Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article





  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles



Comment

Politique

Niger: un ex-président du Parlement exilé investi candidat à la présidentielle de 2016
Publié le mercredi 16 septembre 2015   |  Agence Ecofin




 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

L'ex-président du Parlement du Niger, Hama Amadou, poursuivi par la justice de son pays dans une affaire de trafic international de bébés et exilé depuis août 2014 en France, a été investi le 13 septembre candidat à l'élection présidentielle de février 2016 par son parti, le Mouvement démocratique nigérien (Moden). «Nous décidons d'investir Hama Amadou, qui est le seul espoir pour le Niger, candidat à l'élection présidentielle de 2016», a précisé dans un communiqué le Moden.

M. Amadou a été investi en son absence par un congrès extraordinaire du Moden, en présence de plusieurs milliers de ses partisans et des responsables de l'opposition.

Homme politique de premier plan au Niger, Hama Amadou est fuite en France depuis le 27 août après l'autorisation par les députés de son audition par la justice dans une affaire présumée de trafic de bébés.

L’opposant âgé de 65 ans dénonce une affaire politique et accuse la présidence de la République du Niger de «chercher à l’abattre», en vue de la présidentielle 2016, où Hama Amadou fait figure de challenger sérieux face au président sortant, Mahamadou Issoufou.

Une vingtaine de personnes, dont M. Amadou, sont poursuivies pour «supposition d'enfants», délit consistant à attribuer la maternité d'un enfant à une femme ne l'ayant pas mis au monde. Toutes sont accusées d'avoir participé à un trafic de bébés qui auraient été conçus au Nigeria, puis amenés au Niger.

Hama Amadou a été notamment deux fois Premier ministre et a contribué, par un jeu d’alliance, à l’élection de l’actuel président, en 2011. Son parti est la troisième formation politique du pays derrière le Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS, formation du président Issoufou) et le Mouvement national pour la société de développement (parti au pouvoir entre 1999 et 2010).

 Commentaires