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Niger: le parlement prolonge de trois mois l’état d’urgence dans le sud-est
Publié le jeudi 28 mai 2015   |  AFP


Niger
© AFP par BOUREIMA HAMA
Niger : vote pour le déploiement de troupes contre Boko Haram
Lundi 9 février 2015. Niger. L`Assemblée nationale nigérienne a approuvé lundi le déploiement de troupes pour combattre Boko Haram au Nigeria.


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L'Assemblée nationale du Niger a prolongé pour trois mois l'état d'urgence dans la région de Diffa (sud-est), à la frontière avec le Nigeria, où l'armée combat Boko Haram depuis février, a annoncé mercredi le vice-président du parlement.

"La prolongation de trois mois de l'état d'urgence a été adoptée à l'unanimité des députés présents", a affirmé à la radio d'Etat Daouda Malam Marthé, premier vice-président du Parlement.

"Des éléments de Boko Haram sont là" et "la prolongation de l'Etat d'urgence est une nécessité", a estimé cet élu du parti au pouvoir.

Le ministre nigérien de l'Intérieur Hassoumi Massaoudou a confirmé mardi devant les députés, la présence des combattants de Boko Haram dans la zone de Diffa, frontalière avec le nord-est du Nigeria, considéré comme le fief des islamistes.

"Ils existent. Ils sont en brousse et sur le lac Tchad" et "ils ne sortent que la nuit" de peur "d'être bombardés", a assuré le ministre.

L'état d'urgence avait été décrété à partir du 11 février pour un délai de quinze jours et renouvelé pour trois mois, à la suite des toutes premières attaques des islamistes contre le Niger.

Il accorde des pouvoirs supplémentaires aux forces de sécurité, dont celui "d'ordonner des perquisitions à domicile de jour et de nuit".

Selon M. Massaoudou, au total 841 membres présumés de Boko Haram ont été interpellés par les services de sécurité, dont 695 ont été déférés, 52 libérés et 643 inculpés.

Début mai, les autorités nigériennes ont fait évacuer quelque 25.000 habitants des îles du lac Tchad, par crainte de nouvelles attaques des islamistes nigérians de Boko Haram après un assaut meurtrier fin avril.

Le 25 avril, une attaque de Boko Haram contre une position militaire nigérienne située sur une île du lac Tchad avait fait au moins 74 morts, dont 28 civils, et 32 disparus.

Ces pertes sont les plus lourdes subies par le Niger depuis que le pays est entré en guerre contre le groupe islamiste nigérian début février.

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