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Le Sahel N° 8865 du 26/1/2015

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Journée nationale de la Femme : Mobilisation des femmes travailleuses de SOGEA SATOM (VINCI) en faveur des démunis
Publié le jeudi 14 mai 2015   |  Le Sahel


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© Autre presse par DR
Journée nationale de la Femme : Mobilisation des femmes travailleuses de SOGEA SATOM (VINCI) en faveur des démunis


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Pour donner un sens à la journée nationale de la Femme, les femmes travailleuses de la SATOM se sont mobilisées hier à travers une initiative humanitaire qui a consisté à vacciner un millier de personnes dans deux écoles primaires et le Centre recueillant des femmes victimes de la fistule obstétricale.
Pour Mme Leila Ba qui parlait à la cérémonie au nom de ses collègues femmes travailleuses de SATOM, «c'est une grande journée pour toutes les femmes du Niger, mais malheureusement l'heure n'est pas aux réjouissances à cause de l'épidémie de méningite qui sévit dans notre pays. C'est pourquoi nous avons choisi d'offrir 1.000 doses de vaccins anti méningocoques aux populations démunis de certains quartiers de Niamey ». Pour le Chef d'Agence SOGEA SATOM Niger, M. Georges Alé, il s'agit de situer cette initiative des femmes travailleuses de SOGEA SATOM dans une action citoyenne qui a pour but d'accompagner le Gouvernement du Niger dans ses efforts de combattre l'épidémie de méningite par la vaccination des populations.
Les séances de cette vaccination itinérante a été menée par les soins de la Clinique Gamkallé de Niamey. Ainsi ils étaient nombreux des jeunes scolaires et souvent avec leurs parents n'ayant pas été vaccinés à l'être par cette initiative. L'école « Di Aissé Aimatounou» au quartier Kouara Tégui, 1ère étape, est un établissement d'enseignement pré-maternel qui recueille les enfants des handicapés pour les scolariser. La Directrice, Mme Chaibou Mariama, le Chef du quartier, M. Issoufou Hekoye ont tenu a exprimé vivement leur gratitude aux femmes de la SOGEA SATOM qui ont pensé à eux à un moment critique qui est celui de cette épidémie de méningite en formulant l'espoir que d'autres bonnes volontés se manifesteront pour aider leur jeune école, qui ne compte pour le moment que deux salles de classes alors que le besoin de scolarisation dans ce quartier périphérique pauvre de Niamey est de plus en plus grand.

Au Centre Dimol qui recueille et assiste les femmes victimes de la fistule obstétricale, la Directrice, Mme Traoré Salamatou a elle aussi vivement salué cette initiative des femmes travailleuses de SOGEA SATOM auxquelles elle a tenu à exposer la détresse morale et l'abandon social dont sont victimes des femmes atteintes de la fistule obstétricale et qu'elle recueille dans son ONG pour les aider et accompagner en milieu hospitalier ou elles peuvent guérir après une opération chirurgicale. La séance de vaccination itinérante s'est terminée au niveau de l'Ecole primaire Solidarité au quartier périphérique de Lossa Goungou. Cette Ecole primaire qui a démarré cette année avec le recrutement d'une centaine d'enfants issus des milieux très pauvres est l'œuvre d'un Congolais brazzavillois, résident et citoyen nigérien de cœur, M. Rubens Mbokokoa qui se bat pour que tous les jeunes nigériens qui ont l'âge d'aller à l'école soient scolarisés même s'ils issus des milieux pauvres. Il a déjà a son actif la création de l'école primaire des quartiers pauvres de « Toungouzourou», de « Tchana carré ».
Le plus souvent c'est une simple parcelle d'habitation dans laquelle sont érigées des salles de classe en paillotte ou des enfants d'aveugles, de sourds muets et d'autres personnes très pauvres peuvent venir étudier. « C'est, dit-il, la façon pour moi de rendre à ce pays le Niger ce qu'il m'a fait en me donnant l'asile politique en 2000 quand mon pays le Congo Brazaville était à feu et à sang. Pour le moment l'Ecole Solidarité compte environ 120 élèves qui sont scolarisés gratuitement avec cantine ou ils peuvent manger à leur faim de lundi à samedi. Je me réjouis aujourd'hui de cette initiative des femmes de SATOM qui apporte ainsi leur véritable solidarité au meilleur sort des enfants des milieux démunis que nous scolarisons».

Mahaman Bako(onep)

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