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Le Burkina toujours sans nouvelles du Roumain enlevé, dit son président
Publié le mardi 2 juin 2015   |  AFP


Michel
© Autre presse par DR
Michel Kafando,président de la transition du Burkina Faso.


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Paris, Le Burkina Faso reste sans nouvelles d’un ressortissant roumain enlevé début avril dans le nord du pays et veut renforcer sa coopération sécuritaire dans la région pour faire face au terrorisme, a déclaré mardi le président Michel Kafando à l’AFP.

Le Roumain, officier de sécurité dans une mine de manganèse de Tambao, dans le nord du Burkina Faso, près de la frontière avec le Niger et le Mali, avait été enlevé le 4 avril par des hommes armés portant des turbans. Le groupe jihadiste Al-Mourabitoune a affirmé mi-mai qu’il le retenait en otage.

"Nous n’avons pas de nouvelles, nous cherchons à savoir s’il y a une preuve de vie", a expliqué le président Kafando.
"C’est la première fois qu’une telle opération se produit au Burkina", a-t-il souligné, relevant que "cela pose le problème de la sécurité dans la sous-région".

Le Burkina Faso avait jusqu’alors été épargné par les enlèvements d’Occidentaux touchant le Mali et le Niger frontaliers.
Le président burkinabè Blaise Compaoré, renversé fin octobre après 27 ans de règne, a longtemps fait office de médiateur entre Bamako et une rébellion à dominante touareg du nord du Mali, une région contrôlée près de dix mois entre
2012 et début 2013 par des groupes liés à Al-Qaïda.

Les jihadistes ont été dispersés et partiellement chassés de cette zone par une opération militaire internationale lancée en janvier 2013 à l’initiative de la France, et toujours en cours. Mais des zones entières échappent au
contrôle de Bamako.

"La paix dans cette région nécessite que nous soyons plus organisés, que nous mettions en commun nos différentes forces militaires, que nous conjuguions et harmonisions nos politiques sécuritaires", a estimé le
président Michel Kafando.

"Cela a été fait dans le cadre du G5", instance qui réunit le Burkina, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad, "mais on espère que cela se fera aussi dans le cadre d’une réunion Cedeao (Etats d’Afrique de l’Ouest) et Afrique centrale que nous allons avoir pour ébaucher une stratégie commune de lutte contre le terrorisme", a-t-il ajouté.


mw/vl/abk

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