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Problème d’approvisionnement d’eau potable à Niamey : Sous le regard impuissant des autorités, la SEEN assoiffe les populations
Publié le mardi 23 juin 2015   |  La Griffe


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© Autre presse par dr
Poursuite des visites du ministre de l`Emploi, du Travail et de la Sécurité Sociale : M. Salissou Ada satisfait du respect des dispositions du code du travail à la SEEN


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Ces derniers jours, la ville de Niamey est confrontée à un problème récurrent d’approvisionnement en eau potable. Dans beaucoup de quartiers périphériques et même dans certains quartiers du centre-ville, les robinets ne coulent qu’à des heures tardives de la nuit. C’est le cas par exemple des quartiers Koubiya, Talladjé, Pays Bas, Bassora, Niamey 2000, Aéroport, Banifandou, Gamkaley, Nouveau Marché où l’eau des robinets est devenue une denrée rare dans presque tous les foyers et à longueur des journées.

Pourtant, dans le contrat qui la lie à l’Etat du Niger, la Société d’exploitation des eaux du Niger (SEEN) bénéficie d’un monopole qui l’oblige à fournir de l’eau potable de qualité et en quantité suffisante, de manière ininterrompue. Rien que la semaine dernière, en visitant les installations de la SEEN, le ministre de l’Hydraulique et de l’assainissement Wassalké Boukari a rappelé le mobile qui a guidé l’Etat du Niger à accorder le monopole à cette société. Selon le ministre Wassalké Boukari, c’est juste pour préserver la santé des populations et de l’environnement que l’Etat a été accordé ce monopole d’exploitation de l’eau à une entreprise spécialisée et expérimentée. Mais aujourd’hui, les faits démentent les préjugés, car la réalité est toute autre. Ici même dans la capitale, où les installations les plus modernes et vastes sont exploitées, la SEEN peine à alimenter les populations de manière continue. Les Niaméens ont soif. Pour s’en rendre compte, il suffit de faire un tour dans l’un des quartiers précités. Là il est aisé de constater les longues files d’attentes et les bousculades au niveau des bornes fontaines. Ces bousculades sont parfois sources de confits, surtout lorsqu’il s’agit des femmes ou des enfants qui attendent impatiemment d’être servis. Il est très fréquent de constater de violentes rixes verbales entre les femmes ou les enfants au niveau des bornes fontaines. Il y a malheureusement des cas où les protagonistes viennent aux mains et donc là, bonjour les dégâts.


Actuellement, de nombreuses familles n’ont d’autre choix que de consommer l’eau des puits, avec tous les risques sanitaires que cela comporte. D’autres familles riveraines sont souvent contraintes de consommer l’eau du fleuve. Certains malins commentateurs lient cette question du problème d’eau à Niamey, à la forte croissance démographique, donc à l’extension rapide de la ville de Niamey. Faux, rétorquent d’autres qui indexent directement les autorités et la SEEN qui ne remplissent pas entièrement leur part de responsabilité. La loi du marché, surtout qu’il s’agit d’un produit ou service vital, exige que l’offre soit adaptée à la demande. Donc quand la clientèle augmente, il faut obligatoirement agrandir la capacité technique pour accroître la production. Et c’est tout ! Il n’y a pas mille solutions !

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