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Niger : un nouveau front politique pour exiger des élections libres et transparentes
Publié le mercredi 19 aout 2015   |  Xinhua




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Les partis membres de l'opposition et d'autres partis "non affiliés" ainsi des organisations syndicales et celles de la société civile ont décidé de créer un front commun appelé "Front patriotique républicain (FDR)" pour "imposer" au gouvernement du Président Mahamadou Issoufou l'organisation d'élections "inclusives, libres, transparentes" en 2016 au Niger.

Ce front est composé notamment du Mouvement national de la Société de Développement (MNSD) de Seyni Oumarou, adversaire malheureux du président Mahamadou Issoufou au second tour des dernières élections présidentielles au Niger, de la Convention démocratique sociale (CDS) de l'ancien président de la République (1994-1996), Mahamane Ousmane, et du Mouvement démocratique Nigérien pour une Fédération Africaine (Moden Fa) de l'ancien Président de l'Assemblée nationale, Hama Amadou, ainsi que d'autres leaders de la société civile nigérienne et syndicaux.

Dans une déclaration "inaugurale", lundi après-midi à Niamey, les signataires de l'acte de naissance dudit front ont réaffirmé leur détermination à lutter pour la préservation et la défense des valeurs démocratiques et républicaines et décidé "d'imposer au Président Issoufou Mahamadou et à son gouvernement, l'organisation d'élections inclusives, libres, transparentes, équitables, et ce, sur la base d'un fichier électoral consensuel avec un juge électoral, indépendant, impartial et sincère".

Le Niger, rappelle-t-on, va organiser en 2016 des élections présidentielles, législatives et locales.

Selon eux, "dans la perspective de s'octroyer à tout prix un second mandat, le Président Issoufou et son clan ont décidé de régenter et d'instrumentaliser toutes les structures rentrant dans l'organisation du processus électoral", à savoir le Comité du Fichier Electorale Biométrique (CFEB) et la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

En outre, ils accusent le président Issoufou d'une "politisation outrancière" de l'administration nigérienne, d'achat de conscience au parlement et "de vouloir museler le système judiciaire".

Par ailleurs, toujours à en croire aux signataires de cette déclaration, "la paix, la sécurité, la stabilité sociale et politique du Niger ne constituent pas la préoccupation de ce pouvoir. Jamais, la paix, la sécurité intérieure et extérieure, l'unité et la cohésion nationales n'ont été aussi menacées au Niger".

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