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Dissidence dans les partis de la majorité Hamani Harouna à l’école de Ben Omar ?
Publié le jeudi 21 mai 2015   |  NIGERDIASPORA


Me
© Autre presse par DR
Me Boubacar Mossi répond au Procureur et à Ben Omar


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Une fronde. C’est ce que tenterait de créer le député Hamani Harouna à l’UDR-Tabbat, le parti sous la bannière duquel il est élu député à l’Assemblée nationale. Selon des sources dignes de foi, rien ne va plus entre lui et le président du parti Amadou Boubacar CISSE (ABC) depuis qu’il a mis en oeuvre la machine d’évincer le président de son parti.


Ce dernier semble jusque-là tirer son épingle du jeu puisqu’il est en bonne entente avec les 5 autres députés de sa formation politique qui siègent au parlement. Donc on ne peut dire pour son compte qu’il y a péril en la demeure. Avec ces élus, ils se fréquentent bien et tiennent même régulièrement des réunions sur la vie de l’UDRTabbat. Toutefois, une dissidence n’est jamais souhaitable pour une formation politique. Si le député Hamani Harouna avait pu rallier à sa cause les autres élus du parti sans doute qu’il n’aurait qu’à proposer ce qu’il voudra au Guri, à la recherche de dissidents même s’ils devaient provenir des rangs des alliés, et il l’obtiendra. Mais pour l’instant, notre député ne peut compter que sur ses propres forces. D’ailleurs, notre confrère L’Enquêteur lui impute d’avoir créé son propre parti qui serait dénommé Nouvelle génération pour le Niger (NGN-Halal). Si ça se trouve, il faudra dire que l’homme aura fait preuve d’un grand courage. Parce que, la création d’un parti sera sa démission de fait de l’UDR-Tabbat et une démission équivaut à la perte de son siège à l’Assemblée nationale. Ils ne sont pas nombreux les Nigériens à pouvoir prendre une telle décision. Mais le fait est que pour l’instant on n’en est pas encore là. Aucune déclaration officielle de la volonté de créer une formation politique encore moins un quelconque lancement d’activités n’est venu de Hamani Harouna. On est donc toujours au stade des présomptions. La seule certitude est que comme pour le cas des interminables coupures d’électricité, le courant ne passe plus très bien entre le député et sa formation politique. A en croire des sources proches de l’UDR, cela ne date pas d’aujourd’hui. Depuis quelques temps, soutiennent ces sources, Hamani Harouna aurait fait des pieds et des mains pour arracher le parti à ABC. Hélas, les Assemblées générales et autres réunions initiées à cet effet sont tombées à l’eau avant même de prendre forme. C’est justement là où il rejoint Ben Omar du RDP-

Jama’a qui avait aussi fait des pieds et des mains pour renverser Hamid Algabid. Sans succès. En accordant le crédit qu’il mérite à l’info de notre confrère ci-haut cité, on peut supposer que le député Hamani Harouna a bel et bien son parti politique dans la poche mais qu’il ne peut prendre le risque de le sortir au grand jour en acceptant de perdre le siège parlementaire que lui a offert l’UDR-Tabbat. D’autres militants qui le connaissent bien jurent sur tous les saints que l’homme n’aura jamais le courage de démissionner et que ses humeurs ne sont qu’une manière de faire chanter ABC. Mais quoi qu’il en soit, au parti de Amadou Boubacar Cissé, l’éventuel départ de Hamani Harouna est envisagé avec sérénité, voire, souhait. « Il ne représente rien politiquement », « il ne justifie d’aucune base électorale » dit-on. En conséquence, certains militants que l’homme aurait démarchés sans succès voient même dans son éventuel départ une source de stabilité pour l’UDR-Tabbat.

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