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Le Sahel N° 8865 du 26/1/2015

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Cérémonie d’installation du Cadre National de Concertation au Ministère de l’Agriculture : De la prise en charge de la question du travail des enfants au Niger
Publié le mercredi 15 juillet 2015   |  Le Sahel


M.
© Autre presse par DR
M. Maidagi Alambeye, ministre d`Etat, ministre de l`Agriculture


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Le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture M. Maïdagi Alambèye a procédé, lundi dernier, à l’auditorium de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) à l’installation officielle du Cadre National de Concertation des Acteurs sur la Prévention/Réduction du Travail des Enfants dans l’Agriculture. C’était en présence de la ministre Déléguée à l’Aménagement du territoire et au Développement communautaire, du Secrétaire général adjoint du Ministère de l’Emploi, du Travail et de la Sécurité Sociale, du Représentant résident de la FAO au Niger, des membres dudit Cadre et de plusieurs invités.
Le cadre national de concertation des acteurs impliqués dans la prévention/ réduction du travail des enfants dans l’agriculture est une instance de concertation, d’orientation, de coordination, de communication et de suivi- évaluation des activités de prévention/réduction du travail des enfants dans l’Agriculture. Il a pour tâches essentiels d’approuver les orientations stratégiques et le plan d’action pour la prévention/réduction du travail des enfants dans l’agriculture (TEA) ; d’assurer la coordination et la mise en synergie de toutes les activités entrant dans ce cadre ; de veiller à la mise en cohérence de ces activités et leur conformité avec le plan d’action adopté et d’assurer le suivi et l’évaluation.

Dans son allocution, le ministre d’Etat en charge de l’Agriculture a indiqué que ce cadre regroupe des acteurs de l’administration publique, des réseaux et fédérations ; des organisations de producteurs ; des ONG et Associations de développement, du secteur privé et des organisations professionnelles d’employeurs, des partenaires techniques et financiers, des institutions et organisations syndicales du secteur rural. La régulation du travail des enfants a dit M. Maïdagi Alambaye est d’une grande importance pour le développement économique et social de notre pays et les défis à relever dans ces domaines sont nombreux. En effet, au Niger le travail des enfants dans l’agriculture est une question d’actualité qui touche une frange importante de la population jeune rurale.
Ainsi en 2009, l’enquête nationale sur le travail des enfants conduite par l’Institut National de la Statistique (INS) financée par le Bureau International du Travail (BIT) avait révélé que le secteur agricole et rural était le principal secteur où l’emploi des enfants présentait des résultats préoccupants en matière de nombre d’heures de travail et de dangerosité des tâches effectuées. Ceci a été confirmé par l’étude réalisée en 2013 par la FAO qui, en se concentrant sur la riziculture et le maraîchage dans les régions du fleuve a apporté un complément. Ce constat a amené le gouvernement à ratifier plusieurs conventions de l’Organisation International du Travail (OIT) notamment les conventions N°182 sur «les pires formes de travail des enfants» et a adopté plusieurs documents nationaux de politique relatifs à la protection des enfants et l’a inscrite en priorité dans le Plan de Développement Economique Social (PDES 2012-2015) démontrant ainsi sa ferme volonté à trouver des solutions à cette situation.
La communauté internationale a aussi choisi la date du 12 juin comme journée mondiale de lutte contre le travail des enfants qui est régulièrement commémorée au Niger depuis 2002. Il y a donc là un chantier important de sensibilisation et d’information de tous les acteurs du secteur pour expliquer le genre de travail des enfants que les autorités nigériennes et leurs partenaires veulent prévenir et réduire. En effet ajoute le ministre d’Etat en charge de l’Agriculture même si le travail de l’enfant est inacceptable dans certaines conditions parce qu’il nuit à son plein épanouissement, à sa santé, à sa sécurité, à son développement personnel et entrave sa scolarisation, une quantité raisonnable de travail dans les exploitations familiales, la pêche artisanale et l’élevage de bétail peut-être bénéfique à l’enfant en ce sens qu’elle favorise le transfert des compétences de génération en génération sans compromettre pour autant sa scolarité, sa santé et son développement physique.
Au terme de son allocution, M. Maïdagi Alambèye a félicité et remercié la FAO qui a soutenu leurs efforts dans la sensibilisation et la mobilisation des acteurs concernés par cette thématique. Le ministre d’Etat en charge de l’Agriculture a, par ailleurs, demandé à toutes les parties prenantes de se mobiliser à travers ce cadre national de concertation en vue de définir un plan d’actions qui répertorie toutes les stratégies et mesures à mettre en œuvre dans le domaine législatif dans les secteurs de l’éducation, de la formation professionnelle en matière de protection sociale et de promotion d’un travail rural décent.

Aïchatou Hamma Wakasso(onep)

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