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Un économiste recommande la création d’un indicateur pour apprécier la convergence réelle de l’UEMOA
Publié le mardi 1 septembre 2015   |  Agence de Presse Africaine


Développement/
© Autre presse par DR
Développement/ Les maires des villes secondaires de l’UEMOA signent une charte
A la faveur de la Foire Forum Carnaval Bouaké 2015 ouverte la semaine dernière, les maires des villes secondaires de l`Union économique monétaire ouest-africain (UEMOA) se sont réunis à l`auditorium du Centre culturel Jacques Aka de Bouaké (au centre de la Côte d’Ivoire) , dans le cadre d`un forum lié aux problématiques communes.


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Un indicateur permettant d’apprécier la convergence réelle devrait être créé dans l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) a recommandé dans une étude sur la convergence de cette zone M. Souleymane Diarra professionnel économiste au Centre de programmation stratégique, de recherche et de veille à la Commission de l’UEMOA.


Dans cette étude intitulée « Dynamique de convergence dans la zone UEMOA : du pacte de 1999 aux nouveaux critères de 2015 », M. Diarra Docteur en économie, soutient que « pour que les pays de l’UEMOA puissent former une zone d’intégration effective, il faut une convergence réelle des pays les moins développés vers les pays les plus nantis de l’Union ».

A ses yeux, la fixation du délai de 2019 comme nouvel horizon de convergence doit être revue en y intégrant le principe de gradualisme.

« Une solution pourrait être une atteinte par palier », recommande-t-il ajoutant qu’il faut fixer des seuils intermédiaires à atteindre avant le respect définitif des seuils proprement indiqués pour les critères.

« Cet assouplissement ou cette convergence graduelle pourrait être accompagnée par l’octroi de bonus financiers aux Etats membres les mieux inscrits dans la dynamique de convergence », plaide M. Diarra.

Estimant que les pays de l’UEMOA sont, pour la plupart, fortement dépendants de l’exportation des produits primaires et de l’importation des produits pétroliers sans compter l’exposition aux chocs exogènes liés à l’instabilité des prix des produits de base sur les marchés mondiaux et à des calamités naturelles, M. Diarra suggère que les critères de convergence notamment le solde budgétaire, le taux d’inflation et le taux de pression fiscale soient corrigés pour atténuer l’effet des chocs.

« Dans le nouvel acte additionnel, avance-t-il, il n’y a pas de mécanisme pour accompagner les Etats en cas de chocs ».

A l’instar du mécanisme de stabilité européen, poursuit ce cadre de la Commission de l’UEMOA, la Commission devrait penser à des actions contra-cycliques d’appui à ses Etats membres.

Dans le cadre du renforcement du dispositif institutionnel de la surveillance multilatérale, la Commission de l’UEMOA devrait renforcer son partenariat avec le FMI en matière de revues économiques des Etats membres, suggère encore M. Diarra.

Selon lui, les missions de surveillance dans les Etats pourraient être faites concomitamment avec les missions de revue annuelle des programmes du Fonds.

Ce système de surveillance pourrait entraîner plus d’incitation de la part des Etats dans le respect des critères de convergence.

MS/od/APA

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