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Boko Haram: la force régionale en action "d’un moment à l’autre" (armée nigériane)
Publié le mardi 28 juillet 2015   |  AFP


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© AFP par PHILIPPE DESMAZES
Des soldats nigériens patrouillent dans le nord du Nigeria, sur les traces de Boko Haram.


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Abuja - La force militaire régionale chargée de lutter contre le groupe islamiste Boko Haram doit entrer en action "d’un moment à l’autre", a assuré mardi à l’AFP le porte-parole de l’armée nigériane, sans préciser la date de son déploiement.

La Force d’intervention conjointe multinationale (MNJTF), à laquelle doivent participer le Nigeria, le Niger, le Tchad, le Cameroun et le Bénin, devait être déployée le 30 juillet au plus tard, selon les annonces faites à l’issue d’un sommet militaire régional organisé à Abuja en juin.

Mais très peu d’informations sur le déploiement de cette force, qui doit compter 8.700 hommes au total et a son siège à N’Djamena, ont filtré depuis lors, laissant imaginer de possibles retards.

Des retards d’autant plus attendus que le général nigérian Tukur Yusuf Buratai, choisi pour diriger cette force, a entretemps été nommé chef d’état-major de l’armée du Nigeria, sans qu’aucun nouveau commandant ne soit annoncé pour le remplacer.

"D’un moment à l’autre, les opérations de la force d’intervention vont être déclenchées", a déclaré à l’AFP Chris Olukolade, porte-parole de l’armée nigériane.

Interrogé sur le fait de savoir si la date du 30 juillet serait respectée, il a refusé d’en dire davantage, parce que "toute information est vitale aux terroristes".

"Vous voulez qu’on vous dise que le déploiement aura lieu à telle date, vous voulez qu’on vous dise que les troupes se déplaceront depuis Maiduguri dans telle ou telle direction... Mais cela permettrait (aux islamistes) de leur tendre des embuscades", a-t-il poursuivi.

"La mission a été sectorisée, les commandants de secteurs ont été briefés, des réunions sont en cours à différents niveaux" et l’identité du nouveau commandant de la MNJTF va être rendue publique dans les jours à venir, a toutefois affirmé M. Olukolade.

Selon une source militaire tchadienne, les locaux de l’état-major de la MNJTF sont installés dans un camp militaire de N’Djamena et des villas sont fin prêtes à accueillir les officiers d’état-major dans la capitale tchadienne.

Le président nigérian Muhammadu Buhari, qui doit se rendre au Cameroun mercredi pour la première fois depuis son investiture en mai, devrait discuter avec son homologue Paul Biya "de l’activation complète et du déploiement de la MNJTF contre Boko Haram", indique la présidence nigériane dans un communiqué publié mardi.

M. Buhari est ensuite attendu pour une visite d’un jour au Bénin, samedi, "pour des discussions avec le président Boni Yayi afin de boucler ses visites dans les pays voisins (...) dans le but de renforcer la coopération régionale contre le terrorisme", ajoute le texte.

M. Buhari s’est déjà rendu au Tchad et au Niger dans les jours qui ont suivi son investiture le 29 mai.

La MNJTF doit remplacer la coalition formée par le Nigeria, le Tchad, le Niger et le Cameroun, qui a remporté une série de succès contre Boko Haram depuis février, mais sans parvenir à neutraliser les islamistes.

Pour les pays de la région, la future force doit permettre de gagner en efficacité via une meilleure coordination.

M. Buhari, élu en mars face au chef de l’Etat sortant Goodluck Jonathan, très critiqué pour son manque de réactivité face à Boko Haram, a érigé en priorité la lutte contre les insurgés, désormais affiliés au groupe jihadiste Etat islamique (EI).

Mais depuis son investiture, une nouvelle vague de violences a frappé le nord-est du Nigeria, où plus de 800 personnes ont été tuées en deux mois. Le Tchad et le Cameroun ont aussi subi récemment plusieurs attentats-suicides meurtriers.


burs-cdc/fal

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