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Niger: 650 arrestations liées à Boko Haram depuis février
Publié le jeudi 28 mai 2015   |  Autre média


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© Autre presse par DR
Front contre Boko Haram au Nigeria : troupes tchadiennes


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Le Niger a arrêté et inculpé 643 personnes depuis février pour leurs liens avec le groupe islamiste nigérian Boko Haram, a déclaré au parlement le ministre de la Sécurité Hassoumi Massaoudou.

Le Niger a déployé 3.000 soldats au profit d'une force régionale commune formée avec le Tchad, le Cameroun et le Nigeria qui cible l'insurrection de Boko Haram, qui a déjà fait des milliers de morts.

Plusieurs réseaux de Boko Haram et des cellules dormantes ont été démantelés dans la région de Diffa au sud du Niger, à la frontière avec le Nigeria, depuis l'état d'urgence déclaré en février.

"Si cette mesure n'avait pas été prise, nous aurions pu avoir un soulèvement à l'intérieur même de Diffa," a déclaré le ministre au Parlement mardi soir.

Les personnes arrêtées et détenues ont été inculpées d'actes de terrorisme et association de malfaiteurs.

Boko Haram, qui se traduit littéralement par "l'éducation occidentale est un péché" en langue haoussa du nord, a commencé une insurrection en 2009 pour établir un Etat adhérant à une charia stricte.

Le groupe contrôle une superficie de la taille de la Belgique, mais a depuis été repoussé par les troupes nigérianes, soutenues par le Tchad, le Niger et le Cameroun.

Par ailleurs, il s'avère que des étrangers occupent des postes importants dans la hiérarchie de Boko Haram, après la découverte d'enregistrements vidéo dans des camps de l'organisation islamiste pris par les gouvernementaux dans le nord-est du Nigeria.

"Des étrangers parmi les djihadistes"

Le gouvernement nigérian avait déjà évoqué la présence d'étrangers parmi les djihadistes de Boko Haram, qui ont pris les armes en 2009, mais il n'avait jusqu'ici aucune preuve à avancer.

"Ces étrangers combattent aux côtés des autres terroristes", a-t-on déclaré de source militaire. "Ce sont aussi des experts et des formateurs."

En 2012, des informations avaient circulé selon lesquelles des hommes d'Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) entraînaient des djihadistes au Nigeria.

Dans une vidéo, on voit des responsables de Boko Haram rendre des jugements au nom de la charia, la loi islamique, devant une foule rassemblée dans un champ.

L'un des hommes parle l'arabe du Soudan.

"Dieu a ordonné à tous les croyants d'appliquer ses sentences", lance cet homme, qui porte un turban blanc. "Dieu nous a ordonné de couper la main du voleur et de fouetter l'homme et la femme adultères."

A son côté, un homme au turban noir opine de temps en temps du chef pour approuver ses propos. Des turbans de cette sorte ne sont pas portés habituellement dans le nord-est du Nigeria.

Près des deux hommes, un prédicateur utilise un haut-parleur et s'exprime en langue haoussa, parlée dans l'ouest de l'Afrique et notamment au Nigeria. Derrière le petit groupe, un autre homme agite le drapeau noir de Boko Haram.

On voit ensuite des hommes et des femmes qui sont fouettés, ainsi que plusieurs amputations de mains, sous les acclamations de la foule.

Un homme, placé dans un trou et dont la tête seule dépasse du sol, est lapidé jusqu'à ce que mort s'ensuive.

Les militaires nigérians pensent que cette scène a été filmée dans l'Etat de Borno ou près de la ville de Gwoza, ancien quartier général du groupe islamiste. On peut voir en arrière-plan les monts Mandara.

La découverte de ces enregistrements a été annoncée par les médias nigérians et Reuters a obtenu de l'armée l'autorisation de voir quatre vidéos différentes.

Les spécialistes militaires étudient toujours les images à des fins d'identification.

Reuters a également vu une vidéo qui montre la décapitation de deux hommes accusés d'être des agents du gouvernement.
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