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Exportation du bruit : Où en sommes-nous dans le projet ?
Publié le vendredi 12 juin 2015   |  Bulletin d’information du ROTAB PCQVP Niger




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Trois ans après son entrée de plain-pied dans le cercle des pays producteurs de pétrole, le Niger envisage de passer à la vitesse supérieure à travers l’exportation de son brut.

Fin juin 2013, N’Djamena et Niamey ont signé un accord sur le raccordement de leurs pipelines pour l’exportation du pétrole nigérien. Un autre accord fixant les conditions de transit sur le territoire camerounais des hydrocarbures en provenance du Niger et leur évacuation jusqu’à la côte atlantique a été signé par les ministres du Pétrole du Niger et du Cameroun le 30 septembre 2013 à Yaoundé.

C’est sur la base d’une étude de faisabilité présentée par le consortium chinois, la China National Petroleum Corporation (CNPC) proposant le trajet passant par le Tchad et le Cameroun d’une part, ou, d’autre part, celui devant traverser les territoires nigérien béninois jusqu’au port de Cotonou, que le gouvernement nigérien a opté pour le premier itinéraire jugé plus avantageux, notamment en termes de coût et de respect du délai de démarrage.

Par ailleurs, Niamey a décidé que la gestion de cette importante infrastructure sera confiée à une société créée à cet effet et dont le capital sera réparti entre les Etats du Niger, du Tchad, du Cameroun, de la République populaire de Chine et des privés ressortissants des quatre Etats.Pour évacuer les 60.000 barils, tonnage de production initialement prévue, le Niger devra construire un pipeline de 600 km pour faire la jonction avec le pipeline long de 1.500 km déjà opérationnel en territoires tchadien et camerounais.

A la faveur d’une coopération « gagnant-gagnant » avec la République populaire de Chine, le pays dispose d’une industrie pétrolière complète produisant des hydrocarbures de haute qualité grâce au consortium chinois la China National Petroleum Corporation (CNPC), qui assure depuis novembre 2011 l’exploitation du bloc pétrolier d’Agadem, dans l’extrême-est du pays. Le brut, transporté sur 462 km vers le sud, est traité à la Raffinerie de Zinder (SORAZ), une société à capitaux sino-nigériens.

La production actuelle est de 20.000 barils par jour, pour un besoin national estimé à 7.000. Les 13.000 autres barils étant déjà exportés. Le contrat signé entre CNPC et l’État du Niger en juin 2008 pour 3,2 milliards d’euros comprend l’exploration et le développement d’Agadem, la construction à Zinder d’une raffinerie détenue à 40 % par l’État et à 60 % par CNPC, ainsi que la réalisation d’un pipeline pour relier les deux sites. Les hydrocarbures (production, raffinage, distribution) sont appelés à devenir le premier secteur économique du pays.

En novembre 2013, le gouvernement nigérien a pris un décret d’attribution, au profit de la CNPC, concernant 59 gisements nouveaux sur le même bloc. Le pays attend de ces nouveaux gisements environ 1 milliard de barils, contre 300 millions à 400 millions de barils actuellement. « Je fonde l’espoir que, dans quelques années, la production pétrolière de notre pays atteindra 80.000 barils par jour et au-delà, plus tard, ce qui permettra à notre pays de disposer de recettes financières en rapport avec ses ambitions.

En particulier, cet accroissement de ressources permettra de faciliter l’accès universel des populations nigériennes aux services sociaux de base », a laissé entendre le président Issoufou Mahamadou dans un message à la nation à l’occasion du 54ème anniversaire de l’indépendance du Niger.

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