Lancement des épreuves des examens au niveau des Ecoles Normales (ENI) et de l’Institut de Formation en Alphabétisation et Education Non Formelle IFAENF) de Niamey : 6.541 candidats dans les ENI et 75 candidats de l’IFAENF inscrits pour la session #aNiamey

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Lancement des épreuves des examens au niveau des Ecoles Normales (ENI) et de l’Institut de Formation en Alphabétisation et Education Non Formelle IFAENF) de Niamey : 6.541 candidats dans les ENI et 75 candidats de l’IFAENF inscrits pour la session

Publié le jeudi 18 juin 2015 | Xinhua

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Lancement des épreuves des examens au niveau des Ecoles Normales (ENI)

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Les examens de fin de cycle dans toutes les Ecoles normales (ENI) et à l'Institut de Formation en Alphabétisation et Education Non Formelle (IFAENF) de Niamey ont débuté, hier matin, sur toute l'étendue du territoire national.
Cette année, quelque 6541 candidats, toutes sections confondues, se présentent au niveau des Ecoles Normales de notre pays, et 75 candidats pour l'IFAENF. L'ENI de Niamey compte pour sa part 30 candidats. C'est la ministre des Enseignements primaires, de l'Alphabétisation, de la Promotion des Langues Nationales et de l'Education Civique, Mme Ali Mariama Elhadji Ibrahim qui a donné le coup d'envoi de ces examens à l'Ecole Normale d'Instituteurs de Niamey.
A l'ENI de Niamey, la ministre Ali Mariama Elhadji Ibrahim a ouvert l'enveloppe contenant l'épreuve psychopédagogique en présence des cadres de son ministère et des encadreurs, avant de se rendre à l'IFAENF pour encourager et souhaiter plein succès aux candidats. Les candidats des ENI auront, au sortir de ces examens, le diplôme d'Instituteur ou d'Instituteur adjoint, tandis que ceux de l'IFAENF auront le Diplôme d'Aptitude pour la Formation
Permanente et d'Alphabétisation (DAFPA).
Partout où elle s'est rendue, la ministre en charge des Enseignements Primaires a conseillé aux candidats de ne pas se laisser tenter par la fraude, ni par la recherche de la facilité, et de ne compter que sur leurs propres efforts. Mme Ali Mariama Elhadji Ibrahim a par la suite constaté que les candidats sont détendus, sereins et calmes, et aussi prêts à fournir tous les efforts nécessaires pour décrocher leurs diplômes.

L'Ecole Normale de Niamey a été crée cette année, c'est donc la première promotion d'instituteurs qui est en épreuve et les instituteurs adjoints feront autant dès l'année prochaine, car ils ont deux ans de formation. La ministre a assuré que le Gouvernement a pris des mesures nécessaires pour que ces examens se déroulent dans de bonnes conditions, tout en espérant des résultats crédibles à l'issue desdits examens.
En évoquant le volet alphabétisation, Mme Ali Mariama Elhadji Ibrahim a dit que le Gouvernement accorde une grande importance à l'examen de l'IFAENF comme en témoignent l'adoption d'une politique nationale en matière d'alphabétisation et d'éducation non formelle, l'élaboration et l'adoption d'un plan d'éradication de l'analphabétisme dans notre pays. ''Nous comptons surtout sur les fruits de l'IFAENF, mais aussi les enseignants retraités, les appelés du Service Civique National et les enseignants traditionnels pour la formation des adultes'', a-t-elle dit, tout en espérant que les efforts en cours pourront influencer l'Indice de Développement Humain (IDH) de notre pays.
Quant au coordonateur de l'Initiative Francophone pour la Formation à Distance des Maîtres (IFADEM), M. Aboubacar Sidikou, il a indiqué que son institution vise à former des enseignants contractuels sans formation initiale grâce aux méthodes et techniques prévues à cet effet et aux concours des conseillers pédagogiques. L'avantage est de former les enseignants sans formation initiale avec possibilité de les maintenir à leurs postes. C'est aussi une autre façon pour les bénéficiaires d'avoir leurs diplômes sans aller à l'Ecole Normale.
De son côté, le directeur général de IFAENF, M. Abdoulkader Gali Adam, a rappelé que dans le cadre du développement de l'alphabétisation et de l'éducation non formelle, le Gouvernement a pensé à former des cadres compétents. Selon lui, le Gouvernement s'est aussi engagé à assurer une formation supérieure en LMD avec la construction et l'équipement des classes au niveau de l'IFAENF. Cet institut accueillera des étudiants de nationalités malienne, sénégalaise, tchadienne comorienne, ivoirienne et nigérienne, dans le cadre de la coopération avec ces pays. Ils passeront un concours d'entrée à cette école avant de débuter l'année prochaine leur Licence Professionnelle.

Mamane Abdoualye(onep)

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