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Niger : « Les autorités ne veulent pas qu’on parle des exactions sur le terrain »
Publié le mardi 1 septembre 2015   |  Survie


Moussa
© Autre presse par DR
Moussa Tchangari


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Le Niger connaît un inquiétant durcissement sécuritaire sous couvert de lutte contre le terrorisme. Entretien avec le militant Moussa Tchangari, de l’ONG Alternative Espaces Citoyens, arrêté et détenu 10 jours en garde à vue après un rapport critique sur l’évacuation forcée de populations des îles du lac Tchad dans le cadre de la lutte contre Boko Haram.

Le contexte

Moussa Tchangari est l’un des principaux animateurs des mouvements de défense des droits humains au Niger depuis plus de 20 ans. Porteur d’une parole très critique des pouvoirs politiques successifs au Niger, très impliqué dans les Forums Sociaux mondiaux qu’il suit depuis le début, il est un des représentants au Niger de cette pensée altermondialiste. Proche de Survie depuis des années, il a aussi beaucoup travaillé sur l’indépendance confisquée du Niger en 1960 et sur les mouvements indépendantistes de cette période.

Avec Alternative Espaces Citoyens, il se préoccupe ces derniers mois des graves violations des droits humains commises au nom de la « lutte contre le terrorisme », et en particulier lors des opérations contre les groupes armés se revendiquant de Boko Haram. La zone du Lac Tchad est particulièrement touchée car elle sert de « zone de repli » pour Boko Haram qui pratique des raids de pillage dans des villages de la partie du Niger frontalière avec le nord du Nigeria, pour y prendre les récoltes et le bétail. Cette zone est donc régulièrement au cœur des opérations menées par les armées nigérienne, tchadienne et camerounaise.
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