Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article





  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles



Comment

Société

Niger: l’affaire du trafic de bébés renvoyée en correctionnelle (Cour d’appel)
Publié le lundi 13 juillet 2015   |  AFP


Trafic
© Autre presse par dr
Trafic de bébés


 Vos outils




Niamey - La très sensible affaire du présumé trafic international de bébés, dont l’ex-président du Parlement nigérien, l’opposant Hama Amadou, est un des accusés, doit être jugée devant un tribunal correctionnel, a décidé lundi la Cour d’appel de Niamey.

La Cour d’appel "renvoie les prévenus devant le tribunal correctionnel pour y être jugés conformément à la loi", a déclaré le président de la Cour lors d’une audience à Niamey.

Les prévenus ont "cinq jours pour faire appel" de cette décision devant la Cour de cassation, a précisé le tribunal, dont la décision a été accueillie dans un grand silence par des dizaines de personnes, des prévenus et leurs proches. Hadiza Hama, une des épouses de Hama Amadou, est repartie le visage fermé.

En janvier, le parquet avait fait appel de la décision d’un juge du tribunal correctionnel qui s’était déclaré incompétent pour juger une vingtaine de personnes accusées d’avoir participé à un trafic régional de bébés, une affaire sensible à l’approche de la présidentielle de 2016.

La Cour a également jugé "irrecevable" la demande "d’annulation" d’un mandat d’arrêt lancé à l’encontre de Hama Amadou, actuellement en exil en France, que ses avocats avaient réclamé.

Les avocats des accusés n’ont pas encore dit s’ils comptaient faire appel. "Nous allons nous concerter sur la position à prendre", a lancé aux journalistes Me Mossi Boubacar.

Une vingtaine de personnes, dont M. Amadou, sont poursuivies pour "supposition d’enfants", un délit consistant à attribuer la maternité d’un enfant à une femme qui ne l’a pas mis au monde.

Toutes sont accusées d’avoir participé à un trafic de bébés qui auraient été conçus au Nigeria puis amenés au Niger via le Bénin.

Hama Amadou, opposant au président Mahamadou Issoufou, avait précipitamment quitté le Niger fin août 2014 après l’autorisation par les députés de son audition par la justice dans cette affaire. Il dénonce un "dossier politique", ce que réfute le gouvernement, parlant d’un "dossier de droit commun".


bh/jf/etb/jhd



Articles associés

Autre presse
La cour d’appel de Niamey statuant sur l’affaire du trafic présumé d’enfants…
 

 Commentaires