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Affaire des ‘’bébés importés’’: La cabale continue…
Publié le vendredi 17 juillet 2015   |  Le Courrier


Le
© Autre presse par DR
Le président de l’Assemblée nationale, Hama Amadou


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La Cour d’Appel de Niamey a rendu ce 13 juillet 2015 son arrêt dans l’affaire de présumé ‘’trafic de bébés’’. Cette décision ouvre la voie à d’interminables semaines voire des mois de procédures judiciaires. Autant dire que les guristes peuvent encore se cramponner à leur vain espoir d’écarter Hama Amadou des joutes électorales de 2016. La cabale continue, mais jusque quand ?
Dans les méandres de la justice


L’affaire dite des ‘’ bébés importés’’ a été ‘’révélée’’ en janvier 2014 par un média de la place. Depuis, ce dossier est tombé dans les méandres de la justice. Et plusieurs mois après, elle occupe toujours le devant de la scène sociopolitique de notre pays. Ce 13 juillet 2015, marque un tournant majeur dans son traitement. En effet, la Cour d’Appel a renvoyé le dossier devant le tribunal de grande instance de Niamey. Autrement dit, elle estime que ce tribunal est bel et bien compétent à juger de cette affaire. Cela signifie également que les deux parties doivent de nouveau confronter leurs arguments devant le juge correctionnel. En l’état actuel des choses, nous sommes pratiquement à la case départ. Et pour l’instant, cette décision de la Cour d’Appel est grandement applaudie dans le camp des guristes. Leur stratégie politique basée sur le dilatoire a encore quelques beaux jours devant elle. D’autant que le mandat d’arrêt national contre Hama Amadou n’a pas été annulé. Des nouvelles batailles judicaires sont en perspective. Néanmoins, pour beaucoup d’observateurs, le marathon judiciaire qui découle de cette affaire de supposition d’enfants est purement politique. Elle n’est qu’une invention de la renaissance pour déstabiliser un adversaire politique gênant.

Une machination politique
Impliquer d’innocents enfants pour atteindre un homme politique est la vile trouvaille du clan des guristes. Car, tout le tintamarre fait autour de ce soi-disant trafic de bébés ne vise qu’à entacher l’honorabilité de Hama Amadou, celui - là même qui porta au pouvoir Issoufou Mahamadou. Comme dirait l’autre, « Hama Amadou a nourri le serpent qui veut le mordre ». Et son seul tort c’est d’avoir tourné le dos au scélérat gouvernement dit d’union nationale, qui est en réalité une idée des plus mesquines portée par Issoufou Mahamadou. Aussitôt débuta une hideuse cabale contre la personne de Hama Amadou, une vraie chasse à l’homme. Faisant feu de tout bois, le Guri a réussi à instrumentaliser un pan du pouvoir judiciaire. On se souvient que le juge de première instance s’était déclaré incompétent. Mais sitôt après, le Procureur de la République adjoint, Chaibou Samna avait annoncé que le parquet allait interjeter appel de la décision.
Chaibou Samna annonça ainsi les couleurs politiques de cette affaire.


Peu après, d’autres ministres très proches du président de la République, s’étaient invités dans ce dossier. Et le 29 juillet 2014, Morou Amadou affirmait, toute honte bue, que les époux des femmes accusées d’avoir acheté les bébés auraient refusé de subir le test ADN. La main mise du gouvernement ne s’arrêta pas à ces seules allégations du mercenaire Morou. Après, c’était au tour de l’inqualifiable ministre de l’intérieur, Hassoumi Massaoudou, de trouver ‘’suspecte’’ la décision du juge. Notons ici que la plainte du syndicat des juges pour « outrage à magistrat » contre Hassoumi est restée vaine. Non contents d’interférer dans une décision de justice, les guristes ont même exporté les relents de leurs micmacs hors de nos frontières. En effet, Bazoum Mohamed, n’aurait-il pas confié à un média Burkinabè que l’affaire des ‘’bébés importés’’ est un dossier politique qu’ils (eux du pouvoir) n’ont pas hésité à utiliser contre Hama Amadou ? Voyezvous, l’implication directe de ces trois lieutenants du président Issoufou Mahamadou, accrédite grandement la thèse de la machination politique concernant ce dossier. Et c’est justement dans cette logique qu’avait été mise à contribution une certaine portion des députés nationaux. C’est ainsi que le ministère de la justice avait saisi le parquet le 15 juillet 2015 d’une requête pour demander l’aval du bureau de l’Assemblée nationale pour « ARRETER » le député Hama Amadou. Toute l’intention malsaine du Guri était contenue dans cette requête. Ils veulent juste embastiller leur opposant. Sans surprise, le bureau tronqué de l’Assemblée nationale viola les textes de l’institution, et s’exécuta avec l’aide d’un certain Ben Omar. Retenons qu’en amont de toutes ces mesquineries, Hama Amadou s’était vu retirer sa garde rapprochée sur injonction directe du chef de l’Etat. S’en est suivi des tirs sur son domicile, et pire, une tentative d’empoisonnement sur sa personne Face à des adversaires politiques aux méthodes d’une extrême bassesse, Hama n’avait que l’exil pour seul choix. Mais, même étant hors du pays, il reste et demeure la cible de la hargne des guristes. Et ce sont les militants de son parti qui sont devenus les souffre- douleur d’un régime aux abois. L’ancien ministre Youba Diallo est aujourd’hui le prisonnier politique du Guri. Que dire de la récente perquisition au bureau du fils de Hama Amadou ? Ceci est le signe patent du désarroi des guristes. Hallucinés, ils voient partout l’homme qui les terrassera à coup sûr en 2016. Car, même si d’aventure Hama Amadou ne sera pas candidat à l’élection présidentielle à venir, il sera sans nul doute le faiseur de roi incontesté.

Des acharnements politico judiciaires tous azimuts
C’est indéniable, le destin politique de Hama Amadou est ponctué de périodes de féroces acharnements contre sa personne. On se souvient que déjà en mai 2007, une partie de sa propre famille politique balaya le gouvernement qu’il dirigeait par le truchement d’une sournoise motion de censure. S’en étaient suivies une arrestation et une déportation toutes aussi humiliantes dans le bagne de Koutoukalé. Soulignons que toutes ces misères contre lui émanent du parti qu’il a vaillamment défendu et servi, le MNSD-Nassara. En 2009, il était visé par un mandat d’arrêt délivré par le doyen des juges de l’époque, Saidou Aladoua. On lui ‘’reprochait’’ à l’époque un infamant blanchissement de capitaux. Et dans le même temps, le procureur général Gayakoye demandait à la justice Togolaise une commission rogatoire à son encontre. Hargneux, les adversaires politiques de Hama Amadou ne s’avouent nullement vaincus. C’est ainsi qu’en 2010, ils ont vainement tenté de ramener le dossier du fonds d’aide à la presse, devant une cour d’assises cette fois-ci. Chers lecteurs, ce petit rappel vise à démontrer que Hama Amadou est un leader habitué au cynique engrenage politico judiciaire. Il faut dire que c’est un complot ourdi depuis les années 90. Mais il a toujours su rebondir et triompher sur ses adversaires même les plus farouches. C’est plutôt le MNSD Nassara qui se doit d’être davantage vigilant. Car selon certaines confidences, le Guri veut vider ce parti de sa substance et offrir sa dépouille à Albadé Abouba qui joue la même partition que la renaissance. D’ailleurs, d’aucuns estiment que l’ARDR est très molle. Ce n’est pas avec ses pathétiques discours qu’elle abattra le monstre Guri. Aujourd’hui, politiquement, le pire est derrière Hama Amadou, il en a vu de toutes les couleurs, il saura riposter avec vaillance. Et ses dizaines de milliers de partisans sont plus que convaincus que leur champion vaincra de nouveau, malgré le jeu déloyal des guristes. En fait, tout est juste une question de temps, et le temps donnera une fois de plus raison à Hama Amadou. Incha Allah.
Alpha

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