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Le Sahel N° 8865 du 26/1/2015

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Lettre ouverte au président de la République Monsieur le Président : Encore une fois, tout dépend du destin que vous auriez choisi pour le Niger
Publié le vendredi 28 aout 2015   |  Le Sahel




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Le dimanche 22 août 2015, la télévision Ténéré a reçu sur son plateau, un invité que vous connaissez si bien pour l’avoir compté, pendant des années, parmi un des illustres militants du Pnds Tareyya avant que la redoutable machine rose qui a écrasé tous les forts d’esprit ne soit mise en branle pour l’isoler et le livrer à un lynchage en bonne et due forme.
Il ne faisait pourtant que défendre les droits d’un brave militant de Maradi, feu Issa Bagalam, qui a pensé qu’il pouvait faire valoir sa notoriété auprès des populations pour bousculer un des intouchables du parti, en l’occurrence Alat Mo Gaskia. Je n’ai aucune intention de rouvrir ces pages sombres du Pnds Tareyya. Ce détour, je l’ai fait pour planter le décor avant de vous dire que l’invité de la télévision Ténéré était Me Souleye Oumarou, homme politique et par ailleurs brillant avocat dont vous ne doutez sans doute pas des compétences. De son entretien, j’ai retenu quelque chose que j’ai immédiatement voulu partager avec vous, histoire de vous aider à trouver la solution à une des plus grosses hypothèques sur la tenue d’élections apaisées et crédibles. Il s’agit de la récusation de la Cour constitutionnelle par l’ARDR [Opposition politique]. J’avoue que dans mon inculture, particulièrement en matière de droit, j’ai pensé que seule une démission des membres de ladite cour est susceptible d’apporter la sérénité avant les élections à venir. J’avais notamment expliqué que les membres incriminés par l’ARDR ne peuvent pas, objectivement, s’arc-bouter à leurs postes alors qu’ils sont nommément récusés par une des parties aux échéances électorales prochaines sur des bases indiscutables. Leur honneur et leur dignité sont en jeu. J’ai estimé que même dans le cas où ils ne se reprochent rien, ils ont, dans certains cas précis, un nom à défendre ou à préserver de la souillure du soupçon. Ma conviction est qu’un arbitre récusé par une partie n’a rien d’autre à faire que de rendre le tablier. Dans le cas qui nous concerne, ils ont une double obligation de le faire : la première, c’est qu’ils ne peuvent pas mettre en balance leurs postes précaires et temporaires avec la stabilité politique du Niger, voire la paix et la quiétude sociale. La seconde, c’est qu’en persistant à demeurer juge électoral alors qu’ils ne répondent plus aux critères objectifs, les cinq membres récusés, avec à leur tête Madame Diori née Kadidiatou Ly, ne font que mettre de l’eau au moulin de l’ARDR. Pourquoi s’accrocher lorsqu’il faut partir ? Bref, j’ai pensé qu’il n’y a pas mille solutions à cette situation jusqu’à ce que j’entende Me Souleye Oumarou expliquer qu’il existe pourtant une alternative. À condition, toutefois, que la volonté politique de trouver une issue à la crise existe de part et d’autre. L’éminent avocat a ainsi expliqué que l’article 135 dit que « la Cour constitutionnelle ne peut être dissoute et aucune disposition de la présente constitution relative à la cour ne peut être suspendue ». Mais, la Constitution n’a nulle part dit que cette disposition ne peut être révisée. Les seuls cas dans lesquels la Constitution interdit toute procédure de révision concernent, d’une part, les initiatives qui portent atteinte à l’intégrité du territoire ; d’autre part, les démarches qui touchent à la forme républicaine de l’État, au multipartisme, au principe de la séparation de l’État et de la religion ainsi qu’aux dispositions des alinéas 1 et 2 des articles 47 et 185 de la Constitution. L’alinéa 1 de l’article 47 dit que « le président de la République est élu au suffrage universel, libre, direct, égal et secret pour un mandat de cinq ans, renouvelable une seule fois » tandis que l’alinéa 2 précise que « En aucun cas, nul ne peut exercer plus de deux mandats présidentiels ou proroger le mandat pour quelque motif que ce soit ».

Quant à l’article 185, il dit, en son alinéa 1, que « Une amnistie est accordée aux auteurs, coauteurs et complices du coup d’État du 18 février 2010 » et que « Une loi sera votée, à cet effet, lors de la première session de l’Assemblée nationale ». Voilà, nulle part, il n’a été dit que les dispositions de l’article 135 ne peuvent être révisées. Ce que Me Souleye explique est simple : si, effectivement, ce que vous avez dit le 2 août 2015 est conforme à ce que vous pensez réellement, alors, convoquez une session extraordinaire, d’un seul jour s’il le faut, comme cela est arrivé avec les cas de grande importance. Et tout le Niger sait que si vous le voulez, cette modification de la Constitution interviendra du jour au lendemain. Vous avez dit, le 2 août 2015, à l’adresse de vos compatriotes, mais également des observateurs internationaux, que vous mettrez « un point d’honneur à contribuer à l’expression libre des suffrages du peuple nigérien et à l’organisation d’élections inclusives » et que vous considérerez « des élections mal organisées comme un échec personnel... ». Aujourd’hui, vos compatriotes, qui préfèrent les actes aux mots ronflants, vous prennent au mot et attendent de voir avec impatience la traduction concrète de cette volonté dont vous vous êtes paré. En un mot, vous devez prouver. Soit, les cinq membres de la Cour constitutionnelle démissionnent de leur chef ; soit, vous entreprenez de les faire partir en initiant une révision de l’article 135 par l’Assemblée nationale. Vous avez, en guise de conclusion sur ce sujet, la maîtrise totale de la situation. Tout dépend du destin que vous auriez choisi pour le Niger.
Monsieur le Président, j’ai appris que, finalement, la Banque internationale de l’Afrique (Bia) est tombée dans l’escarcelle du Groupe de la banque centrale populaire du Maroc, qui s’adjuge les 40% des parts de l’État nigérien ainsi que les 25% des parts de l’homme d’affaires et entrepreneur nigérian, Tahirou Mangal. La BCP réalise ainsi une belle affaire — sans doute l’affaire du siècle — à l’instar de Coris Bank, il y a trois ans, qui a réussi le tour de force d’engranger quatre milliards dans l’opération de cession de la Bia à l’État du Niger alors qu’elle avait déboursé, quelques mois auparavant, moins de deux milliards pour l’acquérir, soit un bénéfice net de plus de deux milliards de nos francs ; chose qu’elle n’aurait jamais espérer réaliser au bout de cinq ans en gardant la Bia. En dépit, donc, du portefeuille dégradé de la Bia qui traîne plus de 37 milliards de fcfa de créances douteuses et un PNB en dessous de 10 milliards fin 2014, la BCP a accepté le deal que lui a proposé votre gouvernement après que vous ayez cautionné d’endosser le passif des 37 milliards de créances douteuses. En acceptant d’endosser ces 37 milliards, vous acceptez d’endetter davantage l’État. Et je crains fort, au regard des difficultés extrêmes que le directeur général nommé par Coris Bank a eues à l’époque lorsqu’il a voulu recouvrer ces créances douteuses, que la manœuvre ne soit une façon d’amener l’État à payer, en lieu et place d’individus connus. Le contribuable nigérien doit-il payer ces créances contractées régulièrement par des individus indélicats qui sont notoirement connus ? En tout cas, c’est la seule explication qui s’impose à nous, à partir du moment où les comptes bancaires concernés vont être, obligatoirement, approvisionnés. C’est un autre impair qui s’ajoute à votre lourd passif et je m’en tiens à ça. Ce n’est ni nouveau ni surprenant.

Monsieur le Président, j’ai lu le tout dernier entretien que votre ministre de l’Intérieur a accordé à Jeune Afrique. Ses réponses aux questions importantes du journaliste m’ont fait immédiatement penser à un texte littéraire que j’ai découvert en classe de seconde, au lycée. Il s’intitulait « Les incrédules ». J’ai aimé ce texte qui m’a appris plein de choses que je garde à vie. Aujourd’hui, il m’éclaire davantage, devant l’incrédulité de Massoudou Hassoumi qui dit que « Cela fait trois ans que, selon eux, nous sommes au bord du précipice. Et pourtant, nous n’y sommes pas encore tombés... ». Mais je ne lui en veux pas, car l’incrédulité, c’est un choix. Par contre, je trouve que son propos sur la Cour constitutionnelle est un baratin digne de son auteur. « Demander sa dissolution, c’est une revendication putschiste », dit-il, oubliant qu’en 1998, vous étiez le fer de lance d’une revendication similaire qui a amené le Président Baré à accepter une recomposition de la Chambre constitutionnelle de la Cour suprême. C’est proprement ridicule. J’ai l’impression que l’histoire se répète, au Niger. Le 2 août, vous avez déclaré être pour des élections transparentes et crédibles. Aujourd’hui, trois semaines seulement après cette déclaration fracassante qui, je le savais, ne rimait à rien, votre ministre de l’Intérieur y apporte un démenti cinglant, en affirmant dans Jeune Afrique que l’audit du fichier électoral qu’exige l’opposition, n’est pas envisageable. Coutumier du fait, il ajoute que le fichier en construction a été élaboré sur la base d’un audit de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), ce qui est archifaux. Ce fichier est parti de rien puisqu’il est fondé sur du porte- à-porte. À moins qu’il veuille révéler, là, que le fichier 2010 est encore dans un circuit, quelque part, et que le travail actuel du CFEB n’est que pure distraction. Je le dis parce que, à la connaissance des Nigériens et de tous les observateurs, c’est ce fichier 2010 qui a fait l’objet d’audit de l’OIF ayant détecté de multiples doublons et autres machinations de fraudes. Massoudou Hassoumi indique que : « Il a d’ailleurs été construit sur la base d’un audit de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) du fichier de la présidentielle précédente » De quel fichier parle Massoudou Hassoumi ? Par delà la perplexité dans laquelle nous installe la réponse sibylline de votre ministre de l’Intérieur, je dois vous faire observer que sa justification, pour rejeter toute idée d’audit indépendant du fichier électoral, ne tient pas la route. Elle est carrément sans objet puisqu’en Guinée, dans le pays de celui qui était récemment votre hôte et que vous avez accueilli avec ce message « Alpha Condé et Issoufou Mahamadou : deux hommes, une même démarche », le pouvoir a accepté, finalement, le principe d’un audit indépendant du fichier électoral alors que les élections sont prévues pour octobre 2015, soit à un mois du scrutin. Chez nous, elles sont prévues pour février 2016 et la remise officielle du fichier est programmée pour fin octobre 2015, soit à deux mois de la tenue du scrutin présidentiel, conformément à la loi électorale. La question du temps invoquée par Massoudou Hassoumi est, donc, une raison farfelue. Mieux, en Guinée, le pouvoir a signé un accord portant sur l’ensemble des points de revendication de l’opposition. Étant dans la même mouvance que Alpha Condé, vous ne pouvez pas faire moins que lui d’autant plus que vous n’avez plus d’alibi pour vous soustraire à ces obligations de transparence sans vous dédire. C’est pourquoi, vous devez impérativement prendre le taureau par les cornes en prenant langue avec l’opposition afin de vider rapidement tous les contentieux politiques et trouver les solutions consensuelles pour aller à des élections apaisées, crédibles et acceptées de tous. Autrement, nous allons droit dans le mur, n’en déplaise à Hassoumi Massoudou et à ses semblables.

Monsieur le Président, j’ai passé tout mon temps à ce travail bénévole, tantôt pour attirer votre attention sur des dérives et des erreurs que vous auriez pu éviter ; tantôt pour dénoncer des choses dont on ne vous aurait pas cru capable si l’on s’en tenait à vos discours. Il est bien vrai que j’ai failli cesser de vous écrire parce que j’ai eu mal de continuer à le faire sans réponse. Cependant, le désespoir qui m’a gagné, un moment, au point de vouloir arrêter, n’a pas été aussi fort que le sentiment patriotique d’être, d’abord, au service de mon pays. C’est, donc, à la fois, avec le cœur et la raison que je vous écris depuis de très longues semaines. Et c’est pourquoi, au nom du Niger, je vous demanderai de vous couvrir du manteau de l’humilité, rien qu’un instant, et ouvrir l’œil pour regarder avec lucidité la situation qui se présente à vous :

-Le fichier électoral est contesté sur des bases qui n’autorisent aucune fuite en avant ;

-la Cour constitutionnelle est récusée sur des bases indiscutables et ce n’est sans doute pas la Présidente de ladite Cour,
Mme Kadidaitou Ly ou Narey Amadou qui vont contester les raisons qui ont été invoquées en ce qui les concerne ;

-l’ARDR, l’opposition à votre pouvoir, qui comptait 17 partis politiques, dont le Mnsd Nassara de Seïni Oumarou, le Moden Fa Lumana Africa de Hama Amadou et la Cds Rahama de Mahamane Ousmane, s’est davantage élargie à d’autres partis politiques et organisations de la société civile tandis que dans votre camp politique, les alliés du Pnds Tareyya commencent à exprimer leur ras-le-bol des propensions hégémoniques du parti qui vous a porté au pouvoir ;

-38 autres organisations de la société civile ont formé un front de lutte et exigent l’abrogation de la loi qui porte le nombre de députés de 113 à 171 et que ces associations jugent scélérate et inopportune ; l’ouverture d’un dialogue national permettant de dégager un consensus pour l’organisation des prochaines élections dans des conditions de transparence totale ; le retrait pur et simple des mains du groupe Bolloré des magasins sous-douane ainsi que la révision du contrat totalement déséquilibré signé le 16 juillet 2015 avec la compagnie AREVA.

Monsieur le Président, ce sont là des conditions objectives qui vous obligent, sauf à continuer la politique de l’autruche, à rechercher, consensuellement avec l’opposition, des solutions de sortie de crise. Vous ne pouvez pas faire l’économie d’une négociation avec le FPR. Ces myriades de partis politiques qui germent comme par miracle à la veille des élections ne peuvent pas changer les termes de la problématique à laquelle vous êtes confronté. Car il s’agit d’éviter d’exposer le Niger à des périls graves que vous ne pourrez pas arrêter une fois qu’ils surviennent. Or, j’ai compris personnellement que vous n’en avez cure. Les propos outranciers de votre vizir, le sieur Massoudou, est d’une extrême incrédulité. Il ne faut pas attendre de voir pour croire à la possibilité d’un drame. « Cela fait trois ans que, selon eux, nous sommes au bord du précipice. Et pourtant, nous n’y sommes pas encore tombés... ». C’est carrément impensable. Et la situation socioéconomique du Niger sur laquelle je vous ai amplement renseigné tout au long de ces longues semaines, ne vous autorise pas à prendre des risques inutiles. Rappelez-vous, en tous lieux et en toutes circonstances, que :

-La situation financière est chaotique et l’État a, de plus en plus, de mal à assurer ses charges de souveraineté. -le Niger est en guerre contre Boko Haram, ce qui suppose des efforts financiers soutenus, particulièrement pour prendre en charge le contingent des 1000 hommes de l’Etat-major mixte.

-L’insécurité alimentaire est déjà le quotidien de plus de 3 600 000 de vos compatriotes alors que la saison hivernale actuelle ne présage rien de bon, ce qui veut dire que les choses vont s’aggraver.

-L’industrie pétrolière est embourbée dans un étang de problèmes.

-Avec Imouraren, vous avez signé des accords qui remettent en cause les acquis (le paiement de la Tva par Areva) obtenus de haute lutte par Mamadou Tanja,

acceptant ainsi, non seulement, le licenciement de plusieurs centaines de vos compatriotes qui sont désormais au chômage, mais aussi la mise en veilleuse prolongée du projet sans contrepartie réelle pour le Niger.

-Le barrage de Kandadji est hypothéqué, renvoyé aussi aux calendes grecques alors qu’il aurait dû être aujourd’hui dans sa phase terminale.

-Votre chantier du pont Kennedy s’est brusquement arrêté, complètement asséché sans que vos compatriotes aient été informés des raisons.

-Le courant électrique est sujet à caution ;

-L’eau est devenue la première préoccupation de milliers de vos compatriotes, notamment dans la région de Diffa. -La corruption est devenue endémique et plusieurs concours ont été annulés pour cause de corruption et de trafics d’influence avérés impliquant certains de vos ministres sans qu’il y ait eu la moindre sanction.

-Les scandales financiers, qui ne se comptent plus, ont fait autour de vous, des milliardaires qui achètent des maisons à tour de bras et à plusieurs centaines de millions.

-L’opposition est réelle, forte et déterminée. Elle ne se limite pas aux militants des partis et organisations membres du FPR, mais à une majorité écrasante des Nigériens ; ce dont vous pouvez vous rendre compte à travers cet extrait d’une interview que Ali Idrissa, coordonnateur du Rotab, a accordée récemment à Jeune Afrique. Lisez plutôt :

Doutez-vous, comme l’opposition, de la crédibilité du fichier électoral ?
Bien sûr. Dans certains endroits, le nombre d’inscrits sur le fichier électoral est plus important que la population
comptabilisée au dernier recensement. Ce devrait logiquement être l’inverse, puisque tous les Nigériens ne sont pas électeurs. Il faut se pencher sur ce problème. Mais, contrairement à l’opposition, nous ne sommes pas pour organiser des élections locales avant la présidentielle, sous prétexte de tester le fichier. Il faut avant tout un audit par des acteurs indépendants.

Dans votre déclaration, vous vous opposez à l’augmentation, souhaitée par le gouvernement, du nombre de députés de 113 à 171 en 2016. Pourquoi ?

Nous trouvons déjà que les 113 députés actuels sont trop nombreux ! Même chose pour les ministres. Nous sommes 17 millions de Nigériens et nous devons être le dernier pays au monde à en avoir 55, quand la France, par exemple, en a seize ! En outre, il doit bien y avoir un millier de conseillers entre la présidence, la primature, l’Assemblée nationale, etc. Dans toutes les institutions de l’État ! Ce sont des emplois fictifs. Nous appelons à leur suppression.

Je ne sais pas pourquoi Issoufou ne défend pas davantage ses compatriotes. Il pense sans doute qu’avec le soutien de la France, il n’a pas besoin de son peuple. Par exemple, avec l’arrêt du projet à Imouraren, ce sont 6 000 emplois nigériens qui ont été perdus !

Bref, vous devez travailler à atténuer cette situation, pas à l’aggraver. Que Dieu, dans sa miséricorde infinie, vous inspire dans le bon sens et que le Niger sorte de l’ornière, même si cela vous vaudra de perdre les élections prochaines.

Mallami Boucar

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