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Le Sahel N° 8865 du 26/1/2015

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Processus de paix au Mali : Volonté politique d’aller de l’avant
Publié le mardi 1 septembre 2015   |  Le Sahel


Le
© AFP par BOUREIMA HAMA
Le président malien Ibrahim Boubacar Keita rencontre son homologue au palais présidentiel à Niamey.
Samedi 22 novembre 2014.Palais présidentiel à Niamey.Le Président Mahamadou Issoufou du Niger parle à côté de son homologue Mali Ibrahim Boubacar Keita lors d`une conférence de presse conjointe.


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Depuis la signature, le 20 juin 2015 à Bamako, de l'Accord de paix et de réconciliation au Mali, le processus de mise en œuvre dudit Accord tarde à se concrétiser. Il est en effet entravé par la mise en place du premier instrument de la mise en œuvre de l'Accord, à savoir le Comité de suivi qui rencontre quelques difficultés à se mettre en place pour des raisons mineures.

Cet Accord qui a été signé par les différentes parties, sous l'égide de la communauté
internationale, au bout d'intenses tractations menées à Alger, avait pourtant tout pour réussir et conduire la Mali vers une paix durable dans un climat de réconciliation entre les fils du pays. Le premier atout pour la réussite de cet Accord porte sur la volonté politique du Président Ibrahim Boubacar Keita de créer les conditions idoines à retour à la normalité dans son pays, en vue de mettre le peuple malien à l'abri des souffrances liées à la crise sécuritaire. S'ajoute aussi la disposition des acteurs des différentes parties prenantes à privilégier la voix du dialogue. Cet Accord bénéficie également du soutien clairement affirmé des pays voisins et amis du Mali, ainsi que du reste de la communauté internationale, tous soucieux de restaurer un climat favorable de paix au Mali. On peut citer, entre autres soutiens déterminants à l'Accord de paix, ceux de l'Algérie et du Niger, proches voisins du mali, ainsi que de la MINUSMA.

Avec tous ces éléments favorables, le Mali dispose de tous les atouts pour parfaire cet Accord et le mettre en œuvre pour le plus grand bien du peuple malien épris de paix. Hélas, il reste encore quelques détails à régler et qui, pour l'instant, font objet de blocage. Il s'agit notamment des récents affrontements entre la milice d'auto-défense, le GATIA et la CMA à Kidal. Vient ensuite s'ajouter l'occupation de la localité d'Anefis par les forces de la milice d'auto-défense GATIA, donnant ainsi un prétexte à la CMA pour bloquer la médiation en cours.
A ce titre, le plan de la Médiation pour une sortie de crise, qui comprend sept points, le Président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta, qui rencontrait les leaders des mouvements de la Plateforme, à Koulouba le vendredi 28 août, a clairement invité ces derniers à quitter Anefis. Ces derniers ont pris acte de la volonté présidentielle, mais informe la Médiation internationale, l'opinion nationale et internationale de son accord de principe pour se retirer d'Anefis. Cependant, estiment les mouvements de la Plateforme, «pour des raisons de sécurité des populations, de voir les FAMA, accompagnées des forces internationales, s'y déployer sans délai».

C'est d'ailleurs mû par une volonté inébranlable d'aller de l'avant en vue de l'aboutissement de l'Accord de Paix, que le Président Ibrahim Boubacar Keïta a entrepris des visites dans les pays voisins, à savoir l'Algérie et le Niger. L'Accord de paix d'Alger entre les autorités et les mouvements armés du Nord, paraphé par le gouvernement et les mouvements de la Plateforme figure au cœur de ces visites. C'est ainsi qu'au cours de sa visite, la semaine dernière à Alger, le Président malien a qualifié l'accord de « modèle de réconciliation et de paix (...) ; un accord « équilibré », qui « ouvre des voies nouvelles ».

« Nous ferons « tout » pour tenir nos engagements avec la Plateforme, affirme le président qui ajoute, concernant le refus de parapher de la Coordination : nous sommes «optimistes » quant à nos frères qui n'ont pas compris l'urgence pour nous tous d'accepter cet accord. L'objectif, désormais, c'est de reconstruire l'Etat malien, rebâtir et développer le pays pour que chacune des parties se sente fière de son appartenance», a affirmé le Président Ibrahim Boubacar Keita, cité par RFI.

Assane Soumana(onep)

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