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Méningite au Niger: 91 personnes tuées
Publié le vendredi 1 mai 2015   |  PANA


Vaccination
© Autre presse par DR
Vaccination contre la meningite au Niger


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Au total, 91 personnes ont été tuées par la méningite au Niger sur 1.243 cas enregistrés à la date du 24 avril 2015, soit une létalité de 7,3%, a révélé le ministre nigérien de la Santé publique, Mano Aghali. Répondant à une interpellation des députés à l’Assemblée nationale, le ministre de la Santé a précisé que plus de 70% des cas concernent la tranche des enfants de 2 à 15 ans.

Selon le ministre de la Santé, c’est à partir de la fin de la troisième semaine de mars que des districts de deux régions ont franchi le seuil épidémique. Il s’agit des districts sanitaires de Niamey II, Tibiri et Dioundjou (région de Dosso), le 22 mars, puis Niamey I et III, le 12 avril.

Au vu de l’évolution du nombre de cas à Niamey, a-t-il expliqué, il est à craindre que les districts IV et V soient également en situation d’épidémie. La surveillance biologique a mis en cause trois principales souches dont le méningocoque W (Neisseria meningitidis W) (40%), le méningocoque C (Neisseria meningitidis) (33,85%) et le streptocoque (Streptococcus pneumoniae) (23,08%).

«II s’agit d’une nouvelle situation qui a surpris le monde entier et qui se traduit par la non disponibilité de vaccin en quantité suffisante», a indiqué M. Aghali.

Depuis environ un mois, il sévit au Niger, une forme sévère de méningite, notamment de souche C et W. Face à cette situation, le gouvernement a ordonné la vaccination dans les aires de santé des districts en épidémie, selon la réglementation internationale.

En outre, il a procédé à un renforcement des stocks de sécurité de médicaments et vaccins au niveau central, à l’ouverture des centres de prise en charge des cas et au renforcement des capacités du service des maladies infectieuses de l’Hôpital National de Niamey.

Selon les députés auteurs de l’interpellation du ministre de la Santé, la situation actuelle crée la panique et le désarroi, en particulier au sein des populations de la ville de Niamey. Elle demeure favorable à la survenue de toute sorte de marchandage, voire de spéculation sur les vaccins de la méningite.

«Pire, le coût du vaccin, quand on en trouve, est passé du simple au double: 55.000 à 112.000 FCFA les dix (10) doses. Ce qui n’est pas à la portée de l’écrasante majorité des Nigériens, quand on sait qu’un ménage compte au minimum sept personnes. Cela engendre tout naturellement, le développement de l’instinct de survie où certaines catégories sociales nanties se mettent à l’abri de la maladie alors que l’écrasante majorité de Nigériens s’exposent impuissants au redoutable germe de la méningite», ont-ils fait remarquer.

«Il arrive, dans bien de cas, que même lorsque la capacité financière le permet, le produit n’est pas toujours disponible ou quand il l’est l’on n’est pas toujours sûr de son efficacité compte tenu des conditions souvent douteuses de conservation et d’administration».

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