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Le Sahel N° 8865 du 26/1/2015

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Ouverture hier de la 19ème session extraordinaire du Comité Interparlementaire (CIP) de l’UEMOA : L’impact de la croissance démographique sur le développement des Etats membres et la microfinance au menu
Publié le mardi 12 mai 2015   |  Le Sahel


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© Autre presse par DR
Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA)


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Niamey, la capitale du Niger abrite depuis hier après midi, la 19ème session extraordinaire du Comité Inter parlementaire de l'UEMOA (CIP-UEMOA). La cérémonie d'ouverture a été présidée hier après midi à l'Hôtel Gaweye par le président du CIP-UEMOA M. Victor Dangnon en présence du 4e vice-président de l'Assemblée Nationale du Niger, du ministre de la Communication et des Relations avec les Institutions, M. Yahouza Sadissou ainsi que du Représentant résident de la Commission de l'UEMOA M. Serigne Mbacke Sougou et d'autres invités.

Au cours de la cérémonie, les participants se pencheront sur deux (2) principales thématiques. La première thématique porte sur l'impact de la croissance démographique sur le développement des Etats membres de l'UEMOA tandis que la seconde thématique, elle, est relative à la micro finance dans l'espace communautaire. En prenant la parole à cette occasion, le président du CIP-UEMOA, M. Victor Dangnon a indiqué qu'il s'agit, à travers les présentations et les débats, d'aider les députés à mieux appréhender les interrelations entre la croissance démographique et le développement et de susciter un débat sur la nécessité de veiller à mettre en adéquation les objectifs de développement durable avec les politiques de population des Etats membres de l'Union. En effet, il a rappelé que l'Afrique de l'Ouest en général, et l'espace UEMOA en particulier, est l'une des dernières régions du monde à ne pas avoir achevé sa transition démographique. Selon lui, l'augmentation rapide de la population, entraîne une dégradation constante, parfois spectaculaire des ressources, une inadéquation entre les besoins en éducation, en santé et les moyens dont disposent les Etats.

A l'issue de cette réunion, les députés proposeront également des axes d'actions permettant aux Etats membres de maîtriser leur démographie en vue d'assurer leur développement social et économique. Parlant du second thème qui porte sur la microfinance dans les Etats membres de l'UEMOA, il a rappelé que ce thème a déjà fait l'objet d'une communication lors de la deuxième réunion du sous-comité chargé des politiques fiscales, douanières et commerciales et celui des politiques économiques financières et monétaires, tenue à Cotonou en décembre 2014. En raison de la qualité de la communication, de la pertinence des questions posées, la réunion a recommandé sa réédition au profit de l'ensemble des députés. ''C'est aujourd'hui chose faite. L'histoire retiendra le Niger comme l'aboutissement de cette recommandation de Cotonou'', a-t-il dit.
Selon des estimations chiffrées, en 2013, on y comptait dans l'espace UEMOA, plus de 729 institutions de microfinance totalisant plus de 12,5 millions de clients, soit 15% de la population active, pour des transactions évaluées à quelque 769 milliards de FCFA. M. Victor Dangnon devait préciser que malgré le dynamisme de ce secteur, on constate depuis quelques années, des dysfonctionnements qui ont entraîné une dégradation de la qualité des services.

Un diagnostic a été fait, un Programme Régional d'Appui à la Finance Décentralisée (PRAFIDE) et un nouveau référentiel comptable spécifique au secteur ont été élaborés et un nouveau cadre juridique communautaire a été élaboré par la BCEAO en 2008 pour régir le secteur. Des politiques nationales de la microfinance, ont été adoptées par la plupart des Gouvernements de l'Union.

Auparavant, le 4e vice de l'Assemblée Nationale M. Mohamed Ben Omar, a exprimé le souhait que ces assises soient fécondes et que des pistes de solutions soient dégagées afin de permettre à nos Etats de résoudre durablement le déséquilibre entre la création de richesse et la croissance démographique. Il a mentionné qu'à tort ou à raison, la croissance exponentielle de la population est considérée comme un handicap majeur au décollage économique et social et au développement. «Assurément, le dysfonctionnement du système éducatif, la mauvaise qualité du système sanitaire, le chômage endémique des jeunes et la pauvreté ambiante des masses urbaines et rurales sont des agrégats qui alertent sur les caractéristiques démographiques d'un Etat », a déclaré le 4ème Vice président de l'Assemblée nationale. M. Mohamed Ben Omar a, enfin rassuré que la mutualisation de nos efforts permettra de relever le défi démographique en vue de contribuer au développement de notre espace commun.

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