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Niger: l’opposant Amadou arrêté s’il rentre au pays (ministre)
Publié le jeudi 17 septembre 2015   |  AFP


Niger:
© Autre presse par DR
Niger: l`opposant Amadou arrêté s`il rentre au pays (ministre)


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L’opposant candidat à la présidentielle 2016 Hama Amadou, exilé depuis un an en France après avoir été accusé de trafic de bébés, "sera arrêté" s’il rentre au Niger, a indiqué mardi à l’AFP le ministre nigérien de l’Intérieur Hassoumi Massaoudou.

"La police et la gendarmerie ont l’obligation d’exécuter le mandat d’arrêt de justice", lancé contre lui en 2014. "Toutes les unités de police et de gendarmerie ont reçu l’ordre d’arrêter M. Hama Amadou dès qu’il mettra pied sur le territoire national", a affirmé le ministre à l’AFP.

Le fait que M. Amadou ait été investi candidat par son parti dimanche "ne lui confère aucune immunité", a précisé le ministre.

Opposant au président Mahamadou Issoufou, Hama Amadou avait précipitamment quitté le pays fin août 2014 après l’autorisation par les députés de son audition par la justice dans une présumée affaire de trafic international de bébés. M. Amadou a toujours dénoncé un "dossier politique" visant selon lui à "l’écarter de la présidentielle". Le gouvernement parle d’un "dossier de droit commun".

En juillet 2015, la Cour d’appel de Niamey a rejeté une demande de ses avocats en vue de la levée du mandat d’arrêt.

Dans un entretien mardi à Radio France internationale (RFI), Hama Amadou a assuré qu’il comptait rentrer au Niger "pour participer" aux élections présidentielles de 2016

"Dans tous les cas (...) très, très bientôt, je vais rentrer au Niger pour participer aux élections, que ce soit en prison ou hors de la prison", a déclaré Hama Amadou.

"M. Massaoudou prétend qu’il va m’arrêter et bien j’irai au Niger et je lui donnerai l’opportunité de m’arrêter", a-t-il lancé.

Le climat politique est tendu depuis deux ans au Niger, où les opposants accusent le président Issoufou de provoquer des scissions au sein de leurs formations pour assurer sa réélection.

En août, l’opposition avait rejeté le calendrier fixé par la Commission électorale, dénonçant une absence de "consensus". Elle avait auparavant critiqué la Cour constitutionnelle, qui valide les candidatures et les résultats des élections, pour son "allégeance" au président.

L’ONU a appelé la semaine dernière à la tenue d’élections "apaisées et crédibles" pour garantir la "stabilité" du pays qui fait notamment face à des attaques des islamistes de Boko Haram dans le sud et à la menace des groupes jihadistes à ses frontières malienne et libyenne.

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