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Marinke Van Riet, la coordinatrice internationale du Réseau Publiez Ce Que Vous Payez (PCQVP) interdite de visa pour le Niger
Publié le lundi 8 juin 2015   |  ActuNiger


La
© Autre presse par DR
La directrice internationale du Réseau, Marinke Van Riet


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La directrice internationale du Réseau Publiez Ce Que Vous Payez (PCQVP, PWYP), Marinke Van Riet, s’est vu dernièrement refusé le visa de séjour par les autorités nigériennes alors qu’elle s’apprêtait à se rendre à Niamey pour un séminaire régional sur les transferts financiers internationaux.

Selon Issa Garba, acteur de la societé civile dont l’organisation avait soumis la demande de visa au ministre des Affaires étrangères, les autorités diplomatiques et la Présidence de la République avait déjà donné leur feu vert avant que le ministère de l’intérieur ne s’y oppose.

Alors qu’ils cherchaient à connaitre les motifs de ce refus, Issa Garba et Ali Idrissa Nani, se sont vu notifiés par le ministre de l’Intérieur Hassoumi massoudou que « leur requête a été rejetée ».

Aucun motif officiel n’a été évoqué par le ministère de l’Intérieur pour expliquer cette décision. La délivrance des visas se fait à la Direction de la surveillance du territoire (DST), laquelle relève du département de l’intérieur.

La coordinatrice du réseau mondial PCQVP, de nationalité néerlandaise, a déploré le refus des autorités nigériennes de lui délivrer un visa alors qu’elle affirme avoir régulièrement séjourné et travaillé au Niger en « 2001, 2003 et 2004 sans jamais avoir des problèmes de visa ».

L’ONG internationale « Publiez Ce Que Vous Payez » (PCQVP), est un réseau mondial qui milite pour la transparence budgétaire au niveau mondial notamment les flux financiers qu’engendrent les activités minières des grandes firmes internationales en Afrique. Elle a beaucoup travaillé avec des associations de la société civile nigérienne notamment le Réseau des organisations pour la transparence budgétaire (ROTAB) que préside Idrissa Nani, notamment dans l’affaire de renégociation des contrats miniers avec AREVA.

C’est certainement cet activisme et ses accointances avec des acteurs de la société civile très critiques à l’égard du régime qui expliqueraient cette décision du ministre Hassoumoi Massaoudou qui est intervenue à la veille d’une manifestation de la société civile.

Pour certains nigériens, il s’agit d’une décision souveraine même si cet incident est de nature à nuire à l’image du pays à l’international.

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