Atelier régional sur la gestion coordonnée des frontières au Niger, au Mali, en Mauritanie et au Burkina Faso : Pour une approche concertée des questions liées aux frontières #aNiamey

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Atelier régional sur la gestion coordonnée des frontières au Niger, au Mali, en Mauritanie et au Burkina Faso : Pour une approche concertée des questions liées aux frontières

Publié le jeudi 30 juillet 2015 | Le Sahel

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Niamey, abrite depuis hier, un atelier régional sur la gestion coordonnée des frontières au Niger, au Mali, en Mauritanie et au Burkina Faso. La cérémonie d'ouverture de l'atelier a été présidée par le Secrétaire général adjoint du Ministère de l'Intérieur, de la Sécurité Publique, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières et Religieuses, M. Alassane Seyboun en présence de la représentante de la Coopération Japonaise au Niger, de celle du bureau régional de l'Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) Dakar, du Secrétaire Permanent du G5 Sahel des partenaires techniques et financiers, des participants venus du Mali, du Burkina Faso, de la Mauritanie, du Niger et des invités.

L'OIM, avec le financement du gouvernement japonais, lance une initiative régionale visant à renforcer la sécurité des frontières dans le sahel en vue d'améliorer les connaissances et les capacités humaines, techniques et matérielles aux frontières du Niger, du Mali, de la Mauritanie et du Burkina Faso. A cet effet, le projet «Gestion coordonnée des frontières au Niger, Mali, Mauritanie et Burkina Faso» d'une durée de douze (12) mois visera assurément à soutenir et à renforcer les approches régionales et nationales concernant la gestion des frontières à travers un ensemble de mesures régionales et nationales adaptées.
En prenant la parole à l'ouverture de l'atelier, le Secrétaire général adjoint du ministère de l'Intérieur, de la Sécurité Publique, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières et Religieuses M. Alassane Seyboun a d'abord indiqué que la gestion de nos frontières requiert une coordination et une synergie d'actions pour nos Etats respectifs. Il devait par la suite rassurer que le Niger s'inscrit résolument dans cette dynamique au regard de sa position géographique charnière favorisant le transit de la migration clandestine. Il a, enfin remercié le peuple et le gouvernement japonais pour les appuis multiformes qu'ils ne cessent d'apporter à notre pays.

Auparavant, la représentante de la Coopération Japonaise à la cérémonie Mme Sasaki Yuko a précisé que conformément aux décisions de la TICAD V, le Japon entend poursuivre et renforcer ses appuis destinés à soutenir la paix et la stabilité dans la zone du Sahel et le présent projet répond parfaitement aux aspirations du gouvernement du Japon et des pays africains concernés. Elle a souligné que ce projet financé par le Japon à hauteur d'un million 425 milles dollars US à travers l'OIM, a pour objectif de renforcer la sécurité et la stabilité régionale au Sahel par la consolidation des capacités opérationnelles et stratégiques ainsi que par la promotion d'une approche régionale en matière de gestion de l'immigration et des frontières. Dans le cadre de ce projet extrêmement important pour la paix et la stabilité dans le Sahel, des initiatives seront menées pour l'amélioration des procédures de gestion des migrations y compris les mécanismes de gestion des frontières ainsi que des techniques modernes d'analyse, d'enquête et de risque ; le renforcement de la collecte de données, le stockage et l'analyse aux frontières ; la promotion, l'engagement des communautés transfrontalières notamment sur la sécurité, la mobilité et le développement local ; la préparation aux changements soudains dans les mouvements transfrontaliers tout en prenant en considération les droits de l'homme et les impératifs de sécurité.

Pour sa part, le Secrétaire Permanent du G5 Sahel M. Nadjim Elhadj Mohamed a rappelé que la situation sécuritaire au sahel se caractérise par des défis sécuritaires dont les plus importants sont le terrorisme et la criminalité transnationale organisée. Il a par ailleurs noté que cet atelier régional constitue un cadre privilégié du donner et du recevoir pour tous les acteurs parties prenantes au processus de gestion des frontières à différents niveaux.

Quant à la représentante du Bureau Régionale OIM de Dakar Mme Vijaya Souri, elle a indiqué que ce projet pilote est la fondation d'une vision au plus long terme de renforcement de sécurité des frontières au Sahel, et est voué à se démultiplier en partenariat avec les institutions nationales en construisant sur les bonnes pratiques régionales et les acquis partenaires. Elle a également confié que cet atelier est un outil unique pour décupler les efforts de coopération et d'approche stratégique inclusive à l'échelle régionale. Il matérialise les efforts de l'OIM d'inclure toutes les parties prenantes dans un dialogue de coopération en continuité des outils existants mis en place notamment par le G5 Sahel. A ce titre, l'OIM s'investit pleinement dans le renforcement de la sécurité tant intérieure que du point de vue des frontières, comme réaffirmé à l'occasion du dernier sommet du G5 Sahel à Niamey le 14 mai 2015 a conclu Mme Vijaya Souri.

Laouali Souleymane(onep)

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