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Le Sahel N° 8865 du 26/1/2015

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Série de visites du ministre Wassalké Boukari sur les chantiers de la SPEEN : Accroître l’accès en eau des populations de Niamey
Publié le vendredi 19 juin 2015   |  Le Sahel


Le
© Autre presse par DR
Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement visitant les installations de la SPEN


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Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, M. Wassalké Boukari a effectué, mercredi dernier une série de visites sur des chantiers mis en œuvre par la Société de Patrimoine des Eaux du Niger (SPEN), et à l’usine de traitement des eaux de Yantala. Le ministre était accompagné des cadres de son ministère, des responsables de la SPEEN, et de ceux l’ambassade de France au Niger.

La délégation ministérielle s’est d’abord rendue au niveau du site de construction du château d’eau (R14) en béton armé d’une capacité de 2000 m3, au quartier Tchangaray.
Des explications du secrétaire général de la Société de Patrimoine des Eaux du Niger (SPEN), M. Atto Indatou, il ressort entre autres que le Projet d’Eau et d’Assainissement en Milieu Urbain (PEAMU) est financé par l’IDA pour un montant 891 millions 091 mille 741 francs CFA hors taxe. Ce château d’eau va entre autres servir aux dessertes en eau des quartiers Koira Tégui, Bobiel, Francophonie, Koubia, Cité Renaissance, etc. Les travaux ont été confiés aux groupes d’entreprises CGE et ICON. Le délai des travaux est de treize (13) mois. Le taux d’avancement physique des travaux est 70%. L’objectif du projet est d’accroître l’accès durable aux services améliorés d’eau potable et d’assainissement, et surtout d’améliorer le taux de desserte et la qualité de service.

A ce niveau, le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, M. Wassalké Boukari, a dit avoir constaté que l’ensemble des travaux avance bien. Il relève que nonobstant un retard dans le démarrage, il y a eu du rattrapage et que les explications fournies par le groupe d’entreprises CGE et CON laissent prévoir qu’avant la fin de l’année, ce château sera mis en service.
’’Cette visite va nous permettre de nous assurer que la SPEEN et la SEEN sont à pied-d’œuvre pour couvrir les besoins en eau de la ville de Niamey. En cette période de chaleur qui occasionne des ruptures, on devait s’assurer qu’avec le jeûne de Ramadan qui va commencer demain, des dispositions sont prisent pour la desserte en eau de la ville. A la date actuelle, on relève que le taux de desserte se chiffre à 84%. Nous ambitionnons d’améliorer encore cela’’, a indiqué le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement. Il a par ailleurs rappelé qu’en ce qui concerne les villes de la sous-région comparables à Niamey, le Niger est, en matière d’hydraulique urbaine, dans le peloton de tête, tout en indiquant qu’il faut néanmoins tenir la cadence, parce que les villes africaines s’étendent à un rythme accéléré.


S’agissant de l’usine de traitement d’eau de Yantala bas, dont la mise en service date des années 1950, il ressort qu’une station compacte de 15000 mètres cubes d’eau par jour est en cours d’installation. Elle sera totalement opérationnelle à la mi-2015 et portera la capacité de production de cette usine à 45.000 mètres cubes d’eau par jour.


’’Nous sommes très réconfortés du fait que le lot 1 soit pratiquement achevé. Une partie des travaux exécutés permet aujourd’hui de donner 5 000 m3 d’eau supplémentaires à Niamey, et ce, en attendant l’achèvement des travaux qui, à terme, augmenteront la production d’eau de la ville 15 000 m3 par jour’’, a précisé le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement.
Relativement au projet de construction d’une station de traitement d’eau potable modulaire d’une capacité de 300 000 m3 d’eau par jour, le secrétaire général de la Société de Patrimoine des Eaux du Niger (SPEN) a notifié à la délégation ministérielle que l’objectif global du projet est de contribuer à l’amélioration de la couverture des besoins en eau des populations de Niamey et de leur cadre de vie, conformément aux objectifs du Programme National d’Alimentation en Eau Potable et de l’Assainissement. La capacité initiale de cette usine sera de 60 000 m3 d’eau par jour, extensible à terme à 300 000 m3 d’eau par jour, exécutée en deux tranches de 120 000 m3 chacune.

Par rapport à ce projet, le ministre a exprimé sa satisfaction quant à l’effort d’anticipation qui permet, grâce au schéma directeur, de faire une projection des besoins de la ville à l’horizon 2030.

Concernant les forages privés au sein des habitions, le ministre a attiré l’attention des concitoyens sur les dangers que cela représente. ’’Nous constatons de plus en plus la tendance chez les privés de faire des forages en ville, dans leurs concessions ou entreprises. Le coût de l’eau ne justifie pas une telle démarche qui présente des dangers de santé publique et qui est interdite par la loi au titre de l’hydraulique urbaine. En effet, dans nos concessions, se trouvent des fosses sceptiques, et il est évident que des risques de contamination existent entre ces fosses et le forage’’, a dit M. Wassalké Boukari.
Notons que ces visites du ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement se poursuivrons au niveau de la ville de Maradi où, a-t-il dit, il y a aussi un programme d’urgence destiné à permettre à cette ville d’être totalement à niveau en ce qui concerne l’alimentation en eau potable des populations.

Au terme de ces visites, la délégation ministérielle s’est rendue au nouveau siège de la SPEN pour s’enquérir des conditions de travail du personnel.

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