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L’air du temps : Haro sur les conducteurs indélicats !
Publié le vendredi 8 mai 2015   |  Nigerdiaspora




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Dans les rues du centre-ville de Niamey, presque toujours bondées de véhicules, on a souvent besoin de retenir son souffle pour ne pas exploser de colère face aux comportements indélicat de certains usagers. Il se passe en effet que dans le l’embrouillamini des embouteillages qui sont devenus quasi-quotidiens sur les axes névralgiques de la capitale, certains usagers jouent beaucoup à compliquer la vie aux autres, transformant ainsi nos rues en une véritable jungle.
Nous qui sommes riverains de la voie principale allant de la Place de la Concertation vers le Rond point Justice, via la Place du Petit marché et l’Hôtel de ville, en sommes les témoins de premières loges. Et chaque jour, nous assistons à des spectacles inédits qui en disent long sur le degré d’insouciance doublée d’indélicatesse de certains usagers vis-à-vis des autres. Tenez, l’autre jour, alors que des véhicules étaient pris dans le piège infernal de l’embouteillage, un automobiliste ne s’est pas gêné pour stationner en pleine rue, le temps qu’un vendeur ambulant d’accessoires d’automobile lui change les essuie-glaces de sa voiture. Imaginez le désarroi des autres usagers qu’il a bloqués, tout peinard, durant de longues minutes, sans prêter attention au concert de klaxons déclenché par son attitude très irrévérencieuse. Il a fallu l’intervention des agents de la circulation qui se trouvaient non loin de là pour l’obliger à avancer. Mais ce cas est moins grave que celui de cet automobiliste qui a sciemment bloqué une ambulance en situation d’urgence, pendant de longues minutes à la hauteur du mur de l’ONEP.

Sourd, aveugle et muet, l’individu au volant de sa RAV4 a royalement ignoré les signaux de détresse (sirène et gyrophares) lancés par l’ambulancier pour supplier les gens à lui dégager la route. Non, notre Monsieur sans cœur, ne s’est pas senti concerné. Non, Monsieur était plutôt occupé à échanger, sans doute avec sa dulcinée, au téléphone, ignorant tous les regards accusateurs et autres gestes de désapprobation lancés vers lui par les passants. Devant cette scène, j’en étais arrivé à me demander s’il ne serait pas bon de recourir à certaines méthodes certes radicales, mais très efficaces, pour dégager la route au passage des ambulances. Dans un pays très voisin du Niger, c’est un gros bras (évidement porteur de tenue) qui descend de l’ambulance pour concasser, à coups de marteau, les vitres des véhicules des conducteurs récalcitrants. En peu de temps qu’il n’en faut, la voie est toute dégagée. Ça marche à tous les coups !... C’est un peu fort comme méthode, mais nous estimons que nous n’avons pas le droit de badiner quand il s’agit de sauver des vies.

Car, en prenant le cas d’un patient évacué pour cause de crise cardiaque, on réalise aisément que chaque minute gagnée est porteuse d’espoir de sauver sa vie. Mais, visiblement à Niamey, beaucoup de gens n’en ont cure. Et c’est bien dommage !

Assane Soumana

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