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Le Sahel N° 8865 du 26/1/2015

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Lancement officiel du Programme de Renforcement de la Résilience à l’Insécurité Alimentaire et Nutritionnelle au Sahel (P2RS) : Pour l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle au Niger
Publié le vendredi 11 septembre 2015   |  Le Sahel


M.
© Autre presse par DR
M. Maidagi Alambeye, ministre d`Etat, ministre de l`Agriculture


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Le ministre d'Etat, ministre de l'Agriculture, M. Maïdagi Alambeye, a présidé, hier matin à Niamey, la cérémonie officielle du lancement du Programme de Renforcement de la Résilience à l'Insécurité Alimentaire et Nutritionnelle au Sahel (P2RS). Ont pris part à cette cérémonie, le représentant de la BAD, le Secrétaire Général du Haut Commissariat à l'Initiative 3N les Conseillers Techniques chargés du développement rural du Président de la République et du Premier ministre ; le président de la Commission développement rural et environnement de l'Assemblée Nationale, les présidents des Conseils Régionaux et plusieurs participants.
D'un coût global d'environ 25,421 milliards FCFA, le Programme de Renforcement de la Résilience à l'Insécurité Alimentaire et Nutritionnelle au Sahel est financé conjointement par le Fonds Africain de Développement (FAD) ; la Banque Africaine de Développement (BAD) et le Gouvernement du Niger. L'objectif assigné à ce programme est de contribuer à la réduction de la pauvreté ; l'amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle et l'accroissement sur une base durable de la productivité et des productions agro-sylvo-pastorales et halieutiques par le développement des infrastructures propres à rendre ces productions moins dépendantes des aléas climatiques.

Dans son discours, le ministre d'Etat en charge de l'Agriculture a souligné l'importance de ce programme qui a été initié par les pays membres du CILSS suite aux crises aigues provoquées par les sécheresses des années 2005-2012 combinées d'une baisse de la production céréalière et d'une hausse des prix des céréales qui ont aggravé l'insécurité alimentaire et nutritionnelle pour plus de 16 millions de personnes dans les pays Sahéliens.
Selon les explications données par M. Maïdagi Alambeye, la mise en œuvre de ce programme vise à contribuer à l'éradication des crises alimentaires et nutritionnelles au Sahel à l'horizon 2035 et il sera réalisé en quatre (4) phases successives de cinq (5) ans chacune, dont la première phase concernera en termes d'investissement les sept (7) pays sahéliens les plus affectés par les dernières crises alimentaires à savoir , le Burkina Faso ; la Gambie ; le Mali ; la Mauritanie ; le Niger ; le Sénégal et le Tchad. Il a ajouté que cette première phase du P2RS-Niger s'exécutera à travers trois (3) composantes essentielles dont le développement des infrastructures rurales, des chaines de valeur et des marchés régionaux et la gestion du projet. Ce programme interviendra dans sept (7) régions du Niger à savoir Agadez ; Dosso ; Diffa ; Maradi ; Tahoua ; Tillabéry et Zinder et touchera 14 départements et 25 Communes pour une population estimée à 1.625.394 habitants, composée d'agriculteurs et d'agro-pasteurs. Ce programme s'inscrit donc dans la droite ligne du PDES et de son cadre opérationnel de mise en œuvre de l'Initiative 3N « les Nigériens nourrissent les Nigériens» conçue par le Président Issoufou Mahamadou dans l'optique de mettre les nigériens à l'abri de la faim et de tous ses corolaires. Il est également en harmonie avec le document de stratégie définissant le programme d'intervention du Groupe de la BAD au Niger qui a d'ailleurs fait de la sécurité alimentaire et nutritionnelle un axe prioritaire de ses interventions. Le représentant de la Banque Africaine de Développement a pour sa part énuméré les principales réalisations attendues de ce programme qui sont entre autres, la protection de 2900 hectares par des ouvrages de conservation des eaux et du sol ; la construction de deux marchés à bétail ; 10 parcs de vaccination ; trois (3) infrastructures de quarantaine aux frontières ; 25 banques céréalières ; 25 Banques d'intrants agricoles ; 12 Centres de collecte de lait ; etc.
Cet atelier est, selon M. Laajili Khaled, une étape importante dans le cycle de vie d'un projet car l'enjeu porte sur la bonne mise en œuvre de ses activités. Il a en outre comme deuxième (2ème) objectif de former et renforcer les capacités de connaissances de différents acteurs sur les règles de procédure de la banque en matière de gestion de projet de passation de marché ; des gestions financière et comptable ainsi que de décaissement. Aussi cette rencontre permettra une appropriation du programme par l'équipe de gestion et pour les parties prenantes d'apporter un éclairage sur les exigences efficace et efficiente du programme. Il a en fin sollicité le plus grand engagement des populations et autorités de Communes visées par le programme pour que les investissements qui y seront réalisés puissent contribuer de manière durable au développement de terroir concerné et à la création des richesses et des emplois attendus.
Aïchatou Hamma Wakasso(onep)

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