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Mission du Vice-président de l’Association des Médiateurs des pays membres de l’UEMOA (AMP/ UEMOA), à Ouagadougou (Burkina Faso) : Contribution pour l’organisation d’élections apaisées au Burkina Faso
Publié le jeudi 30 avril 2015   |  Cellule communication Médiateur de la République


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© Autre presse par DR
Mission du Vice-président de l`Association des Médiateurs des pays membres de l`UEMOA (AMP/ UEMOA), à Ouagadougou (Burkina Faso) : Contribution pour l`organisation d`élections apaisées au Burkina Faso


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Sur invitation du Médiateur du Faso, sollicité par le Président de la République du Burkina Faso, à s'impliquer dans le processus de la réconciliation nationale entamée par le gouvernement, les membres de l'AMP/ UEMOA ont séjourné du 19 au 23 avril 2015 à Ouagadougou pour accompagner les efforts des autorités de transition vers des élections libres et transparentes.
Cette mission conduite par le Médiateur de la République du Niger, SEM. Cheiffou Amadou, vice-président de l'AMP /UEMOA), était composée des Médiateurs de tous les pays de l'espace UEMOA ou leurs représentants. Elle avait pour objectif d'apporter au plus hautes autorités publiques et à l'ensemble des forces politiques et sociales de la nation burkinabè le message de paix, de concorde, de pardon et de solidarité pour un développement et un mieux être partagés. De façon spécifique, les Médiateurs entendent apporter leur contribution au succès de la transition et à la bonne tenue des élections qui achèvent ladite transition.
Pour ce faire, les Médiateurs ont réuni les différents acteurs de la scène publique et les forces sociales en présence (Président du Faso, Président du Conseil National de Transition, Mogho Naaba, Partis politiques, Forces de défense et de sécurité, Organisations syndicales, Organisations de la société civile, Autorités coutumières et religieuses et médias) pour promouvoir le dialogue, la tolérance et l'esprit de réconciliation, valeurs qui sont par ailleurs soulignées dans la Charte de la transition.

A l'issue de ces rencontres, les différents acteurs de la scène publique et les forces sociales ont formulé des recommandations et exprimé leurs préoccupations majeures. C'est ainsi que les autorités coutumières ont recommandé le respect de la dignité de la personne humaine, la promotion du bien commun, la solidarité et le principe de subsidiarité. Pour les partis politiques, elles ont trait au respect : de la Charte Africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance, du code électoral en vigueur, du calendrier électoral et des lois d'une manière générale. Ils ont en outre recommandé une stricte neutralité des ambassadeurs et de la communauté internationale, notamment à travers l'obligation de réserve qu'ils doivent observer ainsi que l'unification de l'armée nationale à travers une discussion franche avec l'ensemble des forces de défenses et de sécurité.
Les partis politiques de l'ex-majorité, pour leur part ont eu toutes autres recommandations dont ils espèrent qu'elles soient portées à l'attention du Président de la transition. Elles portent sur le retrait de la loi portant code électoral, votée par le Conseil National de Transition, la sécurisation des responsables politiques de l'ex-majorité et leurs biens, un meilleur contrôle des médias et la vigilance à observer face à certaines organisations de la société civile qui se comporteraient comme des milices.
A l'inverse, les organisations de la société civile invitent les anciens dignitaires du régime Compaoré à faire profil bas en demandant pardon au peuple burkinabè et en se retirant de la scène politique et des échéances électorales de 2015 et 2016. Mieux, elles demandent l'application effective du code électoral voté par le Conseil national de la transition le 07 avril 2015. En ce qui concerne les organisations syndicales, les exhortations ont été autant politiques que professionnelles.
A l'issue de toutes ces consultations riches en enseignements, les différentes couches socioprofessionnelles rencontrées ont salué cette initiative des Médiateurs de l'espace UEMOA pour l'esprit de solidarité dont ils ont fait montre à l'endroit de leur homologue du
Burkina Faso en particulier et du peuple burkinabé en général, en cette période transitoire et en prélude aux futures échéances électorales. Pour leur part, les Médiateurs de l'AMP/ UEMOA, satisfaits des échanges qui se sont déroulés dans un climat apaisé, ont promis d'intercéder auprès de qui de droit pour faire aboutir les différentes recommandations issues des rencontres.

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