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Le Sahel N° 8865 du 26/1/2015

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Validation de la Stratégie Nationale de Communication sur les Armes Légères et des Petits Calibres (ALPC) au Niger : Souhait d’amoindrir les effets dévastateurs de ces armes
Publié le mardi 2 juin 2015   |  Le Sahel




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Pendant les conflits, les armes légères et portatives ont des conséquences dévastatrices sur les populations. La grande majorité des décès sont directement imputables à ces armes à feu. Le Niger sort fragiliser au plan sécuritaire des conflits armés au Nord Niger et qui ont laissé comme séquelle une insécurité résiduelle caractérisée par l'exacerbation de la circulation d'armes illicites et l'existence des mines enfouies dans le sous sol de ces zones affectées. Dans le cadre de la sécurité communautaire, la Commission Nationale pour la Collecte et le Contrôle des Armes Illicites (CNCCAI) mène de nombreuses activités de lutte anti mines, de collecte et de destruction d'armes illicites.

Conscientes de l'ampleur du fléau sur la stabilité de la région, la CEDEAO avec l'appui financier de l'Union Européenne a mis en place un projet sous régional sur les armes légères et de petit calibre dénommé «Ecowas EU Small Arms». C'est pourquoi dans le cadre de la mise en œuvre de ce projet, la Commission Nationale pour la Collecte et le Contrôle des Armes Illicites (CNCCAI) en partenariat avec l'Union Européenne, le PNUD et la CEDEAO a organisé le 27 et 28 mai derniers un atelier de finalisation et de validation de la Stratégie Nationale de Communication sur les ALPC au Niger.

Ce projet vise la mise en œuvre des Programmes pilotes de collecte des armes (Désarmement contre développement communautaire ou armes contre développement) en deux blocs couvrant six pays, notamment le Nord du Niger, le Mali, et l'Union du Fleuve Mano ( l'Ouest de la Cote d'Ivoire ; la Guinée Forestière, l'Est du Liberia, le Nord ouest de la Sierra Léone). Spécifiquement le projet permettra de sensibiliser les communautés sur les risques liés à la prolifération illicite des armes légères et la violence armée ; de renforcer les capacités des institutions de sécurité et des communautés en vue de renforcer la sécurité et au-delà encourager la remise volontaire et ou la collecte des armes en échange de projets de développement à base communautaire.

La Communication a été identifiée par la CNCCAI comme un pilier principal pour prendre conscience des problématiques et des enjeux liés à la prolifération des Armes Légères et de Petit Calibre. Il ressort des analyses faites que l'un des problèmes majeurs rencontrés a été l'insuffisance d'interactions pertinentes et efficientes entre la Commission et les groupes cibles. D'où un faible niveau d'informations et d'implication des populations. La dynamisation de son mécanisme d'information, communication et sensibilisation devrait contribuer à y apporter une réponse. Outre la phase qui a consisté aux allocutions cérémoniales de lancement, l'atelier s'est déroulé en plusieurs étapes dont la phase qui a consisté à la présentation du projet et celle de la validation de la stratégie après la présentation du document d'avant projet de stratégie. En ce qui concerne la phase validation de la strategie, elle s'est déroulée sous forme de débats interactifs. Des modules ont été présentés par des spécialistes et ont été suivis d'échanges pour faciliter la compréhension du document.

Le choix des outils de communication a été largement discuté au cours de ces assises. Selon les experts, cette communication doit être suivie d'une ligne directrice, d'une stratégie cohérente avec des actions bien définies et planifiées dans le temps. La réussite de cette stratégie dépend des compétences humaines et surtout de leur capacité à réaliser des combinaisons d'approches, des canaux et de supports de communication entretenus de façon permanente. Cette rencontre a enregistré de la participation des structures et organismes invités par l'entremise de leurs spécialistes en communication. Les maires des communes de Tillia, de Tchintabaraden, d'Abala, de Banibangou, d'Inatès et de Goroual, les représentants des Forces de Défense et de Sécurité, les représentants des médias publics et ceux des institutions comme la SDS, la Haute autorité à la consolidation de la paix (HACP) ont apporté durant deux jours, des corrections au document de la stratégie pour sa finalisation.

Aïssa Abdoulaye Alfary(onep)

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