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Le Sahel N° 8865 du 26/1/2015

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Point de presse du Conseil Supérieur de la Communication : Présentation de deux rapports dont celui sur les exactions subies par les journalistes les 16, 17 et 18 janvier 2015
Publié le lundi 18 mai 2015   |  Le Sahel


Communiqué
© Autre presse par DR
Communiqué de presse du Conseil Supérieur de la Communication (CSC) sur les conclusions de sa dernière session : d`importantes décisions prises par le CSC à l`issue de la session


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Le Conseil Supérieur de la Communication (CSC) a présenté, jeudi dernier le rapport synthétique des groupes de travail chargé d'investiguer sur les exactions subies par les médias et les journalistes lors des événements des 16, 17 et 18 janvier 2015, et celui du groupe chargé des autorisations d'exercice des services de Radiodiffusion sonore privés et Associatifs. C'était au cours d'un point de presse qui a enregistré la présence du président du CSC M. Abdourahamane Ousmane. Le premier rapport a été présenté par le rapporteur du CSC M. Laoual Salaou Ismael, tandis que le second rapport a été présenté par le vice-président du CSC M. Ali Ousseini.


C'est suite aux plaintes déposées par la Direction Générale de la Radio Télévision Ténéré (RTT) et la Direction Générale de la Radio Canal ESPERANCE, et face aux interpellations dont le CSC a été l'objet que la Plénière du CSC lors de sa session ordinaire tenue du 22 au 26 Janvier 2015, qu'il a décidé de mettre en place un groupe de travail en vue d'investiguer sur les exactions subies par les médias et les journalistes dans le cadre de la couverture des événements des 16, 17 et 18 Janvier dernier. A cet effet, le groupe de travail installé le 5 février 2015 par le président du CSC, avait disposé de 15 jours pour déposer son rapport. Notons que dans le cadre de ses investigations, le groupe de travail a procédé à la lecture de 57 journaux parus entre le 12 et 20 Janvier, le visionnage et l'écoute de neuf (9) éléments audiovisuels diffusés les 16, 17 et 18 janvier 2015 par les médias publics et privés de la place ainsi que la lecture de dix (10) déclarations de presse relatives aux dits événements et les journaux télévisés des médias publics et privés relatifs aux événements.

Poursuivant sa présentation, M. Laoual Salaou Ismael a ajouté que le groupe de travail a effectué des visites au niveau de onze (11) médias et recueilli les témoignages de trente (37) journalistes et chauffeurs, victimes directes et collatérales des événements. Le groupe de travail a également recueilli la version de la Direction Générale de la Police Nationale et du Haut Commandant de la Garde Nationale du Niger. A cet effet, il a précisé que conformément à la procédure suivie devant le CSC, notamment celle prévue à l'article 25 de la loi n°2012-34 du 7 juin 2012, le Conseil Supérieur de la Communication a notifié son rapport provisoire par lettre N°0094/P/CSC/SG en date du 9 Avril 2015 à la Direction Générale de la Police Nationale et par lettre N°0095/P/CSC/SG en date du 9 Avril 2015 au Haut Commandant de la Garde Nationale du Niger afin qu'ils présentent leurs observations écrites.

Un délai de 7 jours leur a été accordé, mais à la date du 14 mai 2015, le CSC n'a reçu aucune réponse écrite de la part de ces institutions. Il ressort, des investigations que des médias et des journalistes ont subi des exactions de la part des forces de maintien de l'ordre dans certains cas, au cours des événements survenus les 17 et 18 janvier 2015 en violation des dispositions des articles 20, 78 et 79 de l'ordonnance 2010-35 du 4 juin 2010 portant régime de la liberté de presse.

A l'issue des investigations, le groupe de travail recommande entre autres, à l'endroit du CSC, d'initier une campagne de vulgarisation des avantages liés à la carte de presse de journaliste professionnel auprès des journalistes , des autorités publiques, des Forces de Défense et de Sécurité(FDS) et des Citoyens ; d'organiser des rencontres entre le CSC et les responsables des FDS sur les avantages que confère la carte de presse de journaliste professionnel ; assurer la protection des journalistes lors des manifestations publiques conformément aux dispositions des textes en vigueur. A l'endroit des journalistes, le groupe de travail recommande de se procurer de la carte de presse de journaliste professionnel du Niger ; de décliner leur identité auprès du responsable des éléments chargés du maintien de l'ordre en présentant leur carte de presse de journaliste professionnel du Niger, de ne pas se placer entre les manifestants et les FDS ; et de respecter les consignes données par les FDS.

S'agissant du second rapport du groupe de travail chargé des autorisations d'exercices des services de Radiodiffusion sonore privés et associatif, il a été présenté par le vice-président du CSC, M. Ali Ousseini. A l'entame de ses propos, il a souligné que le second groupe de travail a reçu cinquante sept (57) dossiers de demande d'autorisation d'exercice. Ces dossiers ont été répartis en typologie. Il a été, à cet effet dégagé neuf(9) dossiers de demande de création de radios privées ; trois (3) dossiers de demande de création de relais de radios privées ; un dossier de demande de création de radio internationale ; quarante (40) dossiers de demande de création de radios communautaires dont un dossier de régularisation ; trois (3) dossiers de prorogation d'autorisation provisoire ; un dossier de changement de promoteur et de prorogation d'autorisation définitive.
En effet, pour examiner les 57 dossiers, le groupe de travail a d'abord classé les dossiers par catégorie notamment, les dossiers de création des radios privées ; les dossiers de création de relais ; les dossiers de création des radios communautaires ; les dossiers de prorogation ; les dossiers de régularisation ; et les dossiers de changement de promoteur. Le groupe de travail a également examiné les dossiers au fond avec la vérification de la conformité aux normes techniques en passant en revue la grille des programmes ; le synopsis des émissions ; et le matériel technique. Au terme de l'analyse des dossiers, cinquante (50) dossiers ont été jugés recevables et sept (7) dossiers restent non recevables. Parmi les dossiers classés non recevables, on note cinq(5) dossiers de création de radio communautaire, un dossier de prorogation et un dossier de création de relai de radio privée.

En ce qui concerne le dossier de demande d'autorisation des relais de radios privées, la demande déclarée non recevable est relative à celle formulée par la radio Labari. Le dossier a été déclaré incomplet. Pour ce qui est des dossiers de demande d'autorisation de radios communautaires, cinq (5) demandes formulées par l'Association Jama'at Islamique Ahmadiyya ont été déclarées non recevable. Le vice-président du CSC a expliqué que dans l'analyse au fond, après avoir passé en revue le statut et l'arrêté de création, le groupe de travail a relevé que c'est une association à caractère confessionnel dont l'objectif vise à propager l'islam interprété par le fondateur du mouvement de Ahmadiyya et ses califes, et à promouvoir une étude comparée de religion. S'agissant de la radio privée intermédia, la demande de prorogation a été déclarée non recevable.

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