Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article



 Titrologie



Jeune Afrique N° 2833-2834 du

Voir la Titrologie


  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles



Comment

Politique

Boko Haram : au moins cinquante soldats nigériens tués lors d’une attaque sur le lac Tchad
Publié le mardi 28 avril 2015   |  Jeune Afrique


Un
© Reuters par Emmanuel Braun
Un drapeau pris aux forces de Boko Haram est brandi par des soldats nigériens entrés dans la ville de Damasak au Nigeria, le 18 mars 2015.


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Samedi, une attaque du groupe islamiste Boko Haram sur le lac Tchad a fait au moins cinquante morts dans les rangs de l'armée nigérienne, selon des sources tchadienne et nigériennes.
Boko Haram reste toujours actif dans la région du lac Tchad. Après une attaque des islamistes, samedi, un élu local s'attendait déjà à un bilan très lourd dans les rangs de l'armée nigérienne. Lundi, les bilans différaient selon les sources mais toutes évoquaient avec certitude plusieurs dizaines de morts.

"L'armée nigérienne a perdu 48 soldats et 36 sont portés disparus", a déclaré une source sécuritaire tchadienne, ajoutant que "des militaires ont fui et sont en train de regagner la localité de Bosso voisine." Interrogé par l'AFP, un élu du sud-est du Niger, région frontalière avec le Nigeria où l'assaut s'est produit, a fait, quant à lui, état de 80 soldats tués et d'une trentaine de disparus, tandis qu'une source proche de l'armée nigérienne mentionnait 100 morts et 17 disparus.

"Il y a eu énormément de pertes au sein d'une position militaire située à Karamga, une île particulièrement isolée du lac Tchad, dans laquelle 120 à 150 hommes étaient postés", a confirmé une source humanitaire.


"L'armée tente de faire un point de ceux qu'elle a perdus, pour savoir qui est mort et qui est porté disparu", a poursuivi cette source, selon laquelle 45 soldats basés sur l'île auraient pu être joints.
Aucun officiel ni cadre militaire nigérien n'a pu être contacté par l'AFP pour un commentaire. Si les estimations concernant les pertes sont confirmées par Niamey, l'assaut serait l'un des plus meurtriers pour la coalition régionale composée du Tchad, du Niger, du Nigeria, du Cameroun et du Bénin et active depuis quatre mois contre Boko Haram.
(Avec AFP)

 Commentaires