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Mouvance présidentielle Après la sérénité retrouvée, la nécessité d’un code de conduite s’impose aux partis de la MRN
Publié le mardi 12 mars 2013   |  tamtaminfo.com


Hama
© Autre presse par DR
Hama Amadou, Président de l’Assemblée Nationale du niger


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Le mardi 4 mars 2013, dans son discours d’ouverture de la première session ordinaire de l’Assemblée nationale au titre de 2013, Hama Amadou a déjoué bien de pronostics. Des pronostics de recomposition de la classe politique, avec pour épicentres le PNDS et LUMANA.

En effet, à la veille de la rentrée parlementaire, certains, au gré de leurs désirs et de leurs fantasmes, ont recomposé la classe politique avec deux schémas possibles. Le PNDS s’allierait avec les partis de la MRN (sans LUMANA) et l’ARN, sur injonction de celui que ses affidés appelaient « président dormeur ». Exit donc LUMANA qui s’abonnerait seul à l’opposition politique. Ou, LUMANA ferait corps avec les partis de la MRN (sans le PNDS) et l’ARN pour mettre le président de la République en cohabitation. Pour oeuvrer à la réalisation de ces projets dangereux pour la stabilité politique et préjudiciables pour l’intérêt national, certains ont fait feu de tout bois : mensonges, calomnies, intoxication de l’opinion publique, rumeurs mensongères et attaques infondées.

De tout ce qui a été pronostiqué par les marchands et promoteurs de crises politiques et sociales, rien ne s’est réalisé. Le Président de l’Assemblée Nationale a réaffirmé sa loyauté, une loyauté qui est loin d’être la vertu de beaucoup d’hommes politiques. Loyauté non seulement vis-à-vis de ses alliés politiques, mais surtout loyauté vis-à-vis de ses propres engagements de contribuer à élever le niveau du bonheur national brut, et à bâtir un pays stable politique ment et socialement. Sans cette stabilité politique, rien de durable ne peut être réalisé sur le plan économique. On a même dit que pour être un homme d’Etat, et non un homme ordinaire, Hama Amadou devait claquer la porte et quitter la barque de la MRN.

Non pas à cause des agissements de ses alliés du PNDS, mais pour leur faire plaisir à eux, pour ramener au pouvoir les « recalés de la démocratie ». Comme si l’Etat se gérait au moyen de coups de tête, en lieu et place de la lucidité de l’homme d’Etat, conscient de ses responsabilités. Conscient des dégâts de l’instabilité politique sur la vie de la nation et des citoyens, celle-ci n’arriverait pas par lui, a tenu en substance, à dire le Président de l’Assemblée nationale le 4 mars 2013. Maintenant que les pronostiqueurs en ont eu pour leur compte, et que la sérénité est revenue dans la maison MRN, après les rencontres utiles entre les alliés, il reste aux partis membres de la mouvance présidentielle d’avoir, si ce n’est déjà pas fait, un code de conduite.

Un code de conduite qui énonce de principes et règles simples qui faciliteraient la coexistence entre alliés et rendraient la gouvernance politique plus aisée. L’adversaire n’est pas interne mais à l’extérieur. Ces principes peuvent se nommer gestion collégiale puisque responsabilité collégiale, concertations régulières, respect entre alliés. C’est de cette manière que la MRN pourrait avoir la latitude de gouverner le Niger avec des résultats probants, au bonheur de tous les nigériens, l’adversaire étant identifié. L’adversaire, ce sont : les défis qui se posent quotidiennement aux citoyens en matière d’eau potable, d’école, de santé et de sécurité.

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