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CSC : Un arbitre fortement partisan
Publié le samedi 9 mai 2015   |  L'actuaté


Communiqué
© Autre presse par dr
Communiqué de presse du Conseil Supérieur de la Communication (CSC) : Le CSC salue le traitement professionnel de l`actualité sur la guerre contre Boko Haram par la presse écrite nationale


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Le Conseil supérieur de la communication (CSC), de par ses attributions constitutionnelles, doit être une instance de régulation des médias et de la communication impartiale, c'est-à-dire sans partipris. Mais encore faudra-t-il que les acteurs qui l'animent soient indépendants, mettent de côté leur coloration politique -pour ceux d'entre eux qui en ont- pour mieux arbitrer.
Ce qui est apparemment loin d'être le cas du CSC actuel, mis en place par les guristes, qui caressent ouvertement le rêve d'instaurer la pensée unique dans le pays parce que ne supportant pas les critiques contre leur régime. Même si lesdites critiques sont fondées. Ils sont tellement attachés à la pensée unique qu'ils ont décidé de subventionner régulièrement, à travers une ligne de financement, les journaux, radios et télévisions privés qui les flattent dans leur mauvaise gestion des affaires publiques. Comme si cela ne suffisait pas, ils ont même acheté, par opérateurs économiques interposés, des groupes privés, après avoir placé les médias publics sous coupe réglée. Ils sont tellement allergiques à la contradiction et à la libre pen sée qu'ils cherchent parallèlement à faire taire, dans le même temps, par divers subterfuges, les quelques rares organes de presse privés qui refusent l'asservissement.
Et pour la réalisation de cette sale besogne, ils recourent aux services du CSC pour sanctionner les médias "mal pensants" pendant que les médias acquis à la cause des guristes peuvent se permettre toutes les dérives inimaginables, insulter, vilipender, traîner dans la boue sans aucune preuve les acteurs de l'opposition, sans risque d'être inquiétés. Nous n'avons point besoin de citer les titres, qui s'adonnent impunément à ce genre de pratiques aux antipodes de règles déontologiques de la profession, ils sont connus de tous.
Mais le CSC rechigne à sévir contre ces organes parce qu'ils font "du bon boulot" pour les guristes qui dirigent. Par contre, lorsqu'il s'agit des organes "mal pensants" qui rapportent des faits qui dérangent les princes au pouvoir, il n'a même pas besoin d'attendre d'être saisi d'une plainte par la personnalité politique mise en cause, il s'autosaisit immédiatement pour sanctionner l'organe "fautif". On ne s'attaque pas impunément aux guristes, telle semble être la devise du CSC dont le vice-président est notoirement connu comme étant un militant affiché du PNDS Tarayya, le parti présidentiel.
Pour la petite histoire, il semble d'ailleurs qu'il est particulièrement très entreprenant lorsqu'il s'agit de chercher des misères aux organes de presse "mal pensants" comme votre humble serviteur L'Actualité, qui se trouve dans le collimateur de l'institution depuis plusieurs mois. Certains soutiennent même qu'il lui arrivait de pousser des acteurs mis en cause par des organes de presse, à porter plainte et à proposer parfois ses services pour la rédaction des droits de réponse. Ainsi fonctionne le CSC sous le régime Guri, qui a établi une classification des médias en "organes amis et organes ennemis".
Oudou

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