Premier ministre. Vous êtes militant du plus grand parti au pouvoir, c’est donc votre bilan, c’est aussi votre gestion. Même si le parti ne s’est pas encore prononcé là-dessus, pouvez-vous nous en dire un mot ?

Le bilan a été magistralement donné par le Président de la République. Çà a été d’une limpidité et d’une clarté sans appel. Je ne pense pas qu’on puisse en rajouter et en dire plus ! Au niveau du parti, nous nous réjouissons de voir que d’abord le programme de renaissance était un bon programme pour le Niger, parce qu’il fallait d’abord un programme, et nous étions le seul parti à avoir un programme chiffré et mesurable, et ensuite parce que ce programme a été largement réalisé à plus de 80voire 90 % dans certains cas !Dans certains domaines les réalisations ont même dépassé les projections. Donc au niveau du parti, nous ne pouvons que nous en réjouir. Nous sommes contents d’avoir contribué à faire gagner le Président de la République, de l’avoir accompagné, à travers notre coalition de partis politiques. Parce que ce n’est pas que le résultat du seul parti PNDS. C’est le résultat d’une coalition au niveau de tout le gouvernement et c’est surtout l’action personnelle du Président de la République, qui a tenu à suivre ses engagements et à les réaliser.

Dans la conférence de presse qu’il a tenue, quand il lui a été posé la question s’il allait se présenter pour l’élection présidentielle de 2016, il disait que ce n’était pas sa préoccupation. Est-ce qu’au vu des résultats obtenus dans la mise en œuvre du programme de la renaissance, le parti est-il prêt pour le reconduire ?

Le parti souhaite qu’il se représente. Evidemment, au niveau du PNDS nous souhaitons vivement qu’il se représente et nous appuyons, de manière ferme et déterminée son éventuelle candidature. C’est notre souhait, mais bien évidemment, la décision lui appartient à lui seul. Mais nous c’est notre souhait et notre volonté que de voir notre ancien président de redevenir candidat à sa propre succession. Puisqu’il a un bilan nous souhaitons qu’il se représente et renouvelle son mandat puisque la constitution lui permet.

Vous avez tant tôt parlé du bilan, qui n’est pas celui seulement du PNDS-Tarayya, mais celui de la coalition de la MRN. Justement, cette marche de la MRN, est depuis quelques jours au devant de l’actualité. On a vu un des membres de cette coalition, le président du PNA-Al Oumma Sanoussi Tambari Jackou, sortir à travers les médias pour décrier le fonctionnement de la MRN, qu’il menace d’ailleurs de quitter.

Je n’entrerai pas dans les détails. Vous lui poserez lui-même la question sur ses motivations. Mais il peut avoir des états d’âme. Je connais le président Sanoussi et nous avons eu ensemble, depuis plus de 10 ans un long compagnonnage. Dans l’opposition, nous avons lutté ensemble et je lui reconnais sa capacité de lutte, surtout à son âge. Et cette force de s’indigner à chaque fois qu’il a pensé en droit de le faire. Fondamentalement, je pense que Sanoussi Jackou est et sera avec nous.

Mais est ce que franchement la MRN fonctionne bien ?

Mais elle fonctionne à merveille ! Elle n’est plus la MRN d’avant. Celle dans laquelle, un de nos anciens alliés a passé plus d’un an à attaquer dans les journaux, ainsi que le gouvernement dans lequel il faisait parti. Certes, il y a quelques états d’âme de temps à temps mais tout ce passe à l’interne. Il y a actuellement une grande cohésion, une grande cohérence dans notre démarche commune.

Mais ce n’est pas ce que Sanoussi semblait dire dans sa déclaration?

Sanoussi a eu des états d’âmes par rapport à des faits ponctuels. Il s’est exprimé à sa manière, mais je pense que lui-même sait qu’il y a beaucoup d’excès dans son intervention. Demain, il reviendra sur ce qu’il a toujours dit, c’est-à-dire le soutien positif au gouvernement et au Président de la République.

Vous êtes aussi membre du gouvernement. Une des questions que soulève Sanoussi, c’est les difficultés entre les différents membres du gouvernement, notamment sa fille qui est ministre et le ministre Ladan Tchiana….

Vous savez, il y a beaucoup de mensonges publiés dans les journaux, des rumeurs qui circulent dans la ville. Il y a même un parti, le Lumana, qui a une cellule appelée ‘‘cellule rumeurs’’, où il fabrique et distille des mensonges et je pense que c’est le seul parti qui fonctionne ainsi. C’est le seul parti qui a officiellement un ‘‘département mensonges’’. Ils injectent ainsi des rumeurs et des mensonges sciemment préparés. C’est pour çà que nous ne nous ressemblons pas et nous ne nous ressemblons jamais. C’est donc cette ‘‘cellule rumeurs’’ qui a balancé beaucoup de fausses informations. Par exemple, il se raconte partout dans la ville que moi, je me suis affronté avec le ministre de la justice Marou Amadou, des choses complètement fausses. Contrairement aussi à ce qu’ils ont dit avec le ministre d’Etat Cissé il n’y a jamais eu de rixe entre nous devant le Chef de l’Etat béninois Boni Yayi. Il a donné un point de vue que moi j’ai corrigé point, il n’y a donc eu aucun incident. Après mon intervention, la synthèse a été tirée, l’accord a été signé et tout le monde a applaudi, c’est tout. Quand au ministre de la Justice, c’est quelqu’un avec qui nous avons les meilleures relations. Je n’ai de problème avec aucun autre membre du gouvernement. Je vous répète que c’est des mensonges fabriqués de toutes pièces. Je sais que je représente pour ces opposants une certaines bête noire. Ainsi, il tente de donner de moi l’image d’une personne agitée. Quand il a appris cela, le ministre de la Justice, qui est un petit-frère à moi, était surpris et choqué. Il est inimaginable qu’il puisse y avoir même un mot déplacé entre nous deux. Si nous nous mettions à répondre à tous les mensonges véhiculés par certains journaux et médias proches de ces gens là, tous les jours nous passerions notre temps à démentir. Tous les jours on serait en procès. Mais on ne le fait pas parce que nous avons compris que c’est leur façon à eux de faire la politique. Ils véhiculent tellement de mensonges qu’ils finissent par s’auto-intoxiquer et finir par croire à leurs propres mensonges. C’est ainsi qu’ils font de faux calculs. Ils finissent par croire que le régime va tomber demain, que le régime est totalement vomi et que demain il y aura quelque chose. Tout cela les amène à commettre des erreurs irréparables sur le plan politique.

Depuis quelque temps, on a vu le président du PNDS Tarayya Bazoum Mohamed sillonner des localités. D’aucuns pensent que vous êtes déjà en campagne avant l’heure. Est-ce vrai ?

Je ne vois pas quel est le parti qui n’est pas en campagne. Faire des activités politiques, c’est cela la raison d’être d’un parti politique. Rencontrer les militants, échanger avec eux, c’est aussi cela la raison d’être d’un parti politique et non pas raconter des mensonges à longueur de journée et faire des intrigues. La politique, c’est le terrain, et c’est que nous avons toujours fait au PNDS et c’est ce qui nous a valu notre succès. Le président Issoufou a passé toutes ces années à être au contact des populations nigériennes même dans les contrée les plus reculées et inaccessibles. En effet, il a fait 80% de tous les villages du Niger. Il a sillonné le Niger de village en village. Le président actuel du parti, en tant que président régional de Zinder a aussi sillonné tous les villages de sa région et maintenant qu’il est le président national, il le fait dans tous le pays, comme a eu à le faire le président Issoufou Mahamadou. Personnellement, au début de notre parti, j’étais à Arlit, dans le cadre de l’implantation du parti, il n’y pas un village de l’Aïr que je ne connais pas. Ensuite, j’ai sillonné Dosso, Tillabéri, Tahoua. C’est pour dire que c’est dans la culture de notre parti d’aller vers les populations où qu’elles se trouvent et le plus souvent nous faisons ces périples avec le président de notre de parti de l’époque Issoufou Mahamadou. Ainsi, nous pensons que les autres partis doivent le faire. S’ils ne le font pas, c’est tant pis pour eux. Nous n’avions pas hérité, comme le MNSD, d’une rente à nos débuts. C’est sur le terrain que nous avions bâti notre popularité, par le travail en profondeur du Niger.

Un de reproches fait au PNDS est la question de Zakou Djibo dit Zakaï. Zakaï que le PNDS a toujours qualifié de voleur, de tapissier-brocanteur, se trouve être aujourd’hui le choyé du régime….

Quel choyé, c’est vous qui dites qu’il est choyé. Au PNDS tous nos militants sont choyés. Chacun de nos militants est important, indispensable et constitue une pièce maîtresse. Evidemment, les gens qui nous rejoignent, comme c’est le cas de Zakaï, sont bien accueillis et respectés qui qu’ils soient. Cela n’a rien à avoir avec la gestion de l’Etat et avec le rapport avec la justice. C’est d’ailleurs ça qui fait notre force, parce que nous n’avons fait que grandir progressivement. Nous n’avons pas grandi d’un coup. En 1993 nous avons eu 16 %, lors du hold-up électoral, selon les vrais chiffres nous avons eu 18 %. Aux élections de 1999, nous étions à 25%, 2004 nous étions restés à25% et aux dernières élections nous étions passés à 36 %. Ainsi, nous avons toujours enregistré l’arrivée de nouveaux militants que nous accueillons avec respect et qui finissent par s’intégrer au parti avec tous les droits et devoirs qui reviennent à tout militant.

Sauf que pour le cas de Zakaï, c’est un cas particulier parce que le PNDS a toujours critiqué cet opérateur économique. Nous avons toujours critiqué tous les ceux qui ont posé des actes critiquables. Ça ne nous gêne pas d’être avec tous ceux qui sont venus avec nous.

L’autre question d’actualité est celle du MNSD-Nassara. Avant-hier, on a suivi la décision de justice qui a déclaré nul et de nul effet le congrè tenu par l’aile Albadé Abouba et confirmé leur exclusion du dit parti, à qui vous avez pourtant transmis une lettre de reconnaissance. Quelle est votre réaction en tant que membre du CEN PNDS et ministre de l’Intérieur ?

Je voudrais que cela soit très clair. Nous sommes loyaux en amitié. Albadé et son groupe sont nos amis et ils le resteront. Quoi qui arrive, nous les soutenons. Donc, puisque ce sont nos amis, nous les soutenons et pensons avec eux qu’ils ont raison, donc nous sommes malheureux que la décision de justice soit celle-là et non celle que nous attendions, alors comme nous prenons acte. Nous demeurons solidaires d’eux !

Que faut-il comprendre à travers la lettre que vous leur avez adressée ?

Mes services et moi étions convaincus que leur congrès était légitime et légal. En première instance, la justice a pensé le contraire, nous prenons acte. C’est tout ! Nous avons pensé que l’acte motivé que nous avons pris était ce qu’il fallait faire. Nous n’avons aucun regret par rapport à cela. Quelle que soit la suite que réserveront les Albadé à cette décision, ils doivent savoir que nous sommes de coeur avec eux et que nous les soutenons. Même si vous dites qu’ils sont exclus, vous ignorez qu’ils sont quand même nombreux. Et ils ne sont pas n’importe qui. Ce sont des présidents de section du MNSD d’avant avec leurs troupes, leurs militants et leur légitimité. Ce n’est pas parce qu’on a décidé que le label va à un tel que celui qui n’a pas le label ne représente rien. Il faut donc faire attention !

Au niveau de l’Assemblée, un des députés ayant fait l’objet d’exclusion de son parti, entérinée par la Justice s’est retiré lors de l’élection du bureau de l’Assemblée nationale, par respect de la décision de la justice. Alors, beaucoup se demandent pourquoi pas le président de l’assemblée, Amadou Salifou qui se trouverait dans la même situation?

Non ! Non, ce n’est pas le même cas. Le président de l’Assemblée a été élu par une majorité. Si ce député avait maintenu sa candidature et qu’il avait été élu, il serait légitime et légal. Au moment où l’élection du président de l’Assemblée nationale il n’y avait pas de décision de justice. C’était en ce temps-là que la décision du Ministère de l’Intérieur. Il faut se rappeler que nous avons une majorité à l’Assemblée nationale et celle-ci ne change pas et elle n’a pas disparu parce qu’il y a eu cette décision de justice. Le gouvernement est aujourd’hui assis sur une majorité confortable. Cette majorité nous la devons aussi aux Albadé et c’est pour ça que je dis que nous tenons à leur montrer notre amitié, notre solidarité et notre soutien. Je pense qu’au-delà, leur action a contribué à garantir la stabilité de notre pays. Parce que je ne sais pas où nous en serions aujourd’hui, s’il n’avait pas rejoint le gouvernement, tel que le président le lui demandait, surtout contre tenu des intrigues qu’avaient engagées l’ancien président de l’Assemblée avec le chef de l’opposition actuel pour créer une situation de cohabitation. Ainsi, je crois qu’ils ont joué un rôle très positif dans la préservation de la stabilité dans notre pays, dans sa marche et dans le progrès que ce pays démocratique est en train d’enregistrer.

Comme ils ont intégré le gouvernement au nom du MNSD, avec cette décision de justice, quel va être leur sort ?

Ils restent au gouvernement. C’est le président qui décide de constituer un gouvernement et il le fait comme il veut. Il n’y a pas de texte qui dit que le gouvernement c’est le PNDS, le MNSD, le Lumana ou tel ou tel autre parti. Au gouvernement c’est des hommes que le président nomme. Un point un tiret.

Un mot sur la sécurité ?

S’il y a un résultat unanimement accepté de notre gestion c’est bien en matière de sécurité. Les Nigériens se réjouissent du fait qu’ils se sentent en sécurité avec ce régime. Avec notamment les patrouilles mixtes rurales et urbaines. En effet, chaque jour il ya plus de 700 véhicules qui circulent partout dans notre vaste territoire pour assurer cette sécurité. Cette sécurité n’existait pas avant. Les dépenses de sécurité du Ministère ont de 2009 à maintenant été multipliées par cinq. Même l’extérieur est témoin de cette sécurité. Récemment, un journaliste disait, au Président, qu’il a été à Diffa et que les militaires se plaignaient du manque de moyens. Mais c’est faux ! Qu’est-ce qu’il en sait ? Les moyens que nous avons mis à Diffa et ailleurs sont sans commune mesure avec tous ce qui a été mis dans l’armée durant toutes les autresannées passées.

On va parler de cette affaire de ‘‘bébés importés’’. Beaucoup pensent que c’est au niveau du PNDS que tout a été mûrement réfléchi pour faire débarquer Hama Amadou ?

Le PNDS n’a rien à avoir avec cette affaire de ‘‘bébés importés’’.Comment pouvez-vous penser, de manière délibérée, que nous allons créer une histoire de bébés pour accuser des personnes, qui sont parfois nos amis, pour les accuser d’avoir acheté des bébés au Nigeria, nous allons inventer une telle histoire, comment vous pouvez penser ou croire à ça? Nous avons beau être des hommes politiques mais nous sommes avant tout des hommes, des humains. Dans cette affaire aucun juge n’a dit que la procédure engagée est fausse. Le juge a dit qu’il est incompétent, c’est qui, je pense, est d’ailleurs suspect de la part de ce juge. Et d’ailleurs, tout le monde pense que c’est suspect. Donc aucun juge n’adit que c’est faux. Si lui Hama dit que c’est faux, il n’a qu’à faire son test ADN. C’est tellementsimple ! Je tiens à répéter quenous, nous n’avons rien à voir. Au contraire, nous avons même été gênés par cette affaire, nous aurions voulu qu’elle n’existe même pas. Mais elle est là, des informations ont été données, le Procureur s’en ai saisi et une poursuite a été engagée. Nous n’avons pas d’officine comme à Lumana pour créer une fausse histoire et la balancer pour éliminer un adversaire politique.

On dit que c’est parce que vous le craignez ?

Non ce n’est pas vrai ! On ne le craint pas. Demandez-lui si on le craint. Lui-même sait dans son fort intérieur qu’on ne l’a jamais craint. Nous le connaissons très très bien. Lui quand il était au pouvoir, nous n’avons jamais fui le pays, pourtant en ces temps là, qu’est-ce qu’il n’a pas fait, qu’est ce qu’il n’a pas inventé. Au demeurant, aux dernières élections, il n’était même pas deuxième. Il était loin derrière nous et faisait la moitié de nos voix. Nous faisions 36 %, lui n’en faisait que 18! Je ne comprends pas pourquoi il veut se présenter comme notre principal challenger. Alors qu’il était deux fois moins important il y a quatre ans et je suis convaincu qu’aujourd’hui, il sera encore moins important par rapport à nous.

Comment préparez-vous les élections au niveau du PNDS?

Nous les préparons comme d’habitude avec confiance. Nous avons foi au terrain. Nous avons toujours fait du terrain et nous continuons à faire du terrain. Il n’y a pas d’autres secrets pour les élections que le terrain et c’est justement cela qu’on reproche à Bazoum maintenant. Au PNDS nous n’avons pas hérité d’une rente comme le MNSD et les autres. Le MNSD a bénéficié de la rente du parti-Etat. Nous sommes un nouveau parti qui est sorti comme ça avec des jeunes gens qui n’ont rien. D’autres ont choisi des thématiques faciles pour devenir gros et s’essouffler à partir de seulement quelques années. Mais nous, c’est avec et grâce au terrain, au travail patient et sans rente de départ, que nous sommes devenus quelque chose, c’est pour cela que nous y croyons.

Beaucoup parlent d’un passage dès le premier du président de la République s’il se représente…

S’il lui arrive de passer dès le 1er tour, cela est possible et il sera passé de manière démocratique. C’est une éventualité qui existe ailleurs, elle peut l’être aussi ici au Niger. Nous, nous n’avons jamais dit, dans nos pronostics que le président passera dès le1er tour. Comme tout parti, nous souhaiterions que cela se passe tout en posant aussi l’hypothèse qu’il ne passe pas dès le 1er tour. Nous nous battons pour gagner les élections au 1er comme au 2ème tour. Car nous considérons que les élections seront libres, démocratiques et transparentes et qu’il faut se battre pour les gagner. Nous sommes aussi sûrs que rien n’est gagné à l’avance !

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