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Cotonou-Niamey : l’expropriation illégale du Groupe Petrolin
Publié le lundi 6 juillet 2015   |  La Nouvelle Tribune


Dossou
© Autre presse par DR
Dossou Samuel,président-fondateur de Petrolin


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L’affaire Petrolin est loin de livrer ses secrets. Il a suffi que la presse locale parle du parrainage avorté de la signature de la convention de concession et d’exploitation du chemin de fer Cotonou-Niamey pour voir le gouvernement sortir de ses gonds. Dans un communiqué, il tente vainement de se défendre mais sans grand succès

A l’instar d’une partie de la presse béninoise, votre journal s’est fait l’écho au lendemain de la visite au Bénin du Président français François Hollande de la tentative avortée de faire parrainer par le Premier des français la convention de concession et d’exploitation du chemin de fer Cotonou-Niamey sans la participation du Groupe Petrolin de notre compatriote Samuel Dossou Aworet qui avait pourtant gagné l’appel d’offres international lancé dans ce cadre par les deux Etats. Depuis, le gouvernement béninois, par le biais du Secrétariat général de la Présidence de la République est monté au créneau. Dans un communiqué en date du 3 juillet 2015, la Secrétaire Générale conteste le fait que la signature de la convention de concession ait été envisagée à l’occasion de la visite du Président Hollande. De même, elle affirme que l’opérateur économique Samuel Dossou
Aworet est bel et bien associé au projet.

La Secrétaire générale ne peut pourtant pas nier l’existence de négociations clandestines entre le Groupe Bolloré, l’Etat nigérien et l’Etat béninois sans qu’à aucun moment, le nom de l’adjudicataire du projet, le Groupe Petrolin, ait été évoqué. Aucun document, aucune invitation, aucun projet d’accord n’a jamais été transmis à Monsieur Samuel Dossou Aworet, ni à l’un quelconque de ses représentants dans ce cadre. Ces négociations ont abouti à des projets d’accord sur la Convention de concession, les Statuts de la société qui devrait prendre le relais de l’exploitation de la ligne Cotonou-Niamey en remplacement de l’Ocbn préalablement dissoute, et enfin le Pacte d’actionnaires de ladite société (voir ci- joint photos des pages de garde). Chacun de ces documents a été clairement parafé par les représentants du Groupe Bolloré, de l’Etat nigérien et de l’Etat béninois, preuve évidente que le Groupe Petrolin a bel et bien été déchu de son droit dans ce dossier.

En procédant de la sorte, le Gouvernement béninois et ses deux partenaires ont en effet violé l’accord obtenu le 13 novembre 2013 avec le Groupe Petrolin, accord aux termes duquel l’adjudicataire consentait à laisser le Groupe Bolloré prendre une part de 40% au projet en tant que «partenaire stratégique». Bien que ne conservant que 20% de parts, le Groupe Petrolin demeure le concepteur et l’adjudicataire du projet de réhabilitation et d’extension du Chemin de fer Cotonou-Niamey qui, en dépit du changement de dénomination reste la pierre angulaire de la «boucle ferroviaire».

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