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Ouverture à Ndjamena du procès des complices de la secte Boko Haram
Publié le mercredi 26 aout 2015   |  Agence de Presse Africaine


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© AFP par HAMA BOUREIMA
Ouverture du procès sur le trafic de bébés


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Ndjamena (Tchad) - La Session criminelle spéciale des présumés complices de la secte Boko Haram, au nombre de neuf dont huit Tchadiens, s’est ouverte mercredi à la Cour Suprême de Ndjamena, a constaté APA.

Les mis en cause sont accusés d'association des malfaiteurs, assassinat, destruction volontaire à l'aide de substances explosives, faux et usage de faux, détention illégale d'armes et de munitions de guerres, détention et consommation de substances psychotropes et complicité.

Dans son réquisitoire, le Procureur général près la Cour d'Appel de Ndjamena, Louapambé Mahouli Bruno, a indiqué que les accusés sont attraits à la barre suite à une enquête diligentée par les services de sécurité, sur recommandation du Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Ndjamena après les attentas perpétrés à Ndjamena par la secte Boko Haram.

‘'Il vous souviendra qu'en date des 15 et 29 juin et en date du 11 juillet 2015, des attentats terroristes dirigés contre la population civile et les secteurs névralgiques de sécurité ont eu lieu dans notre capitale notamment à l'Ecole Nationale de Police, au Commissariat Central, au quartier Diguel et au Marché Central''.

Ces attentats revendiqués par la secte Boko Haram, a-t-il souligné, ont occasionné d'importants dégâts matériels et des pertes en vies humaines. ‘'L'on a pu dénombrer 67 morts dont 10 kamikazes et 182 blessés. Ce bilan traduit que nous sommes en face d'un phénomène qui menace dangereusement la paix et la sécurité publique''.

S'adressant au juges, il a déclaré : ‘'je voudrais vous dire, Messieurs de la Cour, que dans votre rôle distributif de la Justice, l'occasion vous est offerte de prouver à l'opinion tant nationale qu'internationale que l'appareil judiciaire n'est pas une machine d'oppression ou de répression aveugle ; vous êtes esclaves de la loi, rien que de la loi et de votre intime conviction''.

Après le réquisitoire du Procureur général, le Président de la Cour, Yénan Timothée, a interrogé séance tenante le coordonnateur de la secte Boko Haram de Ndjamena, Mahamat Moustapha Alias Banaye.

Assisté par son avocat commis d'office, Maître Dakom, l'accusé a reconnu les faits qui lui sont reprochés. ‘'Je faisais, a-t-il avoué, le trafic des armes entre Ndjamena et la secte Boko Haram. Je suis bien membre de la secte. Nous achetons les armes pour assurer notre sécurité et tuer les chrétiens''.

Le procès se poursuivra jusqu'au 3 septembre.

BDN/cat

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