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Sept pays africains feront partie des vingt pays les plus peuplés au monde en 2050
Publié le vendredi 21 aout 2015   |  7auBenin


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© Autre presse par DR
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Dans 35 ans, le Nigeria sera le quatrième pays le plus peuplé au monde, avec 400 millions d’habitants, a-t-on précisé de même source.

La République démocratique du Congo et l’Ethiopie vont intégrer le classement des dix pays les plus peuplés de la planète. La population de la RD Congo sera multipliée par plus de 2,5 d’ici 2050, en faisant alors le 9e pays le plus peuplé. Dans 35 ans, elle dépassera les 190 millions d’habitants. En 2050, l’Ethiopie comptera elle 165 millions d’habitants.

Derrière ces trois puissances démographiques, l’Egypte, la Tanzanie, le Soudan ou encore l’Ouganda feront partie des vingt pays les plus peuplés au monde en 2050.

Avec un taux de fécondité supérieur à la moyenne du continent, c’est l’Afrique de l’Ouest qui va porter la croissance démographique africaine. Des pays comme le Mali, le Burkina Faso ou le Niger vont voir leur population multipliée par plus de 2,5 d’ici 2050. C’est d’ailleurs au Niger que la fécondité est la plus élevée au monde : 7,6 enfants par femme en moyenne.

La démographe Véronique Hertrich, estime que ce maintien d’une forte fécondité ne vient pas d’un manque d’infrastructures ou d’une mauvaise connaissance des moyens de contraception. «On voit dans toutes les enquêtes que quasiment toutes les femmes connaissent les méthodes contraceptives (…) Mais ce qu’on voit aussi, c’est que si les couples ont beaucoup d’enfants c’est qu’ils sont attachés à des objectifs, à un idéal de fécondité élevée », a déclaré Mme Hertrich. Et d’ajouter : «C’est plus à rapprocher des conditions de développement : quand la mortalité est élevée, il y a de l’incertitude. Quand aussi il y a de l’incertitude économique et qu’il n’y a pas de prise en charge des personnes âgées, tout ça repose sur les enfants qui restent une valeur sûre. Et puis on est dans des populations où le statut social des individus est aussi attaché à leur fécondité».

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