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Le Sahel N° 8865 du 26/1/2015

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Ouverture des ’’Saisons culturelles nigériennes’’ en prélude au Forum Africain du Film Documentaire : Un cadre de rayonnement des valeurs culturelles nationales
Publié le mercredi 5 aout 2015   |  Le Sahel




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Les Saisons culturelles nigériennes ont commencé, samedi dernier, en soirée au Palais des Congrès de Niamey. Initiées par le cinéaste et sociologue Inoussa Ousseini, actuel représentant du Niger à l'UNESCO, ces rencontres se tiennent en prélude au Forum Africain du Film documentaire qui se tient depuis plusieurs années à Niamey.
La cérémonie d'ouverture des Saisons culturelles nigériennes 2015 a été placée sous le haut patronage de la Première Dame Hadjia Aissata Issoufou Mahamadou qui a fait son entrée au Palais des Congrès au son de l'Algaita joué par un descendant de feu Chétima Ganga, le célèbre artiste du pays Manga dont le groupe a joué vendredi soir, en présence de plusieurs personnalités.

Prenant la parole au nom du président-fondateur des Saisons culturelles nigériennes et du Forum Africain du Film documentaire, Melle Amina Mamani Abdoulaye a indiqué que les raisons ayant conduit Inoussa Ousseini à proposer ces rencontres à la jeunesse nigérienne. C'est qu'il «refuse de se lamenter sur la situation du serpent qui se mord la queue et de céder à la tentation du fatalisme, notre pire ennemi. Il sait bien sûr que l'Etat ne peut pas à lui seul régler un problème aussi immense. Alors, il multiplie les propositions, toutes sortes de propositions, très concrètes, aux professionnels de la culture et de l'éducation, aux entreprises, au gouvernement et même à l'Assemblée nationale, cherchant à convaincre les députés d'avaliser par une nouvelle loi la création d'un mécanisme extrabudgétaire qui permettrait de créer un Fonds National de développement pour la jeunesse. Il s'agit pour lui de susciter un engouement pour l'innovation jusque dans les mécanismes de financement, ne serait-ce que pour renforcer le socle des plus importants atouts du Niger, tel le SAFEM, le FIMA, les Saisons culturelles, le Forum Africain du Film Documentaire et maints autres événements majeurs de la vie culturelle nigérienne, c'est-à-dire d'apporter à ses acteurs principaux les moyens qui leur manquent de façon endémique pour se développer, amplifier leur possibilité d'embauche, de formation et de rayonnement à l'intérieur comme à l'extérieur de nos frontières».
Quoiqu'il en soit, pour réussir ces premières Saisons culturelles nigériennes, Inoussa Ousseini a sonné le rassemblement de sa «dream team » des années 1980 et 1990, lorsqu'il était directeur, puis ministre de la Culture de notre pays. Il y avait là le célèbre compositeur Oumarou Hadari, des acteurs et comédiens comme Yaji Dogo et Imini, des cinéastes comme Djingarey Maïga et Mahamane Bakabé, des chanteurs comme Zara Dibissou et Malam Barka, etc. Même l'encadrement répondait à la même logique, sauf qu'il manquait à l'appel ses deux «brillants seconds » de la grande époque : le Docteur en ethnomusicologie Mamane Garba, qui est décédé, et M. Inoussa Abdou. Mieux, Inoussa Ousseini a embarqué plusieurs jeunes artistes dans cette nouvelle aventure culturelle.


De la cantatrice Zara Dibissou qui a chanté devant des diapositives sur lesquelles elle apparaissait sur fond vert au groupe Sogha qui chantait la vaillance des soldats nigériens engagés dans la lutte contre le terrorisme, de la projection du film « Fantasia» réalisé en 1978 par Inoussa Ousseini et «remastérisé» en 2015 au spectacle «Tsinkayé haskein tahiya» qui mélange sketches filmés et chorégraphie, la soirée a tenu plus d'un spectateur en haleine. Belle promesse pour la suite des festivités !


Sani Soulé Manzo(onep)

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