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La Banque mondiale et la BAD ensemble pour un appui conjoint à la relance post-Ebola dans les pays de l’Union du fleuve Mano
Publié le jeudi 28 mai 2015   |  Agence Ivoirienne de presse


Assemblées
© aNiamey.com par Marc Innocent
Assemblées annuelles de la BAD: cérémonie d`ouverture de l`assemblée constitutive de ABLFA
Mercredi 27 Mai 2015. Abidjan. Le ministre Hamed Bakayoko préside la cérémonie d`ouverture de l`assemblée constitutive de l`association des avocats d`affaires d`Afrique


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Abidjan, La Banque mondiale (BM) et la Banque africaine de développement(BAD) ont décidé d’un appui conjoint à la transition pour la relance post-Ebola dans les pays de l’Union du fleuve Mano, et ce, à hauteur de 2,5 milliards de dollars (1255 milliards FCFA) pour la période 2015-2016.

Ce financement aidera à reconstruire et à renforcer le système de santé qui a été fragilisé dans ces pays à cause de la MVE, mais aussi à relancer les autres secteurs non moins importants que sont l’éducation, l’adduction en eau potable et électricité, ainsi que les infrastructures, a appris, mercredi, l'AIP au cours d’un panel en marge des Assemblées de la BAD qui se tiennent de lundi à vendredi au Sofitel Hôtel Ivoire à Abidjan.

"On réfléchit à la mobilisation des ressources avec la Banque mondiale, nous travaillons de concert et encourageons les autres institutions à intervenir de façon horizontale (…).Il ne s’agit pas d’être centré sur un seul sujet, mais de s’assurer que les populations ont aussi l’eau, l’électricité (…)", a fait savoir le président sortant de la BAD, Donald Kaberuka.

"Le financement du système de santé dans les pays fragilisés, a besoin de ressources additionnelles, ce que nous faisons c’est aider les pays à avoir un système de santé plus durable", a ajouté pour sa par le vice-président de la BM pour la région Afrique, Makhtar Diop, lors de son intervention.

Ce panel a enregistré la participation de la ministre de la Santé et de la Lutte contre le Sida, Raymonde Goudou, qui a relevé que bien que la Côte d’Ivoire n’ait enregistré aucun cas d’Ebola, sa stratégie de riposte contre la maladie en tant que pays frontalier aux zones touchées, est basée sur la communication, la sensibilisation et la pro-activité.

Elle a souligné qu’en plus des fonds propres dégagés par l’Etat de Côte d’Ivoire, la Banque mondiale est venue en aide au pays pour la lutte contre Ebola à hauteur de cinq milliards de FCFA quand la BAD, a apporté une contribution de trois milliards de FCFA.

Quant à la secrétaire exécutive de l’Union du Fleuve Mano, Dr Hadja Saran Daraba, se basant sur son expérience en Guinée, elle a souligné que c’est en fédérant les efforts de tous, que l’Afrique arrivera à vaincre Ebola, saluant au passage les deux institutions bancaires pour leur soutien indéfectible aux côtés des pays touchés par la maladie.

La propagation de la maladie à virus Ebola qui a sévi en Afrique de l’Ouest en 2014, montre comment une crise inattendue peut ralentir le progrès économique d’une région fragile, indique-t-on.

A partir du 9 mai 2015, le nombre de cas signalés a atteint 26.722 avec 11.064 morts à travers l’Afrique de l’Ouest. L’épidémie s’est propagée en Guinée, au Liberia et en Sierra Léone, les pays clés de l’Union du fleuve Mano, dont les systèmes économiques et de santé ont été fragilisés par l’instabilité politique de ces deux dernières décennies et Ebola.

Ce qui a occasionné de graves revers en matière de développement. Le Liberia, le pays avec le plus grand nombre de décès, a été déclaré exempt de virus Ebola.
Par ailleurs bien que la réponse initiale à la MVE, semblait lente, les gouvernements des pays touchés ont, avec l’appui de la communauté internationale, mobilisé, les capacités humaines et financières nécessaires pour contenir l’épidémie et limiter ses impacts.

Afin de consolider ces acquis, les opérations de secours ont été substituées par celles consacrées au développement, sans compromettre les progrès réalisés au niveau de ces pays. C’est le but du programme de relance économique conjoint BAD/BM.

(AIP)
amak/ask

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