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Point de presse du président du Conseil National de Régulation des Télécommunications et de la Poste (CNRTP) : Partager avec le grand public le contenu du rapport d’activités 2014 de l’ARTP
Publié le jeudi 9 juillet 2015   |  ONEP


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© Autre presse par DR
Point de presse du président du Conseil National de Régulation des Télécommunications et de la Poste (CNRTP) : Partager avec le grand public le contenu du rapport d`activités 2014 de l`ARTP


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Le président du Conseil National de Régulation des Télécommunications et de la Poste (CNRTP) M. Iro Sani a animé, hier matin, un point de presse dans la salle de réunion de l’Autorité de Régulation des Télécommunications et de la Poste (ARTP). Au cours de cette réunion, il a présenté le rapport annuel d’activités 2014 de l’ARTP. C’était en présence du Directeur général de l’ARTP M. Almoustapha Boubacar ainsi que des membres et du personnel de l’ARTP.
A l’entame de ses propos, le président du CNRTP, M. Iro Sani a d’abord rappelé que le présent rapport annuel d’activités pour l’année 2014 de l’ARTP, vise à satisfaire aux obligations de la loi n°2012-70 du 31 décembre 2012 portant création, organisation et fonctionnement de l’ARTP qui prévoit que le CNRTP produise pour chaque exercice, un rapport annuel d’activités au Premier ministre et au Public. Après avoir concentré ses efforts dans la mise en place d’outils de gouvernance pour rendre l’institution opérationnelle au cours de l’exercice 2013, le CNRTP et la Direction Générale de l’ARTP ont axé leurs activités de l’année 2014 sur la mise en œuvre du Plan Stratégique 2014-2018 dont la finalité est d’assurer une régulation efficace au service de tous les acteurs en présence notamment de l’Etat, des opérations des secteurs régulés et des consommateurs a-t-il indiqué.
Concernant les activités de l’année 2014 de l’ARTP, elles ont essentiellement porté sur des contrôles techniques et économiques des services régulés ainsi que la conciliation et le règlement de différends ayant opposé les opérateurs d’une part et d’autre part entre ces mêmes opérateurs et l’Etat et/ou les consommateurs. Retenons que le rapport annuel d’activités de l’exercice 2014 est une synthèse des activités de l’ARTP s’articulant autour des activités des domaines de la régulation ; du juridique ; de la gestion du spectre radioélectrique et de la numérotation ; de la gestion des ressources humaines et des moyens généraux ainsi que de la gestion financière et comptable.
Le président du CNRTP a précisé qu’au cours de l’année 2014, le Conseil s’est prononcé sur plusieurs projets de textes législatifs et réglementaires qui ont été transmis au gouvernement par le biais du ministère en charge des Télécommunications et de la Poste. Il a souligné que dans le cadre de l’exercice de ses missions de régulation, de suivi et de contrôle de l’exécution des obligations et des engagements des opérateurs réseaux, l’ARTP a noté qu’en ce qui concerne la couverture territoriale et le taux de pénétration, le secteur des télécommunications a connu une croissance soutenue. C’est ainsi qu’au 31 décembre 2014, le Niger comptait 6.222.981 abonnés dont 6.067.141 abonnés mobiles et 155.840 abonnés fixes.

Le parc d’abonnés a connu en 2014 une hausse de 22,76% par rapport à 2013, année au cours de laquelle suite au processus d’indentification, l’ARTP a recensé 5.443.914 abonnés actifs. L’ARTP a par ailleurs exigé aux opérateurs de supprimer de leurs parcs, 1.728.225 abonnés en situation irrégulière. Cette identification constitue un élément de sécurisation du réseau des télécommunications de notre pays a rassuré M. Iro Sani. Le taux de croissance de 2013 à 2014 du parc d’abonnés fixes reste très faible (5,55%), malgré l’utilisation des technologies radioélectriques (CDMA pour Sonitel et GSM pour Orange). Le taux de croissance du mobile au cours de la même période est évalué à 23,27%. Ajoutons que malgré le fort taux de croissance de la population, le taux de pénétration du mobile est passé de 28,48% en 2013 à 33,61% en 2014.
Ce qui fait de la téléphonie mobile un réel facteur de croissance du taux de pénétration téléphonique au Niger. Par ailleurs, il a noté que du point de vue investissement, il a été constaté que dans l’ensemble, les opérateurs ont globalement investi en équipements et autres infrastructures des télécommunications la somme de 53.012.258.241 FCFA contre 55.017.783.689 FCFA en 2013. Une fois de plus, il est à constater que c’est CELTEL Niger SA et Orange Niger SA qui ont réalisé le plus d’investissement en 2014, suivis de la Sonitel SA puis de Atlantique Telecom Niger SA. Quant à Sahel Com SA, elle n’a pratiquement pas réalisé d’investissements significatifs en 2014 alors même qu’il en a grandement besoin pour reconquérir le marché. Précisons que de 2013 à 2014, le chiffre d’affaires global des opérateurs de télécommunications est passé de 193.886.065.503 FCFA à 238.932.005.769FCFA.
Ainsi, à la fin de l’année 2014, les revenus perçus par l’Etat au titre de la TVA, la TURTEL, la TTIE et l’ISB se chiffrent à 46.307.899.119 FCFA contre 22.626.173.821 FCFA en 2013 et 19.242.253.732 FCFA en 2012. La part du secteur dans le PIB national est passée de 2,1% en 2013 à 2,59% en 2014, ce qui reste faible comparé à ce qu’on peut constater dans certains pays de la sous-région dans lesquels la participation des télécommunications au PIB varie entre 4 et 5%. S’agissant de l’Internet, malgré la prise en compte des abonnés mobiles ayant accès à ce service, l’ARTP a relevé que le Niger est le pays de la zone UEMOA qui dispose du taux de pénétration le plus faible soit 7,34%. En ce qui concerne la qualité de service des réseaux, l’analyse des résultats des audits qui ont été diligentés a montré qu’aucun des réseaux mobiles ne respecte la totalité des indicateurs de qualité.
Ce manquement constaté a amené l’ARTP à prononcer des mises en demeure et des sanctions pécuniaires à leur encontre en 2014 pour un montant global de 5.287.743.143FCFA. Aux termes de l’exercice 2014, l’ARTP s’attachera à contribuer à la mise en œuvre des dispositions consistant notamment à autoriser et encourager les opérateurs de téléphonie mobile qui le souhaitent, à réaliser les investissements pour développer leur réseau et améliorer la qualité de service ; revoir les dispositions de l’article 58 de la loi n°2012-70 du 31 décembre 2012 amputant l’ARTP de 45% du montant de ses ressources ordinaires afin de rabaisser ce taux et ainsi permettre à l’ARTP de réaliser les investissements nécessaires à l’amélioration du contrôle des obligations des opérateurs et au suivi conséquent de la qualité de service offerte à la clientèle ; poursuivre la transposition des textes communautaires et leur harmonisation dans l’ordonnancement juridique national ; etc.

Laouali Souleymane(onep)

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