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Le Sahel N° du 16/9/2015

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Inauguration du service de documentation judiciaire et criminel à la Police Scientifique : Pour la sécurité des personnes et de leurs biens sur toute l’étendue du territoire national
Publié le jeudi 17 septembre 2015   |  Le Sahel


La
© Autre presse par DR
La direction générale de la police nationale du niger


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Une étape importante vient d'être franchie dans le maillon sécuritaire de notre pays à travers l'inauguration hier matin, au Laboratoire de Police Scientifique de Niamey, du service de documentation judicaire et criminel. Ce service est un outil hautement stratégique pour le Niger au regard de son rôle dans la lutte contre le crime organisé et le terrorisme qui caractérisent l'environnement sous-régional. Cette nouvelle structure constituée pour l'instant de trois unités à savoir la Police ; la Gendarmerie et la Garde nationale est le fruit d'une coopération exemplaire entre le Niger et l'Union Européenne à travers le Système d'Information Policière de l'Afrique de l'Ouest (WAPIS-SIPAO). C'est le ministre de l'Intérieur, de la Sécurité Publique, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières et Religieuses M. Massoudou Hassoumi qui a procédé à l'inauguration de ce service.


Financé par l'Union Européenne et mis en place par le Système d'Information Policière de l'Afrique de l'Ouest (WAPIS-SIPAO), le service de documentation judiciaire et criminel du Niger vient de voir le jour. Pour le ministre de l'Intérieur, de la Sécurité Publique, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières et Religieuses M. Massoudou Hassoumi, ce service est un puissant instrument pour asseoir une meilleure stratégie de lutte contre le terrorisme et la criminalité en Afrique de l'Ouest. Le Niger est un vaste territoire qui totalise 1.267.000 Km2 et plus de 6000 Km de frontières difficilement contrôlable avec ses voisins que sont le Bénin, le Burkina Faso, le Mali, l'Algérie, la Libye, le Tchad et le Nigeria. Cette situation géographique est suffisamment éloquente aux yeux du ministre Massoudou Hassoumi pour comprendre à quel point le Niger constitue un microcosme de tous les défis sécuritaires qui se posent dans cette partie de l'Afrique.

C'est pourquoi, le ministre en charge de l'Intérieur a félicité la CEDEAO pour avoir rapidement saisi l'importance des enjeux et surtout l'urgence de trouver des solutions communes à cette question sécuritaire. Il a par ailleurs exhorté cette institution à poursuivre dans cette dynamique afin d'accroitre le niveau de collaboration et de coopération entre les différents Etats de la sous-région. L'initiative en cours, en l'occurrence la mise en place du Système d'Information Policière de l'Afrique de l'Ouest (SIPAO), est à tout point de vue un bel exemple de coopération et une réponse adéquate aux problèmes actuels. Elle constitue une aubaine pour le Niger qui fait partie des cinq pays pilotes du programme.


En outre, dans sa phase terminale, le programme va couvrir naturellement tous les quinze (15) pays membres de la CEDEAO, et la Mauritanie avec laquelle le Niger partage certaines réalités sécuritaires a souligné le ministre Massoudou Hassoumi. A travers le service de documentation judiciaire et criminel, le Niger et un certain nombre de pays Ouest-africains veulent créer un système automatisé de bases de données criminelles nationales. ''Nous disposons dans nos archives d'un peu moins de 250.000 fiches nominatives d'individus ayant à un moment donné de leur existence eu à faire avec la justice. Ces fiches sont dispatchées entre les différents services de la Gendarmerie, de la Police, de la Garde, et des Douanes, et au sein d'un même service entre les différentes régions du pays '' a relevé le ministre Massoudou Hassoumi.


Pour la représentativité des services dédiés à la sécurisation du pays, les Douanes nigériennes et les Eaux et Forêts vont certainement se joindre à la Police, la Gendarmerie et la Grade Nationale en vue d'animer de manière efficace cette nouvelle entité extrêmement importante dans le processus de consolidation de l'édifice sécuritaire.


Selon la représentante du Chef de la Délégation de l'Union Européenne Mme Beatrice Bussi, l'insécurité est une menace à la stabilité de l'Etat mais également une des premières préoccupations des populations au même titre que la création d'emplois, la santé ou l'éducation et représente un des défis majeurs que doivent relever la sous-région en général et le Niger en particulier. Le programme SIPAO est une réponse au besoin exprimé par les Chefs de police Ouest-africaine. Il est financé par l'Union Européenne pour environ cinq (5) millions d'Euros et mis en œuvre par Interpol en coopération avec la CEDEAO. Ce programme vise essentiellement à fournir aux services de police de la région, un outil moderne pour mener à bien leur mission, à savoir un système électronique de collecte et de partage d'information. La collecte et la transmission de données policières au niveau régional et international a précisé Mme Beatrice Bussi, sont la cheville ouvrière de tout le processus préventif et répressif d'une criminalité globalisée.


Auparavant, le chef du programme SIPAO M. Olivier Bertrand a indiqué qu'INTERPOL fournit des plateformes de numérisation afin de convertir un maximum de données de police existant en format papier au format électronique. Ces données de police électroniques pourront très bientôt migrées vers le système WAPIS-SIPAO. Grâce à son infrastructure technique et son personnel formé par INTERPOL, le service de documentation judicaire et criminel pourra enregistrer en format électronique des données de police telles que les personnes recherchées, les véhicules volés, les armes à feu et les documents d'identité perdus ou volés etc. ;

enregistrer des éléments clés d'affaires en cours de façon à faire des liens entre des personnes, des armes, des véhicules ou des documents associés à des crimes et enfin effectuer des vérifications sur ces mêmes objets à la demande des différents services chargés de l'application de la loi du pays.
Après avoir dévoilé l'enseigne du service de documentation judiciaire et criminel du Niger, le ministre de l'intérieur M. Massoudou Hassoumi a visité les équipements installés dans le bâtiment construit par l'Etat.

Hassane Daouda(onep)
www.lesahel.org

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