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Installation officielle de la CENI : Le président Boubé Ibrahim souhaite l’implication effective de tous les acteurs
Publié le mardi 23 juin 2015   |  La Griffe


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© Autre presse par DR
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Pas plus que sept mois pour gagner le pari. Le vendredi 19 juin dernier, le Premier ministre Brigi Rafini a procédé à l’installation officielle de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). C’était au palais des congrès en présence des membres du gouvernement ; des responsables des partis politiques, des associations de défense des droits de l’homme et de la démocratie, ainsi que plusieurs autres invités.

Dans son discours, le premier ministre Brigi Rafini a rappelé aux membres de la CENI dont les principaux responsables sont assermentés, de faire un dépassement de soi et des corporations politiques et partisanes pour réussir le pari de «conforter la place de modèle que le Niger occupe dans l’organisation des élections libres et transparentes». M. Brigi Rafini a aussi et surtout exhorté les membres de la CENI à se mettre immédiatement à la tâche, car ils ont la lourde charge d’organiser trois élections dans les six ou sept mois à venir. Ce qui n’est pas du tout repos. Et, le président de la CENI, le magistrat Boubé Ibrahim a cerné l’ampleur de la gigantesque tâche qui lui incombe. C’est d’ailleurs pourquoi il a aussitôt après l’installation de la CENI, lancé un appel à l’endroit des acteurs de la scène politique nigérienne. «Tous les acteurs doivent accompagner le processus, car nous tous, en tant que Nigériens, nous avons intérêt à ce que les élections se déroulent dans des conditions acceptables par toutes les parties prenantes», s’est-il exclamé. Bon vent, car la tâche est particulièrement ardue ! M.D


Cherté des produits de consommation de masse

Ces rencontres plus protocolaires que bénéfiques


Le vendredi 19 juin 2015, soit deux jours seulement après le début du jeûne du mois béni de Ramadan, a eu lieu la désormais traditionnelle rencontre entre le gouvernement, les associations de défense des droits des consommateurs et les structures des opérateurs économiques. La rencontre à laquelle le gouvernement a été représenté par le ministre du commerce par intérim, M. Saley Seydou s’est déroulée dans les locaux de la chambre du commerce, d’industrie et d’artisanat du Niger. Comme à l’accoutumée, la retrouvaille de ces principaux acteurs se veut être une rencontre à l’issue de laquelle le gouvernement doit obtenir, des opérateurs économiques, un engagement de ne pas spéculer sur les prix des produits de grande consommation, à l’occasion de ce mois béni de Ramadan. Et comme chaque année, l’engagement a été pris. «L’habitude est une seconde nature», dit-on. Chaque année, après une telle rencontre, ce n’est que de la paperasse et des paroles pour, sans doute, chatouiller les tympans. Des promesses mirifiques ont toujours été faites, les consommateurs ne bénéficient de rien, car toutes les promesses se traduisent par des mensonges et même par la montée de la surenchère.


Il est en effet, un truisme de dire que c’est du leurre. Et pour cause, la plupart des opérateurs économiques qui participent à ces genres de rencontres ne sont pas (même s’ils disposent des boutiques et des magasins) ceux qui vendent directement les produits aux consommateurs. Ceci étant l’apanage de quelques grossistes, des semi-grossistes et des détaillants. Et, comme l’administration nigérienne est plus bureaucratique qu’une administration de terrain, les revendeurs ne sont soumis à aucun contrôle rigoureux, sur la qualité et les prix des produits. A l’épreuve des faits, on se rend compte que la tenue d’une rencontre est inappropriée et inopportune, car sans aucun impact réel. La meilleure solution pour mettre fin à cette anarchie, c’est de réinstaurer et de rendre beaucoup plus active, la police économique.

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