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Une atteinte à la sûreté de l’Etat ?
Publié le vendredi 8 mai 2015   |  Le Courrier


République
© Autre presse par DR
République du Niger


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Depuis quelques temps notre pays est inondé par des rumeurs et commentaires de tout genre faisant état d’une conspiration dont l’objectif serait d’attenter à la vie du Chef de l’Etat, Président de la République. C’est presque le même plat voire les mêmes suspicions qu’en 2011 quand Issoufou Mahamadou avait fait cas dans un massage à la nation d’un coup de force qui voulait écourter sa vie.

En effet, ces derniers temps, l’opinion est inondée par une « information » faisant cas d’atteinte à la sûreté de l’Etat dont des marabouts et des alliés du pouvoir seraient les instigateurs. Vrai ou faux ? En tout cas, pour l’heure rien d’officiel. Mais, les commentaires continuent toujours avec des interpellations de quelques marabouts et des proches de certains ténors du régime à la police judiciaire. Le but de la supposée conspiration serait de mettre en parenthèse la 7ème République et de faire d’un personnage politique Président de la République par intérim , conformément à l’article 53 de la Constitution qui stipule que : « En cas de vacance de la présidence de la République par décès , démission , déchéance ou empêchement absolu , les fonctions du Président de la République sont provisoirement exercées par le Président de l’Assemblée nationale…….. Il est procédé à des nouvelles élections présidentielles 45 jours, au moins et 90 jours, au plus, après l’ouverture de la vacance. ».



Cette information non encore démentie est répandue dans tout le pays et va plus loin avec des supputations, spéculations et analyses autour de la question. Certains analystes poussent la réflexion pour dire que dans l’éventualité d’un tel schéma ce serait un exclu du MNSD qui serait à la tête du Niger, après des élections anticipées. C’est la situation qui semble empoisonner aujourd’hui l’atmosphère politique. En tout état de cause, les Nigériens ont droit à l’information, il faut donc que les autorités sortent pour informer les Nigériens sur cette question contraire aux principes démocratiques. Et l’information, si elle s’avère, les commanditaires et leurs complices doivent être sévèrement sanctionnés conformément aux lois et règlements de la République du Niger. Mais, il ne faudrait pas également perdre de vue que le code pénal nigérien ne prend pas en compte les questions de sorcellerie et de maraboutage, c’est-à-dire, toute question liée au mystique. Affaire à suivre…

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