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Ministère de la santé publique : 37 nouvelles interpellations à la PJ
Publié le dimanche 10 mars 2013   |  tamtaminfo.com




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Les choses prennent de la proportion dans cette affaire d’investigation du Ministère de la santé publique. C’est une véritable inflation d’interpellations à la police judiciaire de Niamey, depuis le déclenchement de cette affaire, il y a un peu plus d’une semaine.

Après l’interpellation de 33 agents, dont 21 d’entre eux allaient être incarcérés à la prison civile de Kollo, c’est encore 37 agents de la santé qui ont été interpellés mardi 05 mars dernier devant la police judiciaire. Toutefois, ces nouvelles interpellations ne concernent pas l’affaire GAVI, apprend-on. On parle plutôt d’une affaire de ristourne perçue par les agents de la santé au niveau notamment de certains centres hospitaliers. Le dossier sur ces questions de ristourne a été révélé par le même rapport d’inspection d’Etat qui a ficelé aussi le dossier GAVI. La question des ristournes pourrait cependant constituer un dossier délicat à traiter.

A la différence de l’affaire GAVI qui a été marquée par des irrégularités et des fraudes sur la passation des marchés, les ristournes constituent en fait une sorte d’indemnité régulièrement perçue par les agents de certaines administrations notamment au niveau des régies financières, à l’Office des Radios Télévision et aussi dans les centres hospitaliers. L’affaire remonte à 2001. Les syndicats du secteur de la santé publique, notamment le SUSAS et le SYNPHAMED étaient rentrés dans un mouvement de débrayage après que le Ministre de la santé, à l’époque Sourghia Mamadou, avait ramené le taux des ristournes de 50% à 5%.

Les négociations entreprises avec la médiation de la Commission des affaires sociales de l’Assemblée Nationale avaient permis de déboucher sur un compromis en ramenant le taux des ristournes payables aux agents de la santé au taux de 35%. Ce protocole d’accord intervenu en juin 2001 et qui a été arraché par la présidente de la commission des affaires sociales de l’Assemblée Nationale Mme Mounkaïla Aïssata devait être entériné par le Ministre des finances de l’époque Ali Badjo Gamatié. Qu’est-ce qui s’est passé dans les écritures budgétaires depuis toutes ces années ? La question reste posée. Toujours est-il que le rapport d’inspection d’Etat bouclé en 2012 a pris comme référence le taux de 5%.

Ce qui met les agents de la santé dans une situation de perception de trop perçu. La semaine dernière, le Ministre de la santé Soumana Sanda s’était rendu à l’Assemblée Nationale où il a rencontré Hama Amadou, président de l’Assemblée Nationale et président du parti Lumana, formation politique à laquelle appartient Soumana Sanda. Dans les discussions que les deux responsables politiques ont eues, Soumana Sanda a aussi évoqué avec Hama Amadou un autre dossier d’affaire concernant 37 agents de la santé. Il faut noter que l’actuel Ministre de la santé Soumana Sanda était conseiller à l’Assemblée Nationale au moment de cette affaire en 2001.

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