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Inondations : Le dispositif national de prévention et gestion des catastrophes sonne l’alerte
Publié le vendredi 7 aout 2015   |  ONEP


Inondations
© Autre presse par DR
Inondations au Niger


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La Coordonnatrice de la Cellule de coordination du Système d’Alerte Précoce et de Prévention des Catastrophes, Madame Ousseïni Mariama, a transmis une note au directeur de Cabinet du Premier ministre relativement au régime du fleuve à Niamey. A travers cette note, la Cellule informe le directeur de Cabinet que le niveau du fleuve Niger à Niamey continue à monter menaçant, ainsi Niamey d’inondation. En effet, il est important de rappeler que les inondations sont devenues une situation préoccupante au Niger en général et dans les régions du fleuve en particulier.
Les causes des inondations dans la zone du fleuve Niger sont entre autres l’ensablement des eaux du fleuve facilitant la montée des eaux, mais également les effets drastiques des changements climatiques. Pour rappel, a dit Mme Ousseïni Mariama dans sa note d’information, notre pays, dans un passé récent, a connu des inondations ayant occasionné d’énormes dégâts, surtout matériels. Il s’agit des inondations survenues en Août 2010, Janvier 2011, Août 2012, etc. Des champs ensevelis, des maisons englouties et des rizières inondées.
Pour faire à cette situation désastreuse, l’Etat et ses partenaires ont mobilisé des ressources conséquentes afin d’atténuer les souffrances des familles sinistrées. Ce fut le cas de l’installation du site de relogement de SENO dans le 5e arrondissement ainsi que des travaux de protection de digue pour protéger les habitations et les rizières. Malgré les actions entreprises, le niveau des eaux a dépassé la prévision faite par les techniciens des structures concernées notamment le Génie rural, l’hydraulique et les organismes régionaux et internationaux.

Selon la Cellule de coordination du Système d’Alerte Précoce et de Prévention des Catastrophes Les inondations sont devenues récurrentes au Niger au cours de ces dernières années avec de graves conséquences sur les populations, les infrastructures socio-économiques et de production, et sur l’environnement. Cette année encore, le bassin versant du Niger, en amont de Niamey, a enregistré ces derniers jours de fortes précipitations qui ont engendré d’importants écoulements sur le fleuve. En effet, précise la Coordonnatrice de la Cellule de coordination du Système d’Alerte Précoce et de Prévention des Catastrophes, les apports de la Sirba, du Dargol, du Gorouol et d’importants autres koris ont augmenté significativement le niveau du fleuve à Niamey.
Ainsi, révèle-t-elle dans sa note d’information, entre le 04 et le 05 août 2015, le niveau du fleuve à Niamey est passé de 574 cm à 580 cm. La situation hydrologique actuellement observée à Niamey (580 cm) est supérieure à la moyenne enregistrée le 05 août 2012 qui était (414 cm), 2012 étant considérée comme l’année la plus pluvieuse des 10 dernières années.
Par ailleurs, la note indique que l’ancienne côte d’alerte (530 cm) est actuellement dépassée. Cependant, le niveau de la digue est rehaussé à 650 cm. Malgré le rehaussement de la digue de protection de la ville de Niamey, si cette tendance à la hausse se poursuit, il y a des risques de débordement du fleuve. ’’La prudence doit donc être de mise pour les populations riveraines et les autorités administratives et municipales des régions de Tillabéri, Niamey et Dosso. Il faut signaler déjà que des cas d’inondations, surtout de productions agricoles notamment le riz pluvial, ont été signalés’’, a-t-elle annoncé.
Aussi, précise-t-elle, la Cellule de coordination du Système d’Alerte Précoce et de Prévention des Catastrophes est, à cet effet, en train d’organiser une mission rapide de vérification de la situation du bassin versant de la Sirba, le Dargol et le Gorouol, en vue de procéder à l’évaluation des dégâts.
Laouali Souleymane(

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