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Opposition : Et la «branche armée» de l’ARDR vit le jour
Publié le mercredi 26 aout 2015   |  tamtaminfo.com


M.
© Autre presse par DR
M. Soumana Sanda, ministre de la Santé Publique


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Il est enfin là, ce fameux front dont ont appelé les partis membres de l’ARDR dans leur Livre Blanc Tome I. Un front, dit-on qui regroupe des partis politiques de l’opposition et des «associations» de la société civile, dénommé Front Patriotique et Républicain (FPR). Son baptême de feu a eu lieu le lundi 17 août 2015 au siège du MODEN/FA-Lumana de Hama Amadou. Mais pour l’instant, ce n’est qu’une simple annonce, sauf quelques privilégiés, le citoyen lambda ne connaît pas la composition exacte de ce front.

Mais, les rumeurs avancent que ce sont quelque 23 structures qui se sont mises ensemble, pour le meilleur et pour le pire, et créer ce front dit-on dans les milieux proches de l’opposition. Quelle sera sa ligne directrice ? Comment compte-t-il s’y prendre pour «terrasser » Issoufou Mahamadou aux prochaines élections présidentielles de 2016 ? Le Mystère reste pour l’instant entier.
Parmi les pionniers de ce front, dont on dit être dirigé par Nafarko 1er, secondé par la dame de fer, Mme Mariama Gamatié, présidente du parti RACINE Yadin Kaï, figurent en bonne place, les patrons du MODEN/FALumana ou du moins de ce qui en restent, Soumana Sanda, l’ex-ministre de la santé, Oumarou Dogari, l’ancien président du Conseil de Ville de Niamey et le président «Kamamini » Oumarou Noma et l’avocat-député-maire de Youri Me Mossi Boubacar.

Du côté de la société civile, bien que certaines sources avancent qu’elles sont au nombre de 4 à embarquer dans le bateau de la «confusion», aucun responsable ne s’est affiché sur la table de séance de cette déclaration. Autour de ces structures de la société civile, permettons-nous, bien que nous ne soyons pas dans le secret de l’ARDR de citer quelques-unes, qui probablement, seraient de la partie, le MOJEN de Siradji Issa, qui a excellé dans les dénonciations tous azimuts des actions du régime, mais aussi, dans une certaine mesure, Alternatives Espaces Citoyen dont le patron Moussa Tchangari avait été retenu par le régime de la renaissance par rapport à son implication sur les affaires de Boko Haram.

Pour les deux autres, l’on attend la parution de la liste complète qui serait pour le moment cachée du grand public. Mais l’un dans l’autre, l’opposition a quand même du pain sur la planche, quand on sait que le régime de la renaissance, a, à bien des égards, pris une avance sur le cours des événements, surtout avec l’annonce faite par le Président de la République Issoufou Mahamadou lors de son traditionnel discours à la Nation du 02 août 2015 consacrant le 55ème anniversaire de l’indépendance du Niger. L’on se souvient, il a promis d’organiser des élections libres, démocratiques et transparentes, desquelles il fait un point d’honneur.

Leur mauvaise organisation signifierait son échec, personnellement. Dans le contenu de la déclaration du lundi 17 août, l’on retrouve les mêmes griefs reprochés au régime de Issoufou Mahamadou, des griefs figurant dans les autres déclarations de l’ARDR. Concassage des partis politiques, violations répétées de la constitution, détournements des derniers publics, exclusion des cadres de l’opposition et bien d’autres. Cette déclaration lue par le député Ali Djibo dit Max, pré- sident du parti UNI, comme par hasard, prend en compte deux années sur les 4 de la gestion du régime de la renaissance.

Soigneusement, la période où le fugitif Hama Amadou avait géré les affaires publiques au sein de la Mouvance pour la Renaissance du Niger a été ignorée. Tous les hauts faits de la renaissance ont débuté, il y a deux ans et pas froisser les relations déjà exé- crables entre le MODEN/FA-Lumana et l’ARN. Pourquoi cette précipitation de mettre en place ce cadre sans attendre l’arrivée du chef de file de l’opposition Seïni Oumarou qui est en visite aux Etats-Unis et en Europe ? Aucune réponse à cette question. Mais tout ce qui est sûr, vue l’engouement que cela a suscité du côté de Lumana, il est fort probable que cette affaire porte la marque de l’enfant de Youri.

L’activité a été pilotée, selon certaines sources par Nafarko 1er et le fugitif Hama Amadou. Auront-ils la chance de basculer vers une alternance dé- mocratique ? Les dés en tout cas sont pipés et l’on attend le moment où cette fameuse liste sera portée à la connaissance du public pour savoir si réellement l’opposition a pu récolter les gros morceaux qui l’aideront à mettre hors jeu le Président de la République Issoufou Mahamadou. En attendant aussi que les divergences s’installent, car, elles ne manqueront pas surtout dans le choix des candidats à la présidentielle prochaine, les opposants ont eu leur cadre, tant souhaité.

Il ne reste plus maintenant que les uns et les autres accordent leurs violons en vue d’une participation responsable aux prochains scrutins. Mais, il s’agit au cas où l’opposition revienne sur sa déclaration de ne pas aller aux élections dans les conditions actuelles, avec le fichier électoral actuel et la CENI actuelle qui prévoit les présidentielles avant les locales et enfin l’actuelle Cour Constitutionnelle qui se chargera de valider ces élections.

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