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3ème congrès statutaire de l’Association des Sages-femmes du Niger : Responsabilité de la sage-femme dans la surveillance de la grossesse, de l’accouchement et du post-partum
Publié le vendredi 12 juin 2015   |  ONEP


3ème
© Autre presse par DR
3ème congrès statutaire de l`Association des Sages-femmes du Niger : Responsabilité de la sage-femme dans la surveillance de la grossesse, de l`accouchement et du post-partum


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L'Association des Sages-femmes du Niger (ASFN) a organisé hier matin, au siège du Syndicat National des Douanes (SNAD, son 3ème congrès statutaire. Cette rencontre de deux jours a regroupé des sages-femmes des différentes régions de notre pays pour discuter des défis auxquels elles sont confrontées pour faire des propositions et recommandations adéquates, pouvant concourir à l'amélioration des services sanitaires de nos concitoyens, des villes comme des campagnes, conformément aux vœux des autorités en charge de la Santé. C'est le Secrétaire général-adjoint du Ministère de la Santé Publique, M. Hamadou Moussa, qui a présidé la cérémonie d'ouverture de cette assise, en présence de la présidente de l'ASFN, Mme Gaoh Zaharatou, des cadres du Ministère de la Santé Publique, des représentants des ONG et associations intervenant en faveur de la santé maternelle et infantile, des représentants des Partenaires Techniques et Financiers (PTF), et de plusieurs participants.
En ouvrant cette rencontre d'échange entre les sages-femmes du Niger, le secrétaire général-adjoint du Ministère de la Santé Public, M. Hamadou Moussa, a estimé qu'au Niger, comme dans plusieurs autres pays en développement, beaucoup de femmes meurent en donnant la vie, beaucoup de nouveau-nés aussi rendent l'âme, aussitôt venus au monde, ou vivent peu de temps après leur naissance malgré les efforts énormes de l'Etat et ses de Partenaires Techniques et Financiers.

Le taux de mortalité de la mère et de l'enfant reste encore très élevé dans le monde, et constitue une préoccupation des plus hautes autorités de notre pays. Pour lui, la réduction de la mortalité maternelle et infantile est une préoccupation de tous, comme en témoigne le thème de ce congrès, ''la responsabilité de la sage dans la surveillance de la grossesse, de l'accouchement et du post-partum'', qui traduit l'engagement des sages-femmes dans leur combat pour l'amélioration des conditions de vie de la mère et de l'enfant.
Le secrétaire général adjoint du Ministère de la Santé Publique M. Hamadou Moussa a rappelé que l'ASFN est de l'une des plus vieilles associations de notre pays, et qui malgré certaines périodes de léthargie, a réussi à s'imposer depuis 1975 jusqu'à nos jours. Mais, a-t-il reconnu, c'est véritablement en 2008 qu'elle a pris son élan de renaissance, en exhortant ses militantes à plus d'abnégation et d'engagement, car elles ont le devoir d'accompagner son ministère afin qu'aucune femme ne meurt en donnant la vie, et qu'aucun enfant ne trépasse en venant au monde.
Il a par suite précisé qu'au Niger, le taux de mortalité maternelle tourne autour de 535/100000 naissances vivantes ; que le taux de mortalité néo-natale est de 20/1000 ; le taux d'accouchements assistés par un personnel qualifié est de 30% ; et la prévalence contraceptive de 12%.
Dans son mot de bienvenue, la présidente de l'ASFN, Mme Gaoh Zaharatou a fait la genèse du combat de cette association avant d'appeler ses membres à plus de détermination et de professionnalisme dans leur métier.
Les sages-femmes, a-t-elle dit, sont incontournables dans la mise en œuvre d'un service de santé de qualité et aussi dans l'atteinte des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD), car elles sont les principales actrices, le point de contact entre la femme et la famille, et détentrices d'informations sur la situation de la mère et de l'enfant. Elle a ensuite exhorté le Gouvernement à ''s'invertir pleinement dans la formation et le renforcement des capacités de ce corps, si l'on veut réellement offrir un service de santé de qualité à nos populations''.
''Nous devons aller vers une conscientisation des agents de santé à travers le respect des normes du travail et des droits de l'Homme, et abandonner les mauvaises pratiques, surtout le racket et le rançonnage des clients ou utilisateurs de nos services, pratiques qui déshonorent notre profession et réduisent la fréquentation de nos services'', a-t-elle dit, avant d'exhorter les participantes à cultiver une habitude positive en vue d'un changement de comportement à tous les niveaux.

Mamane Abdoulaye(onep)

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